1.04 - Les consequences du rapport du test
Celui qui conduit sa vieille voiture à un lieu de test dans un garage et reçoit un rapport sur l'état de la voiture doit prendre une décision:la vendre à sa valeur résiduelle, payer les coût élevés de sa réparation et de son ré-embellissement ou continuer à l'utiliser jusqu' à ce qu'elle tombe en pièces.
Nous proposons sur la base de la comparaison que nous avons faite entre l'Evangile et le Coran, d'abandonner les vieux concepts de religion pour se tourner vers une forme biblique de la mission.
1.04.1. L'Islam est-elle la seule bonne religion? (Sourate Âl ‘Imrân 3:19).
a) Nous devons reconnaître que l'Islam n'a pas été inspiré par le vrai Dieu, car le Coran est un assemblage de textes déformés de l'Ancien Testament, de fragments du Nouveau Testament et des lois et coutumes locales de La Mecque et de Médine. Muhammad était un chercheur de Dieu (hanîf), mais il n'était pas un prophète! Il ne savait lire ni l'hébreux, ni le grec. En son temps, la Bible n'avait pas encore été traduite en arabe. C'est la raison pour laquelle, il n'avait pas un accès direct à la Parole de Dieu. Il n'a entendu qu'une version orale du contenu du Talmud et du Mishna ou des fables chrétiennes tirées des écrits apocryphes du Nouveau Testament et racontées par des esclaves chrétiens de Syrie ou d'Egypte. Dans de nombreux cas, il est facile de remonter aux sources utilisées par Muhammad.
b) Nous devons nous démarquer du rêve syncrétiste de certains théologiens et philosophes du siècle des lumières d'Europe qui ont présenté le judaïsme, le christianisme et l'islam comme les trois religions monothéistes. Ni les juifs, ni les musulmans ne sont près à accepter le christianisme comme une religion monothéiste tant que nous croyons au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Quand nous leur parlons de l'unité spirituelle des trois personnes de la Sainte Trinité, ils ont un sourire condescendant face à ce qu'ils estiment être un effort évident d'entrer dans leurs bonnes grâces.
Selon la première partie de la confession de foi (Shihada) musulmane, l'Islam est une religion monothéiste. Mais dans la pratique, Muhammad est honoré presque autant qu'Allah. On crie son nom 40 fois par jour du haut de centaines de milliers de minarets, puisqu'il se trouve dans la deuxième partie du credo musulman. Dans certains pays islamiques, une insulte contre Allah n'est pas punie immédiatement, parce qu’Allah peut se venger lui-même. Mais une insulte contre Muhammad est punie immédiatement parce que Muhammad est mort. Le fait de vénérer Muhammad si exagérément rend le monothéisme musulman suspect.
Nous devons enterrer le conte de fées sur les trois religions monothéistes une fois pour toutes.
c) Une autre erreur consiste à dire qu'Allah et le Père de Jésus sont le même Dieu. Il y a des théologiens renommés qui enseignent que toutes les religions honorent le même être suprême à qui elles ont donné des noms différents. Un groupe l'appelle «Yahweh », un deuxième groupe « Allah » et un troisième groupe « le Père de Jésus-Christ.» Mais derrière ces différents noms se trouve le même créateur, Seigneur et juge. Une telle assertion est trompeuse! Il n'y a pas de Dieu commun à toutes les religions! Le seul vrai Dieu est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il n'y a pas de Dieu autre que l'unité de la Sainte Trinité.
Les musulmans croient, bien sûr, rendre culte au seul vrai Dieu. Mais Allah dans le Coran n'a rien à voir avec le Père de Jésus-Christ. Comment le chrétien pourrait-il accepter que notre Père Céleste soit appelé «le plus grand trompeur » et qu'il promette la jouissance éternelle du sexe à ceux qui entrent au paradis après la mort? Jésus affirme clairement:
«Personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; et personne ne connaît le Père si, ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler» (Matthieu 11:27).
