2.04 - Le vrai visage d’Allah
2.04.1 - Un esprit antibiblique
L’Islam déclare que le Coran n’a pas été composé par Mohammed; les érudits musulmans refusent le fait évident que 75% des textes du Coran sont des lois et des histoires de l’Ancien Testament, modifiées. Au contraire ils défendent corps et âme la croyance qu’Allah a inspiré et transmis à Mohammed toutes les paroles et commandements que l’on trouve dans le Coran. Chaque lettre du Coran serait parole pure de Dieu, dictée de manière parfaite de la bouche d’Allah.
De ce fait, toutes les affirmations de la Thora et de l’Évangile sont relativisées, et ces deux livres ne peuvent être inspirés d’Allah que dans la mesure où ils concordent avec le Coran. Tous les textes de la Bible qui s’écartent du Coran sont considérés comme faux. Révélation contre révélation? L’Islam se condamne lui-même puisqu’il nie radicalement le Dieu trinitaire.
Rappelons-nous que l’Islam est une religion post-chrétienne. Mohammed a sans aucun doute été confronté au Christ du Nouveau Testament, l’a partiellement accepté, mais aussi a nié certains faits déterminants de sa vie. Le Coran témoigne par exemple de la naissance du Christ par Marie alors qu’elle était encore vierge. Toutefois, il n’a pas été conçu du Saint-Esprit, mais a été créé par la parole de Dieu. Jésus passe pour avoir été un grand prophète qui a fait des miracles puissants, rendu la vue à des aveugles, soigné des malades et ressuscité des morts. Allah l’aurait élevé directement au ciel sans qu’il connût la mort, et il vit aujourd’hui au ciel. Le Christ vivant est donc un dogme de l’Islam! Il est considéré dans ce monde et dans l’au-delà, et reviendra pour juger tous les chrétiens et les juifs qui n’auront pas accepté l’Islam. L’Islam considère donc le Christ comme un prophète particulier, qui a fait durant sa vie des miracles et des actions supérieures à Mohammed. Malgré tous ces honneurs, la divinité du Christ et son œuvre expiatoire sont radicalement rejetées, car selon le Coran Jésus n’a jamais été le Fils de Dieu, et n’a pas été crucifié.
Le Christ du Coran est pour chaque musulman la lunette opaque au travers de laquelle il considère le vrai Christ. La christologie de l’Islam est la fausse mesure avec laquelle les musulmans mesurent notre Sauveur et son salut. Il s’agit pour nous d’examiner le Christ des musulmans, car ce sera lui qui sera le point de départ ou d’arrivée de nombreuses discussions avec nos prochains musulmans.
Étant donné la signification décisive du Christ coranique, il nous faut bien constater que Dieu n’a aucun intérêt à envoyer, 600 ans après la naissance de son Fils unique, l’ange Gabriel dans les déserts de la Mecque et de Médine pour prouver à Mohammed qu’il n’a, lui le Dieu vivant, pas de Fils! Et il n’est pas possible que le Père de notre Seigneur Jésus-Christ nie la réalité historique de la crucifixion puisque son Fils est né pour porter à la croix le péché du monde. Si l’Islam affirme sans réserve que Mohammed a reçu de réelles révélations, il a donc dû s’agir d’un autre esprit, manifestement faux, qui l’a inspiré, et non le Saint-Esprit. En effet, Dieu ne ment pas.
Le Nouveau Testament nous indique clairement comment considérer l’Islam, Jean nous déclarant dans sa lettre: ”Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair n’est pas de Dieu” (cf. 1 Jean 2:18-23 et 4:1-6). Il nous faut donc reconnaître en toute humilité que l’esprit de l’Islam est un esprit antichrétien. Mohammed a certes entendu beaucoup de choses concernant Jésus, mais il s’est décidé contre le Fils de Dieu crucifié.
Ceci nous conduit à une seconde conclusion, à savoir que l’esprit qui s’intitule Allah et qui a inspiré Mohammed n’est pas le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Il s’agit bien au contraire d’un esprit de mensonge qui a mis sur son visage le masque du vieux nom arabe pour Dieu: Allah, et qui prétend être Dieu alors qu’il ne l’est pas. Allah dans l’Islam n’est finalement qu’un esprit impur de Satan, qui détient ainsi jusqu’à nos jours un grand pouvoir sous un habit religieux.
2.04.2 - L’Islam – une possession collective
Il faut répéter que l’Islam peut produire une profonde religiosité en ceux qui y adhèrent. Il est une religion d’adoration, de justification par les œuvres et de don de soi. D’innombrables musulmans sont tombés au cours de l’histoire dans des guerres saintes alors qu’ils voulaient porter le nom d’Allah au monde.
