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8 - Chaque Musulman Qui Devient CHrétien Doit-Il Mourir?
8.01 -- Chaque Musulman Qui Devient CHrétien Doit-Il Mourir?
Avec tous ceux qui se sont convertis du judaïsme et de l’Islam à Christ, l’apôtre Paul témoigne: „A cause de Toi, chaque jour, nous sommes massacrés et l’on nous considère comme étant des moutons destinés à la boucherie.“ (Psaumes 44:22); „Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.“ (Romains 8:37).
L’apôtre des païens a confirmé cette affirmation par sa mort quand il a été décapité en l’an 63 après Jésus-Christ comme Jacques le frère de Jésus qui a été exécuté un an plus tôt. On dit que Pierre aussi a été crucifié la tête en bas à Rome en l’an 64 après Jésus-Christ. Le Seigneur ressuscité a donné à certains de ses disciples le privilège de participer à ses souffrances (Romains 5:3-5; Philippines 1:20-23; 2:16-17; Colossiens 1:24; 2 Timothée 2:10-13; 1 Pierre 4:16-19).
Comme le dit l’apôtre Paul, mourir est un terme complexe de même que vaincre couvre tous les domaines de la pensée et de la vie de ceux qui sont justifiés. Les chrétiens d’origine musulmane doivent abandonner leur culture précédente et l’esprit de leur religion petit à petit à mesure qu’ils grandissent dans la foi et sont pleinement intégrés en Jésus-Christ et dans son église.
8.02 -- Victoire Spirituelle sur La Façon Islamique
Quiconque parle avec les musulmans au sujet de Jésus-Christ et de son salut découvrira qu’il y a trois barrières solides à surmonter par tout conseiller spirituel qui veut s’attaquer au problème fondamental de l’Islam.
Christ, le fils du Dieu vivant
Tout d’abord, le musulman rejette tout concept de la divinité de Jésus-Christ. Par ce rejet, il s’empêche lui-même de reconnaître et connaître Dieu comme Père, Fils et Saint-Esprit. Il rejette l’unité de la Trinité et se coupe ainsi de la rédemption qui a été accomplie pour lui. Il nie la justification par grâce et ne veut rien entendre du privilège de la nouvelle naissance. Un témoin de Christ doit donc demander à Jésus de lui communiquer les voies et moyens pratiques pour convaincre un musulman que le fils de Marie est le Fils de Dieu qui nous a sauvés de nos péchés.
„Celui qui a le fils de Dieu a la vie éternelle. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.“ (1 Jean 5:12).
Il n’est ni sage ni utile de commencer une conversation avec un musulman en insistant tout de suite sur le fait que Christ est le Fils de Dieu parce que de nombreux musulmans se méprennent sur le sens de cette expression, croyant à une paternité biologique par Allah à travers Marie et réagissent négativement là-contre.
La croix du Christ
Le deuxième obstacle à la compréhension du Christ et de sa rédemption pour un musulman est le rejet de sa crucifixion (Sourate al-Nisâ’ 4:157). Un musulman ne saisit pas le sens de la mort de Jésus à notre place, ni celui de son sacrifice expiatoire pour la purification de tous nos péchés. Aucun musulman n’obtiendra donc le pardon de ses péchés aussi longtemps qu’il rejette le Christ crucifié! Celui qui parle aux musulmans au sujet de la création et du jugement, d’Abraham et de Moïse, des miracles d’Issa et de son ascension vers Dieu n’a pas encore touché du doigt le cœur du problème. Nous devons aider le musulman à comprendre qu’il est pécheur. C’est alors que nous lui expliquerons que Christ a enlevé nos péchés (Jean 1:29-31).
L'authenticité de la Bible
La troisième barrière qui rend impossible la croyance d’un musulman en Dieu son Père est qu’il soupçonne fortement la Bible d’être falsifiée. Par ce coup presque mortel, l’esprit de l’Islam a détruit complètement la confiance de nombreux musulmans en la Torah et en l’Evangile. Ils croient que tous les dires des Juifs et des chrétiens ne sont que contes folkloriques, fables et erreurs. Quiconque veut aider un musulman à saisir le salut qui a été accompli pour lui en Christ doit créer en lui la confiance en la Bible comme véritable parole de Dieu et révélation inchangée.
Ces trois obstacles ne sont pas de simples problèmes intellectuels qui peuvent être résolus par des preuves logiques et des arguments solides dans le style islamique. Nous avons à faire dans cette situation à des séducteurs anti-chrétiens et à des asservissements collectifs qui ne peuvent être défaits que par la grâce dans la puissance du Saint-Esprit. La prière faite par la foi est celle qui sera exaucée. Elle est aussi importante dans l’évangélisation des musulmans qu’un témoignage rendu avec humilité et vérité sous la direction du Saint-Esprit. L’amour de Jésus-Christ demeure toutefois la puissance qui peut transpercer la prison la plus sombre.
Vaincre le concept islamique de Dieu
Quand on a surmonté les trois barrières préliminaires érigées par l’Islam au nom de Jésus, on atteint le problème central de l’Islam. Le concept d’Allah détermine la culture islamique dans tous les domaines en matière de foi, de vie, de loi et de pratiques. Ce concept ne leur permet toutefois pas de vaincre leur peur de la mort ni leur tremblement face au jour du jugement à venir. Tous les domaines de l’islam sont concentrés sur Allah. Un musulman est plus ou moins une image en miniature de son Allah. Quiconque veut l’aider à se défaire de l’Islam doit expliquer que le Père de Jésus-Christ est la réponse spirituelle évangélique à la compréhension d’Allah.
Qui est Allah?