L'apôtre Jean rend le témoignage suivant :
«Personne n'a jamais vu Dieu: Dieu, le Fils unique qui vit dans l'intimité du Père, nous l'a révélé» (Jean 1:18).
Quiconque affirme qu'Allah en Islam est Dieu le Père dans le but d'arriver à un consensus général se désolidarise des dogmes de la foi chrétienne. Le Allah de l'Islam n'a pas de fils. Ce «Dieu» nie avec acharnement la crucifixion de Christ. L'esprit d'Allah est considéré comme une simple créature qui n'est ni éternelle, ni sainte. Allah n'est pas Dieu, car en dehors de la Sainte Trinité, il n'y a pas de Dieu.
Toutefois, le mot qui signifie «Dieu» pour les 15 millions d'Arabes chrétiens doit être traduit par le mot «Allah» car Il n'existe pas un mot meilleur pour désigner Dieu en arabe. Ceux qui ont écrit autrefois le Nouveau Testament ont eu le même problème quand ils ont dû utiliser le mot grec «Théos» pour désigner le Dieu de la Bible. Mais ils donnèrent à ce nom d'un dieu inconnu une nouvelle signification et écrivirent: «Beni soit Téos, le Père de Jésus-Christ» (2 Corinthiens 1:3; Éphésiens 1:3; Colossiens 1:3; 1 Pierre 1:3). Dans ce sens le Allah des chrétiens n'est plus le Allah du Coran. Ce serait une erreur fatale que de confondre le Dieu des Arabes chrétiens avec le Allah des musulmans.
Mais quiconque persiste à croire qu'Allah est un dieu devrait dire ensemble avec l'apôtre Paul:
«Le dieu de ce monde [Allah] a aveuglé leur esprit [l'esprit des musulmans] et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle du Christ, qui est l'image même de Dieu » (2 Corinthiens 4:4; Jean 16:8-12).
d) Les musulmans prétendent d'eux-mêmes que Jibril (l'ange Gabriel) a gravé les versets du Coran dans le cœur de Muhammad. Muhammad lui-même a confirmé qu'il a entendu des voix. Mais nous devons souligner que l'esprit qui a visité Muhammad n'est nullement le véritable ange Gabriel. Le Père de Jésus-Christ n'a pas envoyé son archange Gabriel vers Muhammad à La Mecque pour lui affirmer qu'Il n'a pas de Fils. Il l'a d'abord envoyé à Nazareth pour dire à la vierge Marie que l'Enfant qui naîtra d'elle sera appelé «Fils du Très Haut» et qu'il sera le «Fils de Dieu» (Luc 1:32, 35). L'esprit qui inspira Muhammad n'était pas Gabriel.
Selon le Coran, cet esprit ne s'est jamais fait connaître par son nom. Quand Muhammad se trouvait à La Mecque, il ne savait pas quel esprit l'inspirait, aussi lui donna-t-il 29 noms et titres différents. Ce n'est que plus tard à Médine qu'il entendit des Juifs que l'ange de la révélation de l'Ancien Testament s'appelait Jibril (Gabriel). Muhammad appliqua alors ce nom à l'esprit qui lui apparut (Sourate al-Najm 53:1-18).
Et qui plus est, le Père de Jésus-Christ n'a pas inspiré à Muhammad la croyance selon laquelle Son Fils Jésus n'est pas mort sur la croix quand Lui, Dieu en personne, était «en Christ», réconciliant le monde avec lui-même (2 Corinthiens 5:18-21). Ce n'est pas le vrai dieu qui parla à Muhammad, mais un esprit impur qui se fit passer pour Allah. Alors que les musulmans s'en tiennent à la croyance selon laquelle Muhammad était un prophète du vrai Dieu, nous devons affirmer qu'il était le médium d'un esprit impur et la victime d'une tromperie. Les citoyens de La Mecque ont émis la même suspicion avant d'être gagnés à l'Islam (Sourate Younus 10:2; al-Hijr 15:15; al-Isrâ’ 17:47-49; al-Furqân 25:8; al-Sâffât 37:36; Sâd 38:4; al-Hadîd 44:2; al-Hâqqa 69:42-43; al-Takwîr 81:22-25).