Le zèle religieux ne peut cependant sauver personne, comme le dit l’Évangile: ”Qui croit au Fils a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3:36). L’Islam rejette le Fils de Dieu, et se place ainsi hors de la vérité. L’Islam n’est pas un chemin qui conduit à Dieu, puisque seul Jésus-Christ est le chemin (Jean 14:6).
De tels faits devraient amener chaque chrétien à la mission, en particulier parmi les musulmans. Somes-nous devenus une chrétienté qui se suffit à elle-même, et pouvons-nous ne pas être émus à l’endroit de la détresse spirituelle des 1500 millions de musulmans? Celui qui n’a pas la possibilité de s’envoler pour un pays musulman à des fins de témoignage, a la possibilité de prier pour des musulmans, peut soutenir des frères et sœurs actifs auprès des musulmans, ou peut manifester de l’amour à l’endroit d’immigrés ou étudiants musulmans chez nous.
S’il n’y a de nos jours que très peu de jeunes et moins jeunes dans le champ missionnaire, il y a lieu de s’interroger dans nos communautés. Biens plus, si la sollicitude missionnaire est inexistante chez les enfants de Dieu, il faut se demander si nous nous sommes véritablement convertis et avons connu la nouvelle naissance au sein de nos communautés.
Le Seigneur est toujours à l’œuvre pour chercher et sauver ce qui est perdu. L’Église y est-t-elle sensible ou non? Sommes-nous prêts à répondre, suite à une conversion authentique: ”Me voici, envoie-moi!” (Esaïe: 6:8)
Outre les missions traditionnelles et celles des Églises nationales, il existe aujourd’hui des possibilités réelles pour des étudiants, professionnels ou touristes d’amener le Christ vivant dans beaucoup de régions où les portes furent fermées jusqu’à ce jour.
Chaque spécialiste a la possibilité d’exercer sa profession dans un pays pétrolier, par exemple, et d’y travailler tout en témoignant de sa foi. La question reste de savoir s’il se laisse interpeller pour ce service auprès de musulmans, s’il accepte de s’y préparer et s’il est disposé à y être envoyé par Christ. La mission sous forme de profession est en particulier un défi spirituel pour chaque jeune croyant!
Toutefois, chaque personne qui envisage un tel service doit être consciente que l’Islam ne peut supporter la mission chrétienne. Elle est à ce titre interdite dans la plupart des pays où l’Islam est religion d’État. Rappelons que l’Islam n’est pas seulement une religion mais tout un système de pensée. Celui qui évangélise explicitement des musulmans dans un pays musulman commet un délit à l’égard du pays où il se trouve, et court le risque d’être puni. Mais n’avons-nous pas à obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes?
Parallèlement, le champ de mission est venu chez nous: plus de 10 millions de musulmans vivent, travaillent et étudient de nos jours en Europe et aux États-Unis. Qui leur parle du Christ? Qui les accompagne dans leurs problèmes? Qui les invite à manger (Luc 14:12-14)? Qui prie pour nos immigrés? Nos prières sont la mesure de notre amour! Celui qui ne connaît pas leur langue peut obtenir sans autre des écrits et cassettes dans divers centres de diffusion chrétiens.
Chaque personne qui veut toucher un musulman au nom de Jésus-Christ réalisera rapidement que le refus de l’Évangile s’accompagne d’un endurcissement de la conscience. En effet, tous les musulmans sont ”vaccinés” dès l’enfance contre la foi au Christ véritable; l’esprit de contradiction du Coran les tient dans une sorte de possession collective. Et il n’est pas possible pour un musulman de venir au Christ sans une intervention directe du Seigneur Jésus.
Dans le monde de l’Islam, nous observons une situation différente à celle qui existe dans les pays où le message de Christ n’existait pas encore lorsque leurs religions et cultes sont apparus: d’où la nécessité qu’un converti de l’Islam soit délivré complètement de l’esprit musulman, y compris de ses aspects pratiques pour revêtir Christ. S’il ne le fait pas intégralement, sa situation de schizophrénie le fera immanquablement retomber, un jour ou l’autre dans l’Islam.
Chaque chrétien qui veut servir parmi les musulmans doit d’abord s’examiner attentivement, afin de voir si le Seigneur l’appelle personnellement dans ce champ-là. L’élan d’un moment ou un coup de cœur ne mènent pas loin. Nous n’avons pas à combattre avec la chair et le sang, mais avec les royaumes et les puissances de ce monde. Jésus seul est notre bouclier et notre force, et lui seul peut produire du fruit qui demeure. C’est la raison pour laquelle chaque missionnaire parmi les musulmans doit vivre dans une consécration totale au Christ crucifié, qui mènera ses serviteurs où et comme bon lui semblera. Il n’est pas possible de mener une vie mondaine tout en voulant servir auprès des musulmans. Renoncer à ses droits, accomplir son devoir, comme le Seigneur qui disait: ”Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs” (Matthieu 20:28).