Dans sa confession de foi, le musulman déclare ceci: Il n’y a pas de Dieu autre qu’Allah'. Allah est un seul, mais jamais trois! Il es incommensurablement grand, transcendant et le seul à posséder la puissance. Toute réflexion théologique à son sujet est insuffisante et fausse. Ses noms et attributs se chevauchent et s’annulent parfois les uns les autres. Aucune intelligence humaine ne peut saisir le sublime. Il a prédestiné toute chose et exige une soumission totale de la part de tous. Allah n’est pas un Dieu d’amour infini. Il séduit qui il veut et il guide qui il veut (Sourates al-An’âm 6:13; al-Ra'd 13:27; Ibrâhîm 14:4; al-Nahl 16:93; Fatir 35:8; al-Muddathir 74:31). Il n’est pas un Dieu de vérité, puisqu’il se dit lui-même le plus rusé de tous (Sourates Âl ‘Imrân 3:54; al-Anfâl 8:30; al-Nisâ’ 4:142). Il est l’orgueilleux (al-mutakabbir - Sourate al-Hashr 59:23). Sa grâce existe pour les musulmans pieux qui offrent de l’argent en sacrifice et combattent pour l’expansion de l’Islam (Sourates al-Baqara 2:195; Âl ‘Imrân 3:76, 134, 148, 195; al-Nisâ’ 4:95; al-Mâ’ida 5:13; al-Tawba 9:5, 111). L’esprit de l’Islam hait le Père, le Fils et le Saint-Esprit et rejette catégoriquement la Trinité (Sourate al-Ikhlas 112:1-4).
Notre Père céleste
La réponse principale de l’évangile à la compréhension islamique d’Allah est le Père de Jésus-Christ. Le Dieu Tout puissant est notre père(!) qui s’est lié lui-même à nous pour toujours, nous pécheurs faits de poussière, par l’alliance de son Fils Jésus-Christ qui nous a oint de son Saint-Esprit. Notre évangile ne nous présente pas un Allah distant, impossible à atteindre et incompréhensible, mais nous présente le Père proche et personnel. Il prend soin de chacun individuellement et nous connaît mieux que nous mêmes. Il a compté même les cheveux de notre tête (Matthieu 10:31; Luc 12:7). Il a sacrifié son Fils unique pour nous sauver du jugement dernier. Il veut vivre en nous à travers son Saint-Esprit. Dieu est notre Père qui nous a adoptés légalement et nous a régénérés spirituellement. Le Saint-Esprit nous guide pour glorifier le nom de notre Père dans nos vies.
La différence entre l’Islam et le christianisme est aussi grande que celle entre Allah et le Père de Jésus-Christ. La conversion d’un musulman conduira tôt ou tard à une séparation d’avec le Allah sans cœur arbitraire et à son rejet de sorte que celui qui cherche Dieu sera sauvé en se jetant dans les bras étendus de notre Père Céleste.
Le changement
Une telle transition ne se produit pas intellectuellement, mais par la transformation existentielle complète d’une personne. Tous les domaines de la vie doivent être transformés à l’image du Père. Il est impossible pour un musulman de rester dans sa culture islamique avec son esprit anti-chrétien pendant longtemps après être devenu chrétien. Tous les domaines de sa vie doivent être orientés vers le Père. Dans la prière, il apprend à parler à son Père qui lui répondra à travers la Bible. Quand un musulman devient un enfant de Dieu, il doit se dévêtir de Muhammad et se vêtir de Christ! Il recevra le privilège de grandir dans la culture de Jésus-Christ et de devenir un membre de la famille de notre Père céleste. Cela signifie le reniement de sa vie précédente et un renouvellement par le Saint-Esprit. Faire le premier pas au début signifiera pour lui l’entrée dans un monde spirituel inconnu de l’Islam. L’Esprit de notre père veut pénétrer tous les domaines de sa vie. Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur! Sans la régénération, nul ne peut demeurer en Christ. Ce changement reste une grâce de notre Père tant que nous écoutons Son Fils et Le remercions de nous avoir appelé.
Un piège culturel et religieux
Si quelqu’un ne se sépare pas d’Allah, et essaie en même temps de s’attacher à Dieu le Père, la nouvelle foi reste seulement dans sa tête, mais n’atteint pas son cœur. De nombreuses conversions tournent cours. Un converti a dit: „J’ai reconnu et cru qu’Allah est mon Père céleste qui m’a accordé la vie éternelle.“ Cet homme a essayé de réconcilier l’Islam avec le christianisme. Il était un chrétien avec les chrétiens, mais en voyant ses épouses avec ses enfants et ses parents, il devenait musulman parmi les musulmans. Le résultat en était une sorte de schizophrénie spirituelle. Une nette distinction entre la lumière et les ténèbres, entre la mort et la vie, devient impérative à long terme. L’attachement à Jésus-Christ par la foi oblige le musulman à se détacher d’Allah pour s’attacher au Père. Mais de nombreux musulmans hésitent à achever ce demi-tour tout de suite; ils le font souvent pas à pas, au fur et à mesure qu’ils croissent dans la foi. Mais on ne peut arriver à la maison paternelle sans faire demi-tour.
Que signifie la grâce?
Le mot „grâce“ apparaît trente huit (38) fois dans le Coran. Les musulmans croient qu’ils vivent sous la grâce permanente d’Allah. Mais dans l’Islam, la grâce a une signification différente de celle qu’elle a dans la Bible. La grâce d’Allah repose sur ceux des musulmans qui sont forts, qui réussissent, qui sont en bonne santé et qui sont honorables. Celui qui a de nombreux fils, bétails, voitures, chameaux de course et beaucoup d’argent était privilégié en recevant grâce sur grâce. Allah conduisit Muhammad vers Zainab, l’épouse de son fils adoptif Zaid, alors qu’elle était encore mariée à lui (Sourate al-Ahzâb 33:37). Cet état de chose a été appelé une grâce d’Allah!