Les «versets sataniques» (qui n'ont pas été inventés par Salman Rushdie) se trouvent dans le Coran depuis le début (Sourate al-Najm 53:10-22). Ils apparaissent assez étrangement, après un compte-rendu sur l'esprit de la révélation qui a inspire Muhammad. Selon Muhammad lui-même, ces versets ont été inspirés par Satan et il les a rejetés plus tard (Sourate al-Hajj 22:52-53). Il a déclaré que tous les prophètes ont été tentés par Satan. Mais Allah aurait effacé plus tard de telles inspirations démoniaques par de meilleures révélations venant de lui. Cependant, selon les lois de l'Ancien Testament, Muhammad aurait dû être tué immédiatement après avoir fait ces faux prophètes (Lévitique 20:27; Deutéronome 18:9-13, 20; Jérémie 14:13-15). Il n' a pas été capable de faire la différence entre la voix de Satan et la voix de Dieu. Mais si Muhammad a été une fois incapable de faire la différence entre les révélations de Dieu et les murmures de Satan, il est alors possible qu'il y ait dans le Coran beaucoup plus de versets d'origine satanique. La Sourate des démons ou des Djinns (Sourate al-Djinn 72:1-15) présente cette sorte de révélation dans un sermon des esprit qui ont accepté l'Islam et sont devenus musulmans. Selon les enseignements de l'Islam, non seulement les hommes, mais les esprits aussi sont musulmans. La Sourate al-Ahqâf 46:29-32, déclare qu'ils influençaient les hommes dans les domaines qu'ils contrôlent pour leur enlever toute résistance face à l'Islam.
Celui qui veut évangéliser les musulmans doit reconnaître ce que l'apôtre Paul écrivit à la communauté d'Éphèse, il y a 1950 ans:
«Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance ... Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits de mal dans le monde céleste» ( Éphésiens 6:10, 12).
Quiconque pense qu'il n'a pas besoin de prendre cette exhortation de l'apôtre Paul à cœur ne devrait pas être surpris si lui-même et son équipe souffrent physiquement, moralement et spirituellement dans leur travail.
Résumé: Nous soulignions que c'est une erreur que de croire la fable humaniste du passé selon laquelle l'Islam est une religion du vrai Dieu.
De plus, l'Islam est une tentation pour tous et une puissance satanique du plus haut niveau qu'on ne peut pas vaincre de façon rationnelle ou au moyen d'une bonne planification. Tous les chrétiens doivent se repentir, mettre de côté les syncrétismes et revenir aux réalités et aux pouvoirs bibliques. Quelqu'un pourrait objecter en disant que l'Islam est une religion mondiale d'une grande puissance qui est pratiquée par 1,3 milliards de personnes. A cela nous répondrons que plus il y a des grains de vérité dans un mensonge, plus ce mensonge devient solide. Mais le principe de base reste destructif. L'Islam contient un certain nombre d'idées bibliques tirées de l'Ancien et du Nouveau Testaments et qui constituent environ les deux tiers du Coran. Mais le principe de base de l'Islam est le rejet permanent du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
De ce fait, l'esprit qui a révèlé l'Islam tombe sous le verdict que l'apôtre Paul a écrit aux Galates: «Eh bien, si quelqu'un même nous, même un ange du ciel-vous annonçait un message différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit!» (Galates 1:8).