2.04.3 - Pression croissante sur les Églises et persécutions des convertis
Partout où il existe des Églises chrétiennes dans des pays musulmans, issues du christianisme primitif et s’étant maintenues malgré de nombreuses persécutions, le renforcement de l’Islam exerce une pression toujours plus accrue sur ces chrétiens dans leurs propres pays. C’est par milliers qu’ils émigrent aujourd’hui d’Irak, de Syrie, de Jordanie, d’Israël, d’Égypte et d’ailleurs, car ils n’ont plus de perspectives pour eux-mêmes et leurs enfants chez eux. Lorsque surviennent des troubles politiques, les chrétiens sont régulièrement soupçonnés de vouloir créer des États indépendants dans ces pays. Plusieurs ont été mis en prison, comme ce fut le cas en Égypte en 1981, où 8 évêques de l’Église copte ont été enfermés avec 50 autres religieux et laïcs. En 1979, un nombre semblable de croyants irakiens ont pareillement pris le chemin des geôles.
C’est vrai qu’il y a aussi des mouvements qui se réclament du christianisme qui ont pris les armes, comme au Liban, afin de conserver leur identité et ne pas devenir des citoyens de deuxième ou de troisième catégorie, comme ce fut le cas pendant 1300 ans au Proche-Orient.
”Nous devons préparer nos communautés à souffrir”, ce sont là les mots d’un ancien d’une petite communauté du Maroc en regard de l’évolution politique au Maroc. Il avait déjà passé 6 mois en prison en raison de sa foi.
Il faut cependant distinguer entre les chrétiens d’origine, qui appartiennent dès leur naissance à une Église traditionnelle, et dont Mohammed tolérait l’existence parce que étaient ”gens du livre”, et entre les chrétiens qui se sont convertis de l’Islam. Pour ces derniers, il n’y a pas de pardon: ils doivent mourir, car Allah ne peut laisser échapper quiconque lui était soumis. Malgré tout, plusieurs pays islamiques ont vu naître des groupes de maison de convertis, ou des communautés souterraines, notamment permis par le courant libéral occidental et dont les pensées progressistes ont touché plusieurs musulmans. Il arrive aussi que des situations de famille particulières permettent que tel ou tel membre devienne chrétien. Plus exceptionnellement, il peut arriver que des familles entières adhèrent à la foi chrétienne.
Ceci n’exclut pas que de telles cellules chrétiennes peuvent connaître la persécution, tant de la part de l’État, que de la part de groupes fanatiques, dès que leur existence est connue. Il est à prévoir que les convertis de l’Islam connaîtront à l’avenir plus de dangers, étant donné les succès présents de l’Islam. Et si les Églises existantes connaissent une pression accrue, il ne faut pas s’attendre à plus de tolérance à l’endroit des convertis de l’Islam. Il pourront par exemple recevoir de la part d’un cheik la possibilité légale de revenir à l’Islam, faute de quoi l’État devra les éliminer. Ce sont là les termes d’un projet de loi égyptien qui a failli à plusieurs reprises entrer en vigueur, mais a jusqu’ici échoué grâce à l’attitude libérale de plusieurs musulmans de ce pays.
Il est bon de rappeler ici les mots de Jésus exprimés dans Jean 15:21 – 16:4: ”Ils vous feront toutes ces choses, car ils n’ont connu ni moi ni mon Père. Ils pensent plaire à ”Allah” en vous tuant, mais en vérité ils n’agissent pas contre vous, mais directement contre moi et contre le Père.” En effet, devant Damas, Christ n’a pas dit à Paul: ”Pourquoi persécutes–tu mon Église”, mais bien plutôt: ”Pourquoi me persécutes-tu?” C’est là une grande consolation pour tous les anciens musulmans de savoir qu’ils ne sont pas seuls, mais que Christ souffre avec eux tout en donnant à chacun de ses serviteurs persécutés les forces nécessaires pour marcher.
L’esprit qui a rejeté Christ voici 2000 ans en le mettant en croix est vivant aujourd’hui dans l’Islam: Il nie le crucifié et combat tous ceux qui ont été justifiés par lui. Certes, répétons-le encore une fois, un musulman pratiquant croit vraiment adorer le vrai Dieu et le servir. En Christ nous savons cependant que le Dieu de l’Islam n’est pas le vrai Dieu, mais un esprit d’égarement démoniaque qui tient prisonnier un sixième de la population de cette Terre. Jésus-Christ aime chaque musulman, et est à même de chasser des démons par le geste d’un doigt. Il existe donc un espoir pour chaque musulman:
”SI DONC LE FILS VOUS AFFRANCHIT,
VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES”
(Jean 8:36).