Dans l’évangile cependant, la grâce signifie tout d’abord le pardon de tout péché! Jésus nous justifie gratuitement parce qu’Il a souffert et est mort à notre place. Souvent les personnes humbles, malades, vieilles et tristes saisissent cette grâce de Dieu plus vite que les riches, les forts et les beaux qui restent spirituellement vides. „Heureux ceux qui se reconnaissent spirituellement pauvres!“ (Matthieu 5:3). En plus de la grâce justifiante, les croyants reçoivent les dons de grâce en même temps que les fruits de l’Esprit tels que l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5:22-23). Un converti doit savoir que les richesses matérielles, les valeurs profanes, l’honneur selon le monde, la „justice“ et le pouvoir sont souvent contraires aux dons spirituels que nous recevons en tant que fils de notre Père.
Péché ou pécheur?
Dans l’Islam, il y a une longue liste de péchés échelonnés: petits péchés, actions tolérables, offenses impopulaires, vrais péchés, offenses contre la loi (charia), crimes, mauvaises actions, grands péchés et péchés impardonnables. Le Coran enseigne qu’un musulman peut effacer chacun de ses péchés par des œuvres bonnes et spéciales, exception faite de ceux de la dernière catégorie (Sourates al-Tawba 9:111; al-'Ankabut 29:7). Il ne se voit pas comme un pécheur! Le mot peut être dégradant et offensant pour toute sa famille! Dire qu’un musulman est un pécheur peut être vu comme une honte!
Les vrais chrétiens savent qu’ils sont des pécheurs perdus quand ils se comparent à la bonté et à la sainteté de leur Père Céleste. «Personne n’est bon sinon Dieu seul.» (Marc 10:18). Nous sommes pleins de fautes et défauts, perdus et condamnés dans notre nature humaine. Nul être humain n’est bon en lui-même. La perfection de notre Père prouve notre culpabilité (Matthieu 5:48). Nos péchés et transgressions proviennent d’une corruption absolue. Seule la grâce de Jésus est notre espérance. Son sang nous purifie de nos péchés et son Esprit fait de nous des nouvelles créatures. Si un musulman ne reconnaît pas sa corruption face à la lumière de Dieu, c’est qu’il ne sait pas qu’il constitue un cas désespéré et pense qu’il n’a pas besoin d’un Sauveur ou d’un sacrifice vicarial!
Prédestination ou élection?
Le Coran enseigne aux musulmans qu’Allah est le tout puissant, l’omniscient et le tout sage. La conséquence théologique qui découle de ces attributs est qu’il doit avoir prédestiné tous les hommes et toutes les choses jusque dans les plus petits détails (Sourates al-Furqân 25:2; al-Qamar 54:49; al-Talaq 65:3). Un enfant dans le sein de sa mère est pleinement déterminé du quarantième jour de son existence (d'après l'interprétation de Sourate al-Nadjm 53:32). Tous les péchés, les dons et les événements de sa vie ont été programmés à l’avance. Le Coran insiste même qu’Allah a prédestiné tous les musulmans pour un purgatoire en enfer (Sourate Maryam 19:68-72, voir spécialement le verset 71)! Cependant, après cela Allah sauvera certains d’entre eux qui ont eu de la crainte pour lui ou ont sacrifié beaucoup d’argent et combattu dans la guerre sainte. Un fatalisme profond règne sur le monde islamique, souvent interrompu par des manifestations émotionnelles.
Dans l’épître aux Ephésiens 1:3-4, les chrétiens peuvent lire que, notre Père céleste nous a élus en Jésus-christ. Pour vivre une vie sainte en Sa présence, dans l’amour, en vue d’être rendus conformes à Son Fils bien aimé (Romains 6:29-30). Cette élection ne nous couvre pas comme un linceul étouffant, mais elle nous motive pour aimer, louer et servir avec zèle et droiture. C’est notre Père qui nous a prédestinés en Jésus-Christ et non un dieu tyrannique et plein de caprice! Son programme apparaît très tôt dans Genèse 1:27 avec son expansion spirituelle dans Matthieu 5:48 et Jean 14:9-11.
Vérité ou mensonge?
En Islam, le mensonge est autorisé dans quatre cas: pendant la guerre sainte (quand on s’adresse à des non musulmans), quand deux musulmans doivent se réconcilier l’un avec l’autre, quand un mari s’adresse à ses épouses et quand une femme s’adresse à son mari. Les vœux hâtifs peuvent être brisés (Sourate al-Tahrîm 66:2). Allah lui-même trompe ceux qui le trompent (Sourate al-Nisâ’ 4:142). Il n’est pas surprenant que dans le monde musulman, les affaires et la vie ne soient pas basées sur la confiance, la vérité et la loyauté.
Jésus a dit: „Dites simplement oui si c’est oui, non si c’est non. Tous les serments qu’on y ajoute viennent de l’esprit du mal.“ (Matthieu 5:37). Jésus Lui-même est la vérité (Jean 14:6). Le Saint-Esprit est la vérité (Jean 14:17; 16:13). Notre Père Céleste est la vérité (Jean 4:24). Sa Parole est la vérité (Jean 17:17). Un converti (comme nous) doit apprendre à être véridique! L’amour sans vérité serait un mensonge, de même que la vérité sans amour serait comme un homicide spirituel. Nous devons apprendre à dire la vérité avec amour et combiner le service de l’amour avec la vérité de l’évangile.
