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D. Notre attitude envers la Maladie et la Souffrance
Alors, comment devrions-nous réagir face à la maladie et à la souffrance? Les possibilités sont nombreuses et variées. Tout d’abord, il y a la possibilité de se rebeller contre Dieu, la protestation de l’individu contre Dieu, comme s’il luttait avec Dieu comme un égal. Puis il y a ceux qui, comprenant l’erreur de l’orgueil humain qui se révolterait contre Dieu, se soumettent docilement à Dieu comme si Dieu leur ordonnait d’être malades et de souffrir pour la seule raison qu’Il les a voulus malades ou souffrants. N’a-t-il pas décidé notre destinée depuis toute éternité? Ne sommes-nous pas incapables de saisir cela et de le changer? Dans tous les cas, pourquoi se soucierait-Il de nous, puisque personne sur terre ne s’inquiète de savoir si nous sommes malades ou en bonne santé, si nous sommes morts ou vivants?
En fait, Dieu ne veut pas que nous soyons malades ou que nous souffrions, parce qu’Il nous aime et prend soin de nous. Mais par contre, il est possible qu’Il permette la maladie ou la souffrance, surtout quand notre style de vie commence à dévier de Sa parfaite volonté et de Son plan pour chacun de nous. Dans de tels cas, Il peut même transformer le malheur de cette maladie ou souffrance en bénédiction afin qu’elle devienne Ses dons au lieu de Ses fléaux. Examinons-nous régulièrement, sondons notre cœur et analysons notre style de vie, les évaluant par rapport à la mesure parfaite de la volonté parfaite de Dieu? Lorsque la discipline de Dieu est appropriée, ne devrions-nous pas Le remercier au lieu de nous rebeller contre Lui ou de nous soumettre simplement à la fatalité? La réponse du disciple de Christ face à la maladie et à la souffrance consiste à faire confiance à Dieu et à se soumettre à Sa volonté, en sachant qu’Il le corrige parce qu’Il l’aime. Et Son assurance? Le disciple sait que son Maître, le Messie, a ouvert le premier la route devant lui, et que Jésus est l’assurance absolue de Dieu que Dieu l’aime et prend soin de lui, quelles que soient les circonstances.
En effet, la résistance de telle ou telle souffrance est une bénédiction pour nous-mêmes et pour tous ceux qui ont expérimenté l’amour de Dieu par Son Saint-Esprit. “… Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.” (Romains 5:3-5)
L’histoire de Job (Ayyub) dans la Sainte Bible donne des leçons précieuses à ceux qui souffrent d’une maladie imméritée (Jacques 5:10-12). La vie de Job est passée des sommets de la prospérité aux profondeurs de l’avilissement. Au travers de la souffrance intense qu’il a endurée tout au long de sa longue descente, il a crié à Dieu dans son malheur, il a persévéré et attendu. En Son temps, Dieu l’a sorti des profondeurs de ses ténèbres spirituelles et lui a donné une foi et une vision nouvelles. Dieu a restauré sa santé, remplacé ses biens et lui a accordé une connaissance plus grande de Lui ainsi qu’une intimité plus profonde. La vie de Job nous impressionne de par sa persévérance, sa foi et son obéissance à la volonté de Dieu!
Combien parmi nous avons vécu la même expérience: notre santé et notre situation ont été restaurées après un temps d’attente, de façon merveilleuse et tout à notre avantage! Faisons confiance au Seigneur et attendons patiemment qu’Il nous accorde Sa grâce au moment où Il le juge opportun, à la fois pour nous et pour Lui. A vrai dire, nous sommes si différents et nos situations le sont tout autant. Pourtant, Dieu comprend chacun de nous et bénit chacun de nous d’une manière différente et personnelle. Dans Sa bonté, nos souffrances ne sont ni illimitées ni inutiles.
Dans le cas de Job, Dieu et Satan étaient tous deux à l’œuvre dans la même situation. Mais ils agissaient selon des motifs différents. Satan essayait de tenter Job de pécher. Mais Dieu voulait éprouver la patience de Job, sa persévérance et sa foi, et prouver sa fidélité à Dieu.
Dieu n’est pas touché par le mal et n’est Lui-même tenté par personne. A vrai dire, il peut permettre la souffrance, mais seulement dans un cadre limité, comme avec Job. La tentation à pécher vient de Satan, et non de Dieu.
“Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort.” (Jacques 1:12-15)
Même dans une telle situation, Dieu offre une sortie de secours: “Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.” (1 Corinthiens 10:13)
Cela se vit dans la prière: “Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.” (Hébreux 4:16)
Dieu peut révéler un jugement personnel au travers de la lecture de Sa Parole: “... Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.” (2 Chroniques 7:14)
Si Dieu ne guérit pas, Sa grâce suffit: “Il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.” (2 Corinthiens 12:9,10)
Une fois que nous acceptons la souffrance et l’avons surmontée, notre foi et notre caractère en ressortent fortifiés. Nous pouvons mieux aider les autres. Car la souffrance forge la foi, l’excellence morale, la perception spirituelle, la patience, la bonté et l’amour qui ne connaît aucune limite: “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction!” (2 Corinthiens 1:3,4)
Certains de mes patients non-chrétiens, surtout les Musulmans, qui traversaient des souffrances aussi douloureuses que les miennes, ont été grandement soulagés d’apprendre comment Dieu m’avait guéri. Ils avaient parfois de la peine à croire que Jésus répondrait un jour à leurs requêtes d’aide et de guérison. J’attirais leur attention sur les récits de l’Evangile où il est dit que Jésus a guéri non seulement les Juifs, mais aussi les Païens et les Samaritains qui faisaient appel à Lui avec foi. (cf. Marc 7:24-30; Luc 7:1-10; 17:11-19)
Ces récits de l’Ecriture offrent un grand encouragement à celui dont les souffrances et la douleur sont devenues insupportables. Eux aussi crient à Jésus le Messie en lui demandant son aide dans ces heures d’agonie. Certains peuvent témoigner que Dieu a entendu leurs appels et guéri leurs infirmités physiques. Puis Il a aussi guéri leur esprit. Il les a sauvés de leurs péchés, les a rachetés et réconciliés avec le Père céleste. Ils racontent comment Il a transformé leurs souffrances en bénédiction. Ils croient au Seigneur et font confiance en Sa toute-puissance et en Sa volonté de les guérir. Il a largement récompensé leur foi.
Mais comment les malades et les souffrants peuvent-ils savoir qui Jésus est, savoir qu’Il est vivant et présent et ce qu’Il peut faire pour eux? Certains ont appris à le connaître dans la Bible, ou en ont entendu parler à l’école. D’autres L’ont vu au cinéma ou en vidéo ou ont entendu parler de Lui par un ami chrétien.
A partir du Qur’an, nos amis musulmans apprennent que Jésus est un grand prophète de Dieu, qu’Il est le fils de Marie, le prophète sans péché, le Messie, le Verbe de Dieu et l’Esprit de Dieu – une révélation pour l’humanité et une miséricorde de Dieu (Sourate Maryam 19:21). Le Qur’an raconte que Jésus le Messie guérit les lépreux, ouvre les yeux des aveugles et ressuscite les morts. Le Qur’an peut-il alors les conduire à la porte de la miséricorde du Messie?
J’ajouterai que lors de mon séjour à l’hôpital, deux dames musulmanes, des parentes, ont prié pour moi.
Considérons aussi le poème de Jami, poète perse du quinzième siècle, qui nous invite tous à chercher la guérison du Messie pour les maladies de notre cœur et pour notre caractère hypocrite:
Rav keh nah in shiveh-ye yekrangi ast
Ba tan-e rumi del-e zangi keh cheh
Rang-e yeki gir dorangi keh cheh
Rang-e dorangi be dorangan gozar
Zankeh dorangi hamah ‘aib ast-o ‘ar
Beh keh shafa ju zeh Masiha shavi
Bu keh az in ‘aib mobarra shavi.
Ton corps est blanc et ton cœur est noir,
Va-t-en, car ce n’est pas le chemin de la sincérité.
Quelle relation un corps blanc a-t-il avec un cœur noir?
Choisis une seule couleur. Pourquoi deux couleurs?
Laisse les deux couleurs à ceux qui ont deux couleurs,
Car c’est une honte d’être de deux couleurs.
Il vaut mieux chercher la guérison du Messie,
Afin d’être délivré de ce triste état.
(cf. The Muslim World, Avril 1952, pp.108, 109)
A vrai dire, les références coraniques sur Jésus sont relativement peu nombreuses et dispersées dans tout le Qur’an. Elles sont cependant si inhabituelles, voire uniques, qu’elles peuvent facilement éveiller la curiosité de tout Musulman en recherche. Elles invitent les Musulmans souffrant à se souvenir du ministère de guérison de Jésus le Messie et leur rappellent qu’Il est toujours vivant, accessible et qu’ils n’ont nul besoin d’un fax, d’un ordinateur, ou d’audiophone pour se faire entendre de Lui! Qui n’aimerait pas entendre plus parler du Fils de Marie, de Sa puissance de guérison, de Son autorité même pour pardonner les péchés, de Sa mission de réconcilier le monde avec Dieu, de faire la paix entre nous tous et Dieu, et la paix entre nous! Jésus, Emmanuel, Dieu avec nous et pour nous! La transition entre ces références coraniques parlant de Jésus et le saint Injil, le Livre de Jésus et la source de toute notre connaissance sur Jésus, est assez facile. L’Injil en soi est disponible pour tous et offre une lecture bienfaisante et une occasion de méditer et de se souvenir de Dieu et de Son soin pour les malades et les affligés.
Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour le ministère de guérison que les disciples de Jésus le Messie, obéissant à l’ordre du Messie, ont exercé au travers des hôpitaux et des cliniques dans de si nombreuses parties du monde par le passé et aujourd’hui encore! Ce ministère particulier a certainement montré le souci de Dieu pour toute la personne, corps, âme et esprit. De plus, il a montré que Dieu était prêt à prendre soin non seulement des Chrétiens, mais aussi des gens de toutes les croyances et sans foi. (A nouveau, la pluie et le soleil de Dieu ne sont-ils pas autant pour les Hindous, les Bouddhistes, les Musulmans, les Sikhs que pour les Chrétiens?) Connaissez-vous une entreprise mondiale similaire, qui a été créée dans le but d’aider les autres, surtout les pauvres et les opprimés?
Des siècles avant Jésus, Dieu a réprimandé les chefs d’Israël par l’intermédiaire de Son prophète Ezéchiel: “Vous n'avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée; vous n'avez pas ramené celle qui s'égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté.” (Ezékiel 34:4)
Le fait de visiter les malades, de les réconforter et de prendre soin d’eux est une tâche que Jésus confie à tous Ses disciples, aux plus humbles comme aux plus grands, et qui servira de mesure le jour où nous serons jugés. Il considère un tel service comme un service en faveur de notre prochain, mais aussi en Sa faveur. Oui, en servant ainsi notre prochain, nous servons Jésus, notre grand Serviteur, Médecin et Seigneur (Matthieu 25:36)! Sommes-nous conscients de la responsabilité et du privilège de visiter les malades dans les hôpitaux ou à la maison et saisissons-nous cette occasion?
Il est bien connu que les malades, surtout ceux qui sont gravement handicapés et souffrent l’agonie, sont vulnérables. Ils sont prompts à accepter aide et conseil des autres, qu’ils aient de bonnes ou mauvaises intentions. En tant que serviteurs de Dieu, nous les servirons pour Christ et pour leur propre bien-être. S’ils sont ouverts, nous les amènerons gentiment à se repentir de leurs péchés et à goûter à la bonté du pardon de Dieu et à la vie nouvelle. De plus, nous les protégerons de la manipulation des autres, en veillant à ne pas les manipuler nous-mêmes.
Ne laissons pas passer ces occasions uniques de Le servir, de servir Jésus qui nous a servis.
Il n’y a aucune situation que Dieu ne puisse pas contrôler. Les disciples de Jésus gardent espoir, car ils savent que Dieu a la puissance et la volonté de transformer toute adversité en quelque chose de bien pour eux. Les miracles de guérison de Jésus confirment qu’Il peut guérir tout malade qui crie à Lui. De plus, Ses miracles témoignent du fait qu’Il veut sauver tous ceux qui Le cherchent au travers de Son amour rédempteur.
And what attitude of heart does God require from us? Simply that we trust Him and His power to heal, that we demonstrate our trust by obedience to Him, that we acknowledge that He offers His grace to all who are willing to receive it. Listen to the promises of the Lord to the needy and His challenge to test Him:
Quelle devrait être l’attitude de notre cœur? Dieu s’attend à ce que nous ayons confiance en Lui et en Sa puissance de guérison, que nous manifestions notre confiance par l’obéissance, que nous reconnaissions qu’Il offre Sa grâce à tous ceux qui sont prêts à la recevoir. Ecoutez les promesses du Seigneur au nécessiteux et Son encouragement à Le mettre à l’épreuve:
Sa louange sera toujours dans ma bouche.
Que mon âme se glorifie en l'Eternel!
Que les malheureux écoutent et se réjouissent!
Exaltez avec moi l'Eternel!
Célébrons tous son nom!
J'ai cherché l'Eternel, et il m'a répondu;
Il m'a délivré de toutes mes frayeurs.
Quand on tourne vers lui les regards,
on est rayonnant de joie,
Et le visage ne se couvre pas de honte.
Quand un malheureux crie, l'Eternel entend,
Et il le sauve de toutes ses détresses.
L'ange de l'Eternel campe autour de ceux
qui le craignent, et il les arrache au danger.
Sentez et voyez combien l'Eternel est bon!
Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge!
Craignez l'Eternel, vous ses saints!
Car rien ne manque à ceux qui le craignent.
Les lionceaux éprouvent la disette et la faim,
Mais ceux qui cherchent l'Eternel ne sont privés d'aucun bien.”
(Psaume 34:1-10)