L'esprit qui a inspiré Muhammad 600 ans après la mort de Christ n'a pas confirmé l'Evangile et n'était pas prêt à se soumettre à la seigneurie de Jésus ressuscite. Muhammad a apporté une religion qui ramène les hommes sous la loi et qui est bâtie sur la justification par les œuvres et tombe donc sous le jugement de Dieu. Sachant cela, nous devons affirmer clairement que la malédiction prononcée par l'apôtre Paul ne frappe pas un musulman en tant qu'individu, mais plutôt l'esprit qui a révèlé l'Islam.
1.04.2 - Comment pouvons-nous évangéliser les musulmans aujourd'hui?
a) Quiconque a reconnu que l'Islam est une puissance occulte devrait d'abord se mettre personnellement ainsi que sa famille et ses collaborateurs sous la protection du sang de Jésus.
Personne, en se basant sur ses propres forces, ne peut-être utile ou capable pour l'évangélisation parmi les musulmans. S'il faut s'en tenir à la nature humaine, nous ne sommes pas meilleurs qu'eux. Nous devons nous placer sur le même pied d'égalité que les musulmans et ne pas chercher à les convertir en les regardant de haut. Ce qui nous a été offert n'a pas été fondé en dehors de la grâce de Dieu. Ce n'est qu’à travers l'humilité et la repentance que nous recevons de notre seigneur Jésus-Christ le droit et la puissance de faire le travail missionnaire.
Quand les serviteurs du Seigneur se sont trouvés devant une difficulté insurmontable, ils ont dit: «Frères, repentons-nous d'abord, confessons tous nos péchés et erreurs connus devant le Seigneur, et réparons autant que faire se peut le mal que nous avons fait.» Nous devons ensuite nous réunir quotidiennement ou aussi souvent que possible pour prier et demander la victoire, la puissance ainsi que les fruits au nom de Jésus. Son pardon nous est accordé en tant qu'équipe quand nous nous humilions et pardonnons à chacun tout ce qu'il a fait en cas de querelle ou de haine parmi les collaborateurs d'une mission ou d'une communauté. Nous devons faire tout ce qui est possible pour maintenir la paix dans l'équipe, dans la famille ou dans l'église. Si nous ne prions pas continuellement pour que le Saint-Esprit nous brise, nous purifie et nous sanctifie d'abord, nous ne devrions pas commencer à travail parmi les musulmans. L'affirmation de Martin Luther selon laquelle la vie d'un chrétien doit être une continuelle repentance est particulièrement pertinente dans l'évangélisation des musulmans. Le Seigneur Jésus ne peut travailler à travers nous que lorsque nous sommes brisés.
b) Quand nous nous réunissions régulièrement pour prier nous avons le privilège de demander humblement que le Saint-Esprit dirige toutes nos pensées, tous nos plans et travaux (Romains 8:14-15). La croyance en la direction du Saint-Esprit dans chaque détail est plus importante que toute planification, tout don ou toute rédaction de livre. Le travail missionnaire ne peut jamais se réduire à notre effort; c'est plutôt l'œuvre de Dieu. Au mieux nous ne sommes que des aides et des apprentis.
c) Nous avons trouvé utile de demander au Seigneur le contact avec les musulmans dont le cœur est ouvert à l'Evangile. Environ 5% de tous les musulmans sont insatisfaits de l'Islam parce qu'ils se rendent compte du fossé entre les paroles et les actes dans leur culture. Plusieurs parmi eux ont étudié le Coran avec ses contradictions et ses prescriptions inhumaines et ont commencé à se poser des questions au sujet de ce qu'ils ont trouve. D'innombrables musulmans ont dit: «Si l'Islam ressemble à ce que Khomeiny a propagé ou à ce que les fondamentalistes font en Algérie et en Egypte, alors nous ne voulons plus être musulmans!» Khomeiny a été cependant, probablement l'un des musulmans les plus honnêtes, car il a vécu ce que le Coran enseigne. Des milliers de musulmans en Iran et hors d'Iran sont devenus chrétiens par réaction au fondamentalisme de Khomeiny. Prions donc que nos yeux soient ouverts pour nous permettre de reconnaître ces musulmans qui sont à la recherche d'une religion meilleure.