Polygamie ou monogamie
Le Coran autorise les musulmans à épouser une, deux, trois ou quatre femmes si l’époux est capable de s’occuper d’elles équitablement (Sourate al-Nisâ’ 4:3). (Cette loi a été abolie en Turquie, au Maroc et en Tunisie). Quoi qu’il en soit ainsi, de nombreux musulmans ne sont pas capables d’épouser plus d’une ou de deux femmes parce qu’ils ne gagnent pas assez d’argent! Toutefois en Islam, le mariage n’est pas considéré comme l’union de deux partenaires égaux. Un mari peut discipliner sa femme et si elle s’obstine, il peut la battre (Sourate al-Nisâ’ 4:34). Le mari reste plus grand que la femme tout comme en justice, le témoignage d’un seul homme musulman vaut celui de deux femmes (Sourate al-Baqara 2, verset 282). De plus, le musulman a l’autorisation légale de prendre comme concubines celles de ses esclaves qui lui plaisent. Le Coran autorise à l’homme de régner sur son harem comme un mini patriarche. L’union du mari et de la femme pour la résolution commune des problèmes de la vie est un thème inconnu dans l’islam. L’islam signifie plutôt soumission, même dans le mariage.
Christ a confirmé la monogamie comme ayant été instituée depuis la création (Marc 10:6-9). L’apôtre Paul a affirmé que la femme doit être soumise à son mari, mais que le mari doit se sacrifier pour sa femme de même que Christ se sacrifie Lui-même pour son Eglise (Ephésiens 5:21, 33). Ce qui importe dans le mariage chrétien, ce n’est pas qui règne, mais qui aime et sert son conjoint le mieux! La différence entre la compréhension du mariage et de la vie familiale quotidienne dans les deux religions est aussi grande que la différence entre Allah et le Père de Jésus-Christ.
Les enseignants à l'école
Dans les premiers temps et même parfois aujourd’hui, un enseignant d’école coranique forçait ses élèves à mémoriser les sourates à coups de bâton. Ils devaient les apprendre par cœur. L’enseignant s’asseyait au-dessus de ses élèves comme un petit Allah sur son trône. Il n’encourageait pas la réflexion individuelle et la compréhension, mais beaucoup plus la mémorisation et la récitation. Des générations d’ enseignants des écoles coraniques ont façonné la culture islamique comme un mode de pensée statique chez les musulmans.
Dans un milieu chrétien, un bon enseignant est un ami et un père qui essaie de conduire ses élèves vers la compréhension personnelle, la réflexion, l’analyse et la synthèse. Sa personnalité peut former les élèves plus que son enseignement. Il ne s’assied pas sur un trône au-dessus d’eux, mais se tient parmi eux. Christ a dit de Lui-même: „Le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir Lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup.“ (Matthieu 20:28). Plutôt que le désir de régner, c’est l’idée de service fidèle qui imprègne tous les domaines de la vie chrétienne. Cela exige un retournement complet, non seulement dans la vie des chrétiens d’origine musulmane, mais dans la vie de tous parce que le désir de se faire valoir par orgueil est profondément ancré en chacun de nous.
Dur labeur et action sociale
En Europe, on sourit en disant que celui qui sait ce qu’est le travail et ne cherche pas à l’éviter doit être fou! En Orient de nombreuses personnes vivent selon ce principe. Dans les pays islamiques, un travailleur est généralement traité presque comme un esclave. Dans les zones rurales qui n’ont pas encore été touchées par le socialisme, les propriétaires terriens sont honorés comme des dieux. Les serfs leur embrassent les mains et les pieds. Souvent les travailleurs reçoivent leurs salaires avec deux ou trois mois de retard pour éviter qu’ils ne s’enfuient. Quand un jour, les travailleurs d’une usine dans une certaine ville se mirent en grève, le propriétaire vendit simplement son usine et licencia tous ses employés.
Au Soudan, l’armée encercle quelque fois les villages du sud, abat les hommes et prend les femmes et les enfants comme esclaves. La loi sur l’esclavage dans le Coran et la Charia reste encore à abolir. Les musulmans se voient comme une classe de seigneurs. Les animistes doivent être tués ou faits esclaves. Les juifs et les chrétiens peuvent vivre comme des citoyens „protégés“ de seconde classe et sont autorisés à servir leurs maîtres musulmans (Sourate al-Tawba 9:28-29).
Cependant Christ a vécu parmi nous comme un serviteur, il est doux et humble. Il a travaillé comme charpentier et non comme commerçant. Jésus a appelé des hommes habitués au dur labeur à le suivre. Christ n’installe pas des seigneurs mais des serviteurs. Notre Dieu est doux et plein d’amour. Celui qui le suit sera rendu conforme à Lui. Un employeur chrétien doit prendre soin de ses employés et non les exploiter. Le socialisme ne peut s’épanouir que là où le Christianisme lui a préparé le chemin.
La démocratie est-elle anti-islamique?
Au Liban des parents donnent parfois des noms étranges à leurs enfants: Napoléon, de Gaulle, Bismarck, Staline et Nasser. Ces noms peuvent être lus dans les cahiers d’appel des écoles et sur les diplômes. Un jour, un enseignant cria à un autre enseignant de l’autre coté de la rue: “Hitler n’a pas encore payé ses droit de scolarité!“ Quand on lui posa la question, il confirma que c’était effectivement le nom du père d’une de ces élèves. De nombreuses personnes en orient attendent la venue d’un homme fort qui balayera la corruption avec un balai de fer. Djamal Abd al-Nasser, Khomeyni et Saddam Hussein étaient des dictateurs adulés par les foules. „Saddam est le roi du monde!“ Pouvait-on lire sur le mur d’un taudis de quartier musulman à Secunderabad en Inde. Les musulmans attendent des dictateurs, des petits Allah et non des présidents qui peuvent être élus démocratiquement ou défaits par la voie des urnes. Ils sont prêts à combattre pour leurs idoles comme les membres de Hisbollah et de Hamas sacrifient leur vie pour Allah.
Mais Jésus a dit: “Mon royaume n’est pas d’ici […] Je suis roi! si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis“ (Jean 18:36-37). Un musulman doit apprendre à comprendre ce que Jésus a dit à Pierre: “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée“ (Matthieu 26:52).
