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A. La Lèpre dans la Bible: L’Ancien Testament
Dans l’Ancien Testament, le terme hébreu pour lèpre était utilisé pour indiquer un certain nombre de maladies cutanées caractérisées par différentes sortes de lésions et associées à des symptômes, tels que la perte des cheveux, l’engourdissement, les plaies et les ulcères. Ces signes étaient associés à des difformités qui s’installaient au fur et à mesure que la maladie progressait, comme la disparition du nez, l’atrophie des mains, le gonflement des pieds, la perte des doigts et des orteils, etc. Autrefois, le malade ne bénéficiait d’aucun moyen pour traiter correctement la lèpre, et son visage prenait une apparence terrifiante.
A l’époque, on confondait la lèpre avec différentes affections cutanées, telles que le psoriasis (Lévitique 13:13). De même, la lèpre sur les vêtements (Lévitique 13:47ss.) et la lèpre sur les maisons (Lévitique 14:34ss.) peut désigner une espèce de moisissure s’attaquant aux vêtements, au lin et aux murs des maisons.
Puisque les victimes de la lèpre étaient considérées impures, un simple contact avec elles souillait la personne saine. Les lépreux étaient par conséquent isolés, séparés de leur famille, de leurs amis et de la société. En général, ils vivaient en groupes à l’extérieur des villes et, à une certaine époque, dans des grottes. Ils vivaient de la mendicité. Ils devaient porter des vêtements déchirés, ne pas se peigner et se couvrir la lèvre supérieure d’un chiffon. De plus, ils devaient crier "Impur, impur!" et faire sonner une clochette en marchant dans les rues pour avertir les autres de leur présence et les préserver de toute souillure (Lévitique 13:45,46). Ceux qui enfreignaient les règles étaient punis.