d) Bien sur, nous ne pouvons pas parler sans arrêt à une personne en quête de salut. Nous ne devons pas essayer de la convertir rapidement. Il faut apprendre à l'écouter et lui demander d'où elle vient, ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent. Il n'est pas difficile de discuter de sujets tels que le ciel et l'enfer, Abraham et Moise, Dieu et Christ, avec des personnes en situation de recherche, tant que nous n'essayons pas de leur prouver la divinité de Jésus ou sa crucifixion. Il nous faut d'abord évaluer leurs pensées et le niveau de leur spiritualité. Notre devoir est d'apprendre à écouter le cœur du musulman.
e) Une fois que nous aurons posé le diagnostic sur l'état spirituel de la personne, nous devrons demander à Dieu les mots justes pour lui parler plutôt que de lui sortir des formules toutes préparées. Rester à l'écoute du Père de Jésus-Christ dans nos cœurs est d'une importance capitale dans le travail d'évangélisation et prier pour recevoir les mots justes confèrent autorité, force et sagesse.
Souvent, un témoignage pratique sur ce que Jésus a fait pour nous est une base pour aller plus loin dans la conversion sur le péché chez les musulmans (Esaïe 53:4-12) et permet d'expliquer la mort vicariale de Christ sans mentionner le Fils de Dieu et la croix trop tôt dans la conversion (Jean 1:29). Cela peut mener à l'Agneau de Dieu qui est même préfigure par le grand sacrifice vicarial dans la Sourate al-Sâffât 37:103-107, quand le fils d'Abraham n'a pas été accepté comme sacrifice.
Jean 17:3 donne à un musulman la possibilité d'approcher la Trinité ainsi que le secret de la vie éternelle, tandis que l'apparition de Jésus à Pathmos témoigne de la gloire du Fils de l'Homme ressuscité (Apocalypse 1:12-18). Puisque le musulman situe généralement sa pensée dans le cadre de la loi, l'histoire de Jésus et de la femme adultère (Jean 8:1-11) a déjà poussé plusieurs d'entre eux à la repentance. Aimer ses ennemis au lieu de se venger d'eux vainc l'attitude du musulman au sujet de la loi (Matthieu 5:44), tandis que les béatitudes produisent en lui l'espoir et le réconfort (Matthieu 5:3-12).
Il est d'une importance capitale de leur faire apprendre ces passages par cœur, car chez des nombreux musulmans, les pensées vont du cœur vers la tête et non dans le sens contraire. Nous devons changer et adapter notre façon de penser à la leur.
f) Dans son commentaire sur le troisième article du symbole des apôtres, Martin Luther a aussi donné la clé de l'œuvre missionnaire parmi les musulmans. Nous voyons la réalité de l'inspiration divine dans ses paroles: «Je crois que je ne peux pas, par ma propre raison ou ma propre force, croire en Jésus-Christ mon Seigneur ou venir à Lui; mais le Saint-Esprit m'a appelé par l'Evangile, m'a éclairé par Ses dons, m'a sanctifié et m'a gardé dans la vraie foi ...»
Faire pression sur une âme en quête de salut ne marche pas! De même que l'Esprit Saint plana sur le chaos au commencement de la création jusqu'a ce que dieu dise: «Que la lumière soit!», nous devons de même demander au Saint-Esprit de couvrir tout musulman en cette période de début des choses jusqu'a ce que Jésus puisse dire: «Que la lumière soit! Et la lumière fut!» (Genèse 1:2-3; Jean 1:12; 8:34 et 36; 10:27-30).
g) L'expérience nous a enseigné que chaque ouvrier parmi les musulmans doit apprendre à répondre de façon sage à trois objections:
- Le rejet de l'unité de la sainte Trinité parce que l'idée que Dieu soit Père et qu'Il ait un Fils leur paraît offensante.