Celui qui vient à Jésus sera changé: l’orgueilleux deviendra humble, le paresseux laborieux, le fanatique, doux et un dictateur dans sa famille peut devenir le serviteur de tous. La foi en Jésus nous transforme à l’image de notre Père céleste. Quand nous prions „Que ton nom soit sanctifié“, cette requête doit provoquer un révolution dans nos cœurs, dans nos églises et dans nos vies. Un changement spirituel est impératif pour celui qui veut devenir un chrétien mûr. Cela ne peut se réaliser que dans la puissance et dans l’amour de notre Père (Romains 5:5) à travers notre Seigneur et Sauveur Jésus christ.
8.03 -- Demeurer dans La Famille ou S’En Separer?
Ceux du Moyen Orient et de nombreux musulmans en général n’agissent pas d’abord en tant qu’individus. Ils sont étroitement liés à leurs familles par le sang, l’âme et la coutume. Ils vivent avec les leurs en communauté, appliquant les mêmes principes, pratiquant la même religion et étant mutuellement responsables les uns des autres. Plusieurs furent mariés ou choisis pour des études supérieures ou exercent des fonctions influentes dans le gouvernement sur décision de leur clan. Sans sa famille ou son clan, l’individu en orient n’est rien et se sent perdu.
Dans les grandes villes, une personne vit seule et se détache lentement des liens de son clan. Ainsi, l’Orient aujourd’hui s’éloigne du "Nous" et va vers le "Je". Les musulmans commencent à vivre en individus. Mais leurs relations avec leurs villages restent toujours plus fortes que leur absorption par la grande ville.
La personne en Orient n’est pas encore tombée au niveau où l’on se fond dans la masse. Elle ne se considère pas comme un simple numéro. Elle n’a pas encore glissé au niveau où l’on devient une entité sans nom comme en Amérique où dans les pays industrialisés d’Europe. Elle reste encore un membre de son clan.
Les évangélistes devraient être lents à appeler les musulmans à prendre une décision pour Christ individuellement parce qu’ils n’agissent pas encore en tant que "Je", mais en tant qu’une partie de leur "nous". Ce n’est pas seulement leur propre cœur qui doit décider mais les autres membres du clan ont aussi leur mot à dire.
Le clan - le plus grand obstacle à la conversion à Christ
Les liens traditionnels claniques constituent la plus forte barrière à la conversion d’un musulman à Christ! la famille ne lui permettra pas de faire un pas hors du cercle. Pas une graine de poussière ne doit salir l’honneur du clan, moins encore un membre quelconque ne peut devenir renégat, infidèle ou apostat. Si un musulman devient un communiste ou un athée, cela peut être toléré et considéré comme une déviation spirituelle dans son développement. Mais malheur au membre du clan qui devient chrétien! Même l’apostasie d’un fils ou d’une fille est la preuve que sa mère a été adultère! Le clan veut imposer une obéissance stricte à chacun de ses membres en matière de religion et de vie sociale par tous les moyens.
Si quelqu’un veut évangéliser un musulman, il doit si possible visiter la famille de celui qui cherche Dieu et éviter de séparer cette personne de sa famille. Les parents et autres membres de la famille doivent voir que le nouvel ami est un e personne honnête et digne de confiance. Il est important d’éviter les soupçons puisque les sectes, les partis, les fanatiques et les gangs essaient aussi d’attirer les gens.
Vous pouvez lire dans le Coran qu’un musulman ne doit pas se lier d’amitié avec les chrétiens et les juifs, parce qu’ils ne le laisseront pas en paix tant qu’il ne devient pas comme eux (Sourate al-Mâ’ida 5:52 et 47). Mais en même temps, vous lirez dans le Coran que les chrétiens sont les meilleurs des ennemis des musulmans parce qu’ils aiment ces derniers et ne sont pas arrogants (Sourate al-Mâ’ida 5:82).
L’expérience montre que dans la plupart des cas, un clan entier ne se laisse évangéliser. Mais nous devons essayer même si cinq à dix pour cent seulement doivent être gagnés à Christ quand nous approchons le clan. Il arrive effectivement que cela se produise.
Libération douloureuse d'avec le clan
Quand des parents ou un conjoint voient qu’un membre de la famille lit la Bible ou d’autres livres chrétiens, ils ne réagissent pas tout de suite contre cette lecture, mais la tolèrent et parfois même l’accueillent bien. En cette ère de science et de médias, chacun doit s’informer de tout, mais pas y croire et s’y soumettre! Acquérir des connaissances bibliques est accepté mais on a soin de souligner que toute sympathie plus profonde et tout attachement spirituel au christianisme est tabou.
Dès qu’il devient clair qu’un jeune ou un adulte cherchant Dieu s’intéresse sérieusement à Christ et à l’évangile, on demande habituellement à l’oncle de parler avec la personne en question, de la rappeler vers le clan, de l’avertir ou même de la menacer si elle ne promet pas d’abandonner définitivement ses mauvaises croyances blasphématoires de chrétien.
Si un tel avertissement de la part de la famille ne produit pas d’effet, une succession de peines croissantes sont infligées au coupable. On arrête de lui donner de l’argent de poche, on cache ses vêtements, on l’empêche de poursuivre ses études, on le bat, on fait monter la tension et les querelles dans la famille, on détourne ses lettres ou on donne de l’argent au postier pour qu’il ne délivre pas au "coupable" son courrier. On demande à ses amis et professeurs de faire pression sur lui et comme dernière mesure, on le bat sévèrement jusqu’à le blesser. Les filles sont enfermées dans de petites chambres et privées d’eau et de nourriture. Des coups administrés quotidiennement doivent les amener à se soumettre sans condition. Dans les cas extrêmes, on livre la personne à la police en la chargeant de fausses accusations, ce qui peut produire des tortures impitoyables jusqu’à ce qu’on découvre qu’il est "seulement" question de religion et non de contrebande, d’homosexualité ou de trahison. Les menaces de mort doivent être prises au sérieux, si elles proviennent des membres de familles. Tout cela est exécuté avec haine, amertume et peur. L’apôtre Paul écrit: „Nous sommes exposés à la mort à longueur de jour […] Mais dans tout cela, nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés“ (Romains 8:36-37).
