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F. Une Note Personnelle

Si j’ai été guéri par l’imposition des mains et par les prières ferventes de quelques hommes et femmes, sous la direction des Saintes Ecritures de Dieu (Jacques 5:14-16), pourquoi ceux qui ont un besoin aussi urgent ne devraient-ils pas être guéris? Si une centrale électrique se trouve proche de chez vous et que vous avez besoin de courant, ne profiteriez-vous pas de sa présence et de ses avantages?

Si vous êtes malade ou connaissez quelqu’un de malade, je vous invite à partager les bénédictions dont j’ai moi-même bénéficié et que je chéris. Le but de ce livre était de vous introduire à ce que Dieu a fait dans le passé pour les malades par Jésus le Messie et Son Saint-Esprit et ce qu’Il peut faire pour vous et les autres aujourd’hui. Si vous cherchez la guérison pour vous ou pour quelqu’un d’autre, sachez que Dieu a accordé gracieusement à plusieurs croyants la puissance de guérir les malades au nom de Jésus et a offert une direction appropriée dans Ses Ecritures. Dieu désire que vous aussi soyez saint et Il désire vous amener à vivre une vie sainte et pieuse; Il veut que votre corps soit Son saint temple.

Alors que vous réfléchissez à cette invitation, à votre besoin et à votre réponse, permettez-moi de les remettre à leur vraie place d’après la Bible en vue de votre temps de prière: sachez que la Sainte Bible déclare que Dieu nous sauve par la grâce par la foi en Jésus le Messie. De même, la Bible enseigne que la foi sans les œuvres est morte. Autrement dit, Dieu nous sauve par la foi en Jésus afin que nous fassions des œuvres, et non pas que nous fassions des œuvres afin d’être sauvés. C’est comme un puits; si le puits n’est pas propre, il donne de l’eau sale. Le puits doit d’abord être nettoyé pour pouvoir donner de l’eau propre. Alors seulement fournira-t-il de l’eau pure – et il doit en fournir s’il veut justifier son existence et remplir sa fonction de bénédiction pour le village, c.-à-d. assouvir la soif de chaque individu de la communauté, et même les étrangers de passage.

Ainsi, ce n’est pas une surprise si les récits de guérison de Jésus ne démontrent pas seulement la grâce de Dieu, mais montrent que Jésus s’attendait souvent à ce que les personnes guéries Lui obéissent: le paralytique a été prié de se lever, de prendre son lit et de marcher (Marc 2:11); l’homme à la main sèche d’étendre sa main (Marc 3:5); l’aveugle d’aller laver ses yeux recouverts de boue à la piscine (Jean 9:7). Ils ont fait confiance à Ses promesses, ont obéi et ont été bénis.

Mais était-ce tout ce que Jésus attendait des personnes qu’Il avait guéries? Qu’est-il arrivé après qu’ils aient rejoint leur famille ou communauté respective, en bonne santé et heureux, forts, avec une nouvelle espérance et une nouvelle chance? Souvenez-vous des réponses suivantes de l’Ecriture:

1. Après que Jésus l’ait guérie, la belle-mère du disciple Simon Pierre a commencé à servir Jésus et Ses disciples. (Marc 1:29-31)

2. Quand Jésus a demandé à la femme qui avait été guérie d’une perte de sang de s’expliquer devant la foule, elle l’a fait. (Marc 5:24-34)

3.En traversant le pays des Géraséniens, Jésus a rencontré un homme possédé par un esprit impur et l’en a délivré. Puis Il a dit à l’homme: “Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi.” (Marc 5:19) L’homme a obéi. “Il s'en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent dans l'étonnement.” (Marc 5:20)

4. Ayant retrouvé la vue, l’aveugle guéri a témoigné ouvertement devant les ennemis de Jésus de la manière dont Jésus l’avait guéri, et plus tard il a confessé devant Jésus sa foi en Lui (Jean 9:38; voir Glossaire, Messie.)

Ainsi, comme j’ai saisi l’occasion de vous inviter à prier Dieu de vous guérir, vous ou d’autres, au nom de Jésus et de comprendre les implications de votre prière, de même je vous invite à vous consacrer à Lui après avoir été guéri de votre maladie. Ne gaspillez pas votre nouvelle santé et vitalité dans le péché. Ne gardez pas la bénédiction de Dieu pour vous-même. Remerciez Dieu en parole et en action – aussi devant les autres. Que votre style de vie reflète votre guérison dans votre corps, votre esprit et votre cœur. Et courageusement, tout en étant sensible et plein d’amour, partagez la joie de votre nouvelle vie, votre nouvelle espérance et votre salut, vous rappelant ce qu’il en a coûté à Dieu pour vous guérir et vous racheter par Jésus le Messie.

Et, en fin de compte, quelle que soit votre condition, essayez d’imiter l’attitude de ce grand disciple de Jésus qui, inspiré par l’Esprit de Dieu, a écrit:

“Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie.” (Philippiens 4:11-13)

“Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.” (Romains 12:1-21)

“Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu'il a fait à mon âme. J'ai crié à lui de ma bouche, et la louange a été sur ma langue. Si j'avais conçu l'iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé. Mais Dieu m'a exaucé, Il a été attentif à la voix de ma prière. Béni soit Dieu, qui n'a pas rejeté ma prière, et qui ne m'a pas retiré sa bonté!” (Psaume 66:16-20)