- L'historicité de la crucifixion de Christ est niée. Chaque évangéliste parmi les musulmans doit prier pour savoir expliquer ce sujet d'importance capitale en s'inspirant des livres de l'Ancien Testament et des sources profanes.
- L'accusation selon laquelle la Bible est falsifiée empêche les musulmans de se fier à tout ce que les chrétiens disent au sujet de l'Evangile. Nous devons réveiller leur foi en leur lisant les livres de la Bible si nous voulons qu'ils croient en Christ.
- Les différences principales à vaincre ne sont pas la Trinité, la croix et la falsification de la Bible, mais toute l'image de Dieu. Un musulman doit comprendre que Dieu est amour. Il doit oser croire que le Tout Puissant est son Père qui l'aime et le connaît. Il veut le sauver du jugement et de l'enfer. Il doit savoir que Dieu n'est pas un despote mais qu'Il prend soin de lui personnellement. Son esprit doit être lavé par une nouvelle compréhension de Dieu.
h) Celui qui parle aux musulmans se rendra rapidement compte de son manque de compréhension et de connaissance de leur culture et de leur religion. Ce serait une erreur que d'évangéliser un musulman comme on le fait pour un athée ou un chrétien de nom. Il a d'autres modes de pensées, d'autres valeurs et d'autres voies d'accès à la foi. Pour lui, la parole qui suit se vérifie souvent: «Goûtez et constatez que l'Eternel est bon!» (Psaumes 34:9), ce qui signifie exercer envers lui l'hospitalité, l'inviter aux repas, lui témoigner de l'amitié.
Celui qui, en tant qu'individu ou communauté, veut amener les musulmans à s'habituer à l'Evangile doit s'investir dans une collection de livres, de cassettes audio et vidéo, si possible en diverses langues, de sorte que les musulmans puissent lire l'Evangile et des livres utiles dans leur langue maternelle. Il en existe une vaste et bonne collection.
i) Lorsqu'une Dénomination ou une branche régionale d'une Dénomination a entendu et accepte l'appel de Jésus pour l'évangélisation des musulmans et veut s'y mettre, elle doit engager un chrétien converti expérimenté comme évangéliste, pasteur ou conseiller à mi-temps ou à plein temps. S'il n'a pas encore reçu la formation, il doit être envoyé dans une école biblique pour la recevoir. Les occidentaux ne comprendront jamais complètement les musulmans, même s'ils vivent avec eux pendant des années, les aiment et les respectent.
Les associations d'églises doivent avoir un budget pour l'œuvre missionnaire parmi les musulmans de leur région. Cet investissement est rentable à travers la vitalité spirituelle qu'elle communique aux membres engagés dans la prière. Les communautés qui donnent 50 à 60% de leurs offrandes pour la mission, non pas aux sociétés missionnaires mais directement aux missionnaires qu'elles envoient elles-mêmes sont pleines de vie et d'action. Peut-être devons-nous changer nos budgets sous la direction du Saint-Esprit.
1.04.3 - Voulons-nous réellement évangéliser les musulmans?
Les émotions tombent rapidement; l'enthousiasme ne dure pas longtemps. Quand Jésus-Christ appelle, le Saint-Esprit commence à mobiliser le cœur et la volonté de la personne appelée. Là où il y a de la volonté, il y a le moyen. Nous demandons encore une fois:avez-vous réellement été appelé à faire un travail d'évangélisation parmi les musulmans? Remettez cette décision entre les mains de Jésus pour qu'Il la rende féconde, pour qu'Il puisse vous guider du début jusqu’à la fin. C'est alors que les échecs, les déceptions, les erreurs et l'opposition passeront au second plan. Seul l'ordre de Jésus a de la valeur: allez vers vos voisins musulmans, vos collègues ou condisciples, priez pour eux, saluez-les, demandez au Seigneur des contacts et de la sagesse. Trouvez des croyants ayant la même préoccupation que vous et demandez à Jésus, par-dessus tout, la constitution d'un groupe de prière qui vous donnera de la force.