La vie éternelle n'a pas de fin
Pour montrer ce que les conseillers spirituels ne doivent pas faire dans une situation pareille, nous présentons ici le récit d’une histoire vraie:
Au Bangladesh, un missionnaire étranger a pu avoir accès à un groupe d’adolescents de 16 à 18 ans. Certains d’entre eux acceptèrent Christ. Le missionnaire enthousiaste leur conseilla: “rentrez chez vous et dites à vos parents que Jésus vous a donné la vie éternelle!“
Nur-ul-Alam obéit, rentra chez lui et dit à son père: “Père, Jésus m’a donné la vie éternelle!“ Le père fixa le fils du regard et lui demanda: “qui t’a donné quoi?“ Le garçon répondit: “Le fils de Marie a mis son esprit et son amour dans mon cœur“ Le père cria alors à ses fils plus âgés: “Apportez les tiges de bambou!“ Il leur ordonna de battre leur frère jusqu’à ce que le mauvais esprit le quitte. Nur-ul-Alam raconta par la suite: Ils me battirent jusqu’à n’en pouvoir plus“.Son père vint ensuite et lui demanda: “es-tu maintenant libéré de l’esprit étranger qui est entré en toi?“ Le fils répondit: “Père, la vie éternelle en moi est éternelle. Elle ne me quittera pas“. Alors le père cria à ses frères: “Apportez le couteau!“ Ils déchirèrent ses vêtements et lui firent des croix au couteau dans la peau, depuis le cou jusqu’aux pieds. Quand le garçon se tint devant eux tout saignant, le père vint et lui demanda: “es-tu maintenant libéré de l’esprit de tromperie éternelle?“ Mais le garçon répondit en larmes: “Père, vous pouvez me tuer, mais j’aurai la vie éternelle. La nouvelle vie en Jésus ne me quittera jamais“ Alors avec colère, le père ordonna à ses frères plus âgés: “Apportez le sel et le piment!“ Ils le couvrirent de sel et de piment depuis la tête jusqu’aux pieds. Il hurlait de douleur et ils pleurèrent avec lui, parce qu’ils voulaient le sauver de l’enfer. Ne pouvant supporter cette situation plus longtemps, ils l’abandonnèrent tout couvert de sel et de piment et quittèrent la chambre. Après un moment, le garçon put s’échapper dans la nuit. Il se jeta dans le fleuve et se lava, enlevant les épices de ses plaies douloureuses, trouva une petite embarcation et rama jusqu’à la maison du missionnaire. Il frappa à la porte et attendit.
Quand l’homme ouvrit la porte et vit le garçon couvert de sang, il fut choqué et dit: “Il vaut mieux que tu n’entres pas chez moi parce qu’ils te suivent certainement. Continue quelques kilomètres plus loin jusqu’à la maison d’une famille fidèle de notre communauté, ils t’accueilliront“. Le garçon, marqué de nombreuses croix, dut poursuivre sa route tout seul dans la nuit.
Les missionnaires ne doivent pas se servir des jeunes convertis comme évangélistes avec des méthodes occidentales mais doivent plutôt comprendre leur milieu, les servir et partager leurs souffrances et prendre soin d’eux.
La sagesse et la fidélité sont nécessaires
Un débutant dans la foi ne doit pas être appelé très tôt à témoigner ouvertement; un bébé nouveau-né peut pas encore marcher et parler. Le nouveau croyant doit d’abord mûrir en connaissance biblique, en sagesse, en prière et en amour avant de pouvoir confesser sa nouvelle foi avec des mots justes et au moment convenable. Souvent, il ne peut parler ouvertement à sa famille mais il peut témoigner à travers sa façon de vivre, son service, sa gentillesse et ses prières que quelque chose de nouveau est entré dans sa vie.
Un nouveau converti ne doit pas quitter la maison de son père à cause des tensions et des pressions. Si on le jette dehors par la porte de devant, il doit revenir par la porte de derrière. Personne ne l’aime plus que ses parents! Son silence actif, son service éloquent et son respect pour ses parents parlent souvent plus clairement que les mots qui peuvent générer la haine et la colère. Toutefois, dès que sa vie est en danger, le groupe ou l’église auquel il appartient doit le recueillir, le protéger et se lever pour prendre sa défense. Mais en offrant une telle assistance, on doit se garder de donner asile au mineur, parce que la loi ne le permet pas.
Les conjoints seront menacés de divorce s’ils croient en Christ. L’abandon de l’Islam est l’un des rares cas où il est permis à la femme d’exiger le divorce. Dans ce cas, les enfants lui reviennent à elle seule. Si quelqu’un répudie sa femme à cause de sa foi en Christ, elle perd tout droit sur ses enfants et peut être chassée de la maison. C’est à peine si nous pouvons imaginer la souffrance que les mères endurent pour la cause de Jésus dans le monde musulman.
Evasion et retour
Les musulmans vont rarement jusqu'à l’extrême qui consiste à torturer et tuer les membres de leur propre famille. Deux tiers des musulmans sont plus ou moins libéraux et se préoccupent peu de religion. Mais pour ne pas perdre leur honneur et leur place dans la société musulmane, ils ne peuvent pas se permettre de garder un renégat au milieu d’eux. Ils essaient de se séparer de celui qui est sorti du cercle ou de l’envoyer à l’étranger si possible.
