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c) La Croix de Jésus le Messie: La Révélation Suprême de l’Amour de Dieu
La Sainte Bible révèle que la justice et l’amour de Dieu sont les deux éléments qui ont motivé la croix du Messie. Les passages suivants de l’Ecriture illustrent l’amour de Dieu pour l’humanité, qui aboutit à la croix du Messie:
Selon les Ecritures, Jésus Lui-même a annoncé à Ses disciples qu’Il devait souffrir, mourir et ensuite ressusciter: “Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir; et, trois jours après, il ressuscitera.” (Marc 10:33,34)
Peu après cette prophétie, il a expliqué pourquoi il devait endurer une telle souffrance: “Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.” (Marc 10:45)
Il est aussi vital de comprendre que Jésus Lui-même n’a pas prophétisé et décidé arbitrairement ce qui devait arriver. En fait, il était toujours conscient que les prophètes d’autrefois avaient préparé le cadre de Son ministère, comme par exemple le grand prophète Esaïe qui a écrit:
“Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous… Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables.” (Esaïe 53:4-6, 12c; voir Appendice 3)
Nous pourrions cependant remettre en question le besoin d’une telle souffrance et d’un amour si chèrement payé. Pour saisir un tant soit peu ce besoin critique, imaginez un enfant en train de se noyer qui supplie sa maman de venir à son secours. Mais sa mère l’avait averti de nombreuses fois d’être prudent au bord de l’eau profonde et il avait continuellement refusé d’écouter ses avertissements. L’arrogance et le comportement rebelle de l’enfant ne créent-ils pas de fortes tensions dans le cœur de la mère? Pourquoi ne pas simplement abandonner le garnement ingrat et désobéissant, le désavouer, et le laisser se noyer, victime de sa propre folie! Non, son instinct maternel va plutôt la pousser à sauver son enfant et donc, espérons-le, à changer le cœur de son enfant – même si elle doit se noyer pour le sauver. L’enfant, ayant expérimenté l’amour sacrificiel de sa mère, ne commencera-t-il pas à comprendre? Son cœur endurci ne commencera-t-il pas à s’adoucir, sa rébellion à faire place à l’obéissance et sa vie à changer?
Ainsi le récit biblique du salut de Dieu est essentiellement un récit de délivrance: Dieu qui délivre une humanité arrogante, désobéissante et rebelle, dont vous et moi. La tâche est si immense et complexe que Lui seul peut nous sauver, nous pardonner, nous guérir et nous changer. Lui seul peut porter les fardeaux de chacun, ce fardeau que personne n’est capable de porter à la place d’un autre ni même pour lui-même. Lui seul peut payer la dette que nous avons contractée. Lui seul peut subir la punition que nous avons méritée pour nos péchés. Lui seul peut détruire l’inimitié que nous avons créée entre Lui et nous par nos péchés.
En effet, Dieu seul peut délivrer l’humanité. Et Dieu seul a délivré l’humanité des forces du péché, de la mort, du diable et de l’enfer. "Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même…" (2 Corinthiens 5:19). En Jésus le Messie, Dieu a non seulement envoyé un prophète dans ce monde, Il est venu Lui-même en Jésus, la Parole éternelle de Dieu faite chair. Jésus le Messie, le seul à être sans péché, est le reflet parfait de la justice et de l’amour de Dieu en tant que Parole éternelle de Dieu. Lui seul possède le caractère et la force de faire le travail, de payer le prix. Comme le dit la Bible, Celui qui était riche s’est fait pauvre afin que nous soyons enrichis par Sa pauvreté (2 Corinthiens 8:9) – en comprenant Dieu, Son amour et Sa justice et en expérimentant Son pardon et Sa nouvelle vie. Il a payé le prix, comme le dit la Bible, non pas avec de l’or ou de l’argent mais avec Son précieux sang afin que nous ne soyons plus Ses esclaves désobéissants mais Ses enfants adoptifs et Le servions avec amour comme seuls des enfants peuvent le faire. Il nous a rachetés! (1 Pierre 1:18,19; Galates 4:4-7). Le Messie sans péché est mort afin que nous pécheurs ayons la vie.
Dieu seul peut sauver. Et Dieu seul a sauvé et sauve encore. Mais comment et pourquoi sauve-t-Il? Il ne sauve pas grâce à une simple puissance physique (comme si Dieu avait les plus grands muscles). Il ne sauve pas parce que nous méritons notre salut ou en sommes dignes (puisque, selon la norme de Dieu, nous sommes des pécheurs ayant besoin de Sa grâce). Il nous sauve (en dépit de nous-mêmes) parce qu’Il nous aime ("Dieu a tant aimé le monde…") et par Son saint amour, la plus grande de toutes les puissances. Dieu a le plus grand des cœurs! Dieu est plus grand – plus grand en amour!
Le Messie, en tant que Bon Berger, est devenu l’agneau sacrificiel, "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1:29), afin de sauver Ses brebis. Il enseignait les autres à aimer et à être prêts à mourir; Il pratiquait ce qu’Il enseignait. C’est en effet sur la croix que Jésus le Messie a représenté l’amour de Dieu le plus puissamment et éloquemment.
Vous souvenez-vous des chefs religieux qui se moquaient de Jésus sur la croix? “…Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions!” (Marc 15:31,32)
A vrai dire, les chefs avaient raison de dire que Jésus ne pouvait pas se sauver Lui-même, mais ce n’était certainement pas parce qu’Il n’avait pas la puissance de descendre de la croix. En fait, Il avait la puissance de briser les cordes et les clous et de descendre. Les clous, les cordes, ou toute autre force ne Le retenaient nullement sur cette croix. C’est l’amour et la justice de Dieu qui L’ont maintenu là jusqu’à Sa mort – pour vous et moi aussi.