Le missionnaire à qui le Seigneur a donné des partenaires en prière fidèles tiendra le coup pendant longtemps, qu'il travaille chez lui ou à l'étranger. Il produira plus de fruit et recevra la sagesse et l'inspiration nécessaires.
Si nous ne faisons pas le travail missionnaire parmi les musulmans, ils le feront parmi nous! Les dirigeants des centres islamiques en occident se sont rendus compte que de nombreux travailleurs et étudiants musulmans représentent un potentiel pour gagner les chrétiens libéraux et évangéliques dans leur propre pays. Les mariages inter-religieux se sont révèlés comme l'une des méthodes missionnaires islamiques les plus efficaces. Dans certains pays occidentaux, plus des deux-tiers des personnes converties à l'Islam sont des anciens chrétiens mariés à des musulmans et qui se sont islamisés par amour pour leur conjoint. Cela ne devrait-il pas interpeller ceux d'entre nous qui dirigent des communautés pour qu'ils se repentent?
La croissance de l'Islam dans le monde est due principalement à l'explosion démographique. Après que Muhammad eût perdu environ 70 musulmans à la bataille de Uhud, il devait trouver le moyen de s'occuper de leurs veuves et de leurs orphelins. Il encourage donc ses guerriers par ces mots: «Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de n'être pas juste avec celles-ci, alors une seule» (Sourate al-Nisâ’ 4:3). Ces musulmans suivirent cette «révélation» avec enthousiasme et ils restent encore fermement attachés à ce privilège.
Depuis que les concepts modernes d'hygiène et de médecine sont entrés dans les pays islamiques au milieu du vingtième siècle, le surplus de naissances a connu une croissance en proportion, de sorte que la population musulmane double aujourd'hui tous les 27 ans. Les chrétiens malgré des réveils missionnaires spectaculaires en Chine, en Indonésie, en Afrique de l'Est et de l'Ouest ne double que tous les 54 ans, parce qu'ils n'ont en moyenne que quelques enfants.
Il y a aujourd'hui 1,3 milliards de musulmans dans le monde. Si Jésus ne revient pas d'ici là, ce nombre va doubler dans 27 ans. Trente millions de nouveaux musulmans naissent chaque année. Les problèmes suscités par les étudiants et travailleurs étrangers en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique ne constituent que l'avant-garde d'une vague croissante d'immigrants qui déferle vers nous. Que les communautés chrétiennes des pays occidentaux se préparent pour des contacts théologiques, sociaux et missionnaires avec l'Islam n'est qu'une question de sagesse et d'autodéfense. Le temps commence à faire défaut. Un pasteur renommé en Allemagne a écrit un livre intitule «La mission ou la mort!» Le titre paraît radical mais c'est l'expression d'une profonde sagesse et de vérité.
Dans la cathédrale de Braunschweig, en Allemagne, se trouve un chandelier énorme à sept branches qui date du temps des premiers empereurs européens ayant vécus il y a plus de mille ans. Ce chandelier a survécu à de nombreuses guerres, périodes de bénédiction, d'impiété, de réveils. La Réforme protestante et le piétisme sont passés sous ses épaisses chandelles. Ce chandelier est le symbole de la patience de Jésus-Christ à l'égard des chrétiens européens. Il n'a pas encore enlevé leur chandelier si elle ne se repentait pas et ne revenait pas à son premier amour. Le champ de mission s'est déplacé dans nos pays chrétiens. Les musulmans vivent à notre porte Entendons-nous l'appel que Jésus-Christ nous lance pour aller à la recherche des musulmans ou continuons-nous à tourner sur nous-mêmes dans les cercles fermées et les routines de nos communautés?
Préparez le chemin du Seigneur
parmi les musulmans
dans nos pays!