Mais un tiers des musulmans laisse éclater leur haine quand l’un des membres de leur clan se tourne vers Jésus. Ils doivent le punir pour le sauver ou essayer de le détruire. Pour tous les musulmans, c’est une chose douloureuse que l’un d’eux devienne chrétien mais peu sont assez fanatiques pour aller jusqu’à tuer un renégat.
De nos jours, les nouveaux convertis qui sont réellement en danger, n’attendent pas non plus longtemps mais s’enfuient avant qu’on ne les tue. Ils se cachent chez les amis ou se réfugient dans d’autres pays sous le nom d’emprunt.
Un nouveau converti qui ne s’est pas encore libéré de divers liens le rattachant à son clan, souhaite conduire ses parents les plus proches à Jésus quand il a reçu l’esprit d’amour de Christ à la conversion. Mais c’est justement la raison pour laquelle ils le rejettent et le haïssent tellement (Jean 16:1-4)! Néanmoins, de nouveaux convertis s’accrochent par la foi à ces paroles de l’Apôtre Paul qui défia le geôlier: “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et les tiens“ (Actes 16:31).
Ne devons-nous pas épargner aux convertis une telle souffrance? A plusieurs reprises, des croyants posent la questions: “Si venir à Jésus cause une telle douleur, ne devons nous pas faire preuve d’une plus grande compassion en laissant les musulmans pratiquer leur religion?“ Celui qui parle de cette façon n’a compris ni Mohamed ni Christ. Dans l’Islam, il n’y a ni salut ni assurance du pardon des péchés ni rédemption ni paix ni Saint-Esprit ni vie éternelle. Un musulman sans Jésus Christ est perdu et spirituellement mort! Le fils de Dieu fut le seul à pouvoir dire: “Le chemin, c’est moi, la vérité et la vie, personne ne vient au père sans passer par moi“ (Jean 14:6). Il n’y a pas un chemin conduisant au vrai Dieu en dehors de la croix! Si vous voulez éviter la souffrance aux nouveaux convertis, vous êtes comme Pierre qui voulait éviter à Jésus d’aller à la croix (Matthieu 16:22-23) La réponse sévère de Jésus s’applique à tous ceux qui veulent éviter la souffrance aux nouveaux convertis.
Notre Seigneur dit clairement: «Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle» (Matthieu 19:28-30); Marc 10:29; Luc 18:29) Jésus va même plus loin et dit: “Celui qui aime son père sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi. Et celui qui ne se charge pas de sa croix et qui ne me suit pas n’est pas digne de moi. Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra; et celui qui l’aura perdue à cause de moi la retrouvera“ (Matthieu 10:37-38; 16:24-25; Luc 9:23-26; Jean 12:25)
C’est facile de dire ou d’écrire ces paroles aux autres mais c’est très dur de les vivre. C’est donc notre devoir absolu de recueillir tous les croyants qui sont persécutés pour la cause de Jésus dans la famille spirituelle de Dieu et de prendre soin d’eux jusqu’à ce qu’ils puissent se prendre eux-mêmes en charge.
Au moment où un nouveau converti avance spirituellement et rompt les liens le rattachant à son clan, il fait face à des tentations particulières qu’il doit vaincre bien qu’il ne soit qu’un débutant dans la foi.
Quelle est la vraie révélation?
En tant que musulman, un converti avait cru que tous les livres révélés tels que la Thora, les Psaumes, l’évangile et le coran sont extraits du livre qui se trouve au ciel et sont en harmonie les uns avec les autres. Mais sous peu, le chrétien d’origine musulmane découvre des différences inconciliables entre la Bible et le Coran. L’évangile affirme cinquante fois que Christ est le fils de Dieu tandis que le Coran le renie dix sept fois. Le dernier jour de la vie de Jésus est rapporté très exactement avec tous les détails de ses souffrances et de sa mort. Mais le Coran dit: “Ils ne l’ont ni tué ni crucifié; mais ce n’était qu’un faux semblant!“ (Sourate al-Nisâ’ 4:157). L’évangile révèle cent quatre vingt-sept fois que Dieu est le Père de notre Père. Le Coran quant à lui dit qu’Allah n’est pas père et que nul n’est semblable à lui (Sourate al-Ikhlas 112:1 à 4). Dans la Bible, nous lisons des prescriptions au sujet de la monogamie, de l’interdiction du divorce, du pardon aux ennemis et il nous est dit que le Saint-Esprit habite en ceux qui suivent Christ. Cependant, dans le livre saint des musulmans, Allah permet la polygamie, le divorce est droit que le mari peut appliquer quand il veut, il y a une obligation divine de vengeance ou de payement de prix de sang et il est impossible pour quiconque de recevoir un esprit divin- Allah seul est grand! Tous les autres sont ses esclaves, même Jésus et le Saint-Esprit!
Le chrétien d’origine musulmane est donc confronté à cette question: Quel est le livre qui contient la vraie révélation et quel est celui qui n’est qu’un canular ou un mensonge? Cette question n’a pas besoin de venir dehors. Elle s’élève en dedans de lui, de son cœur. Nous ne devons pas donner des tranchées, il doit découvrir la vérité lui-même pour pouvoir résister aux attaques de son ,clan et de ses ennemis. Nous devons l’accompagner dans la prière, le guider vers les passages bibliques utiles, l’aider dans toutes ses difficultés à réfléchir jusqu'à ce qu’il découvre lui-même à travers la parole de Dieu que la Bible seule est la vraie parole de Dieu! Elle est pleine de vie et de puissance. Le Coran est déroutant, c’est une fausse révélation et le produit d’un esprit anti-biblique.
