Previous Chapter -- Next Chapter
a) Opposition Croissante face à Jésus le Messie
Dans les chapitres précédents, nous avons donné des exemples des miracles de guérison accomplis par Jésus. Dans le dernier chapitre, nous avons mentionné qu’Il a même ramené des morts à la vie. Vous vous souvenez sans doute des nombreuses œuvres de Jésus prouvant qu’Il avait le contrôle de tout.
Nous aurions tendance à penser que tous se réjouissaient de pouvoir vivre ces instants et être les témoins de tels miracles. Comment ne pas L’accueillir en effet, Lui ce simple charpentier, l’un des leurs, qui se mêlait si volontiers à eux, les comprenait et se préoccupait de leurs besoins! Et de plus, Il avait une telle puissance et une si grande facilité d’expression!
Malheureusement, certains ne pensaient pas ainsi. La présence de Jésus ne leur procurait aucune joie; ils étaient indifférents ou s’opposaient violemment à Lui. Même des membres de Sa famille se posaient des questions à Son sujet et au sujet de Ses activités (Marc 3:20-34). Un jour, après avoir chassé un démon d’un homme, Jésus a été prié de partir car les habitants de la région avaient peur de Lui (Marc 5:1-20). Une autre fois, après avoir nourri miraculeusement une grande foule, Jésus a dit aux personnes présentes qu’elles avaient besoin de Lui, le Pain de Vie, pour leur cœur plus que du pain pour leur ventre, provoquant ainsi une forte baisse d’intérêt de la part de la foule. Ils voulaient un messie, un roi, un fils de l’épée, qui viendrait à bout de tous leurs ennemis, subviendrait à tous leurs besoins et leur faciliterait la vie.
Tout en reconnaissant que Jésus accomplissait des miracles, les chefs juifs mettaient en doute Ses qualifications à être le Messie, le roi des Enfants d’Israël. Ils l’accusaient d’enfreindre la sainte loi de Dieu, et en particulier d’enfreindre le sabbat, le jour du repos, même s’Il ne faisait que guérir des gens ce jour-là. Certains ont laissé entendre qu’Il chassait les démons des gens avec l’aide du diable. Ils Le critiquaient car Il se mêlait aux pécheurs, aux gens de mauvaise réputation. Ils L’accusaient de blasphème lorsqu’Il pardonnait les péchés. Ses affirmations sur Sa relation unique avec Dieu les mettaient en colère. En fait, ils n’aimaient pas Sa popularité auprès des gens ordinaires, Le considérant comme une menace pour leur domination et leur pouvoir, quelqu’un qu’il valait mieux avoir mort que vif. Non, Jésus ne pouvait pas être leur Messie! C’était une fausse alerte et aussi un homme dangereux.
Il est étonnant de lire dans les Saintes Ecritures que c’est après la résurrection de Lazare que les chefs juifs prennent leurs dispositions pour la mort de Jésus.
“Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation… Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.” (Jean 11:47,48,53)
Peu après, lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, les chefs confirment leur décision d’agir contre Jésus. Jésus devine leur intention et dit ces paroles étonnantes aux deux visiteurs païens venus Le rencontrer:
“Jésus leur répondit: L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je? Père, délivre-moi de cette heure? Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure.” (Jean 12:23-27)
“L’heure est venue…” L’heure! Quelle heure? L’heure de Jésus, l’heure du Père céleste: ce laps de temps dans l’histoire au cours duquel Dieu a révélé de manière vivante – et étrange – Son remède contre toutes les maladies de ce monde.