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7.3. Le Christ a guéri l’aveugle et le lépreux, et a donné la vie aux morts

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Ces trois miracles ne sont attribués à personne d'autre dans l'islam. Ils peuvent sembler familiers à un Chrétien, car nous savons, en effet, que le Christ a fait ces choses qui sont racontées dans la Bible, mais comme c'est souvent le cas lorsque des histoires similaires sont incluses dans le Coran, les détails ou parfois même les points principaux de l'histoire sont assez différents. Dans le cas de la résurrection des morts, le Coran ne parle d'aucun des cas auxquels nous pouvons penser, comme Lazare ou le fils de la veuve de Naïn, mais le Coran raconte une histoire tout à fait différente qui ne figure pas du tout dans la Bible. L'histoire qu'il raconte est celle de Jésus lorsqu'il était un petit garçon ; alors qu'il jouait avec d'autres enfants, l'un d'eux en a frappé un autre et l'a tué. Quand l'enfant vit que l'autre garçon était mort, il le laissa tomber sur les genoux de Jésus et s'enfuit. Lorsque les gens sont arrivés, ils ont trouvé Jésus avec du sang sur ses vêtements et l'enfant mort à côté de lui, ils ont donc supposé qu'il l’eût tué. Jésus a été emmené devant le juge où il a dit qu'il ne connaissait pas l'enfant ni même qui l'avait tué. Les gens se sont mis en colère et ont essayé de tuer Jésus. Alors Jésus leur ordonna d'apporter le garçon mort, et quand on lui demanda pourquoi, il répondit "pour que je puisse lui demander qui l'a tué". Ils se demandaient comment il pouvait parler aux morts, mais ils ont quand même apporté le garçon mort. Jésus pria et ressuscita le garçon des morts et lui demanda qui l'avait tué. Le garçon qui avait été ramené à la vie dit à Jésus qui l'avait tué, puis mourut à nouveau.

D'autres histoires du Christ sont racontées bien qu'elles n'apparaissent pas dans le Coran ou les Hadiths. Certains auteurs musulmans affirment même que le Christ a ressuscité Sem, fils de Noé, pour témoigner en sa faveur ; la plupart des histoires de ce genre ne sont acceptées par aucune mesure savante, mais elles sont crues par de nombreux musulmans. C'est le genre d'histoires populaires qui lui auraient été racontées par son esclave Chrétienne Copte Mariam, qui lui avait été offerte par le souverain romain d'Égypte.

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