Péchés impardonnables
Une seconde tentation peut affecter la vie spirituelle du nouveau croyant. Le Coran indique que trois péchés ne peuvent jamais être pardonnés:
Quiconque associe un autre dieu à Allah est maudit (Sourate al-Tawba 9:30);
Quiconque quitte l’Islam pour devenir chrétien est maudit trois fois (Sourate al-Baqara 2:161);
La colère d’Allah demeure envers celui qui tue un musulman intentionnellement et sans raison de vengeance (Sourate al-Nisâ’ 4:93).
Celui qui invite un musulman à venir à Jésus l’invite par-là à commettre deux péchés impardonnables correspondant en Islam au péché contre le Saint-Esprit dans l’évangile. Si on demandait à un chrétien de blasphémer contre l’unité de la Sainte Trinité, il ne considérerait même pas la question mais s’y refuserait avec indignation. L’obstacle intérieur qu’un musulman doit vaincre est similaire. Il doit pécher volontairement contre quelque chose qui lui était sacrée au paravant pour gagner Christ et la vie éternelle. Nous ne devons jamais le presser de prendre une décision hâtive mais devons l’accompagner par nos prières et nos conseils et l’aider à prendre profondément racine dans l’évangile et à y trouver assurance et réconfort (Romains 8:14-16; 1 Corinthiens 12:1-3.)
Plusieurs avertissements du Coran ne cessent de sonner aux oreilles des musulmans tentés d’abandonner l’Islam comme quoi ils perdraient les mérites de leurs bonnes œuvres et n’auraient rien à présenter à Allah au jour du jugement quand il pèsera leurs péchés (Sourate al-Kahf 18:105; Sourate al-Zumar 39:65). Mais Christ les rassure en ce termes: “Ma grâce te suffit! De toutes les façons, tes œuvres ne suffisent pas pour te justifier. Mon sang répandu est ta justice!“
Condamné à mort
La pilule que chaque chrétien d’origine musulmane doit avaler est le verdict qui dit selon la Charia qu’un renégat doit „mourir“ (Sourate al-Baqara 2:217). Ce qui est assez étrange, le Coran ne dit pas qu’il doit être „tué“. Cela à amené les juristes musulmans à rechercher dans les traditions de Muhammad si l’une de ces prescriptions "orales" demande qu’un renégat soit mis à mort par un Etat islamique. Car la condamnation à mort d’un musulman pour une raison qui n’est pas clairement spécifiée dans le Coran est illégale. Les juristes ont forcé l’ordre de tuer les apostats au moyen du consensus entre les législateurs musulmans. Leur avis ne diffère que sur la durée de la période de réflexion à accorder aux prisonniers avant l’exécution de la sentence de mort. Certains disent trois jours, d’autres un mois entier pendant lequel l’Islam doit être expliqué à nouveau à l’apostat pour le ramener à la raison. S’il refuse obstinément les appels répétés, la sentence de mort doit être exécutée.
Cependant, la plupart des Etats islamiques n’exécutent pas;les apostats! Les droits de l’homme s’opposent à la Charia. Les Etats islamiques libéraux refusent donc d’appliquer cette loi de l’Islam. Ils soulignent que le seul verset coranique qui traite de la question parle de la „mort“ de l’apostat et non de son „exécution“ ou de sa „mise à mort“ (Sourate al-Baqara 2:217). „Allah le jugera et le fera mourir un jour; le gouvernement n’a pas le mandat de le tuer“ disent certains conseillers d’Etat.
Certains fondamentalistes musulmans ne pensent cependant pas ainsi. Ils exigent l’application totale de la Charia et l’exécution impitoyable de chaque renégat. C’est pour cette raison que des nouveaux chrétiens d’origine musulmane sont faussement accusés, emprisonnés, interrogés, torturés et que leur remise en liberté est retardée pendant des mois jusqu’à ce que ce soient finalement des politiciens ou présidents étrangers qui plaident pour obtenir leur libération. Pendant leur emprisonnement, on promettait à certains d’entre eux: Si tu répètes la confession de foi islamique deux fois, tu seras libéré immédiatement. Une mère prisonnière répondit: “Je préfère rester en prison avec Jésus-Christ plutôt que de m’occuper des mes enfants sans Christ“. Quand le père, à cause de ses enfants, accepta de réciter la confession de foi islamique deux fois, ils se moquèrent de lui et lui dirent: “Tu fait semblant de revenir à l’Islam à cause de tes enfants. Dans ton cœur tu restes chrétien, nous ne te remettrons pas en liberté“.
La plupart des chrétiens en Occident n’ont aucune idée de ce que signifie légalement pour un musulman le fait de devenir chrétien. Là où l’Etat libéral ne tue pas l’apostat, son clan fondamentaliste est obligé de laver le déshonneur qui couvre son nom en tuant les parents infidèles. En Arabie Saoudite, en Iran, au Pakistan, ainsi que dans d’autres pays islamiques conservateurs, la peine de mort est exécutée en publique pour les apostats confirmés. Quand une délégation d’amnistie Internationale interrogea Hassan II, l’ancien roi du Maroc sur ces questions, il répondit: “Dans notre pays, nous avons cette loi fondamentale: Allah, le roi et le pays. Quand quelqu’un vient et soutient qu’il existe une religion meilleure que l’Islam, nous devons faire examiner par les experts médicaux s’il a toute sa raison. Si c’est le cas et s’il persiste à propager son hérésie, nous devons le punir.“
Tous les chrétiens sont-ils musulmans?
La tentation la plus astucieuse à laquelle le nouveau croyant peut faire face provient de certains apprentis missionnaires. Ils sont tombés sur deux verstes du Coran qui disent que tous les disciples de Christ sont des musulmans (Sourate Âl ‘Imrân 3:52; Sourate al-Mâ’ida 5:111). Ces lecteurs naïfs du Coran ne se sont rendus compte que ces deux versets constituent un piège ouvert posé par Muhammad devant les pieds d’une délégation chrétienne du nord Yémen. Dans ces versets, il fait dire aux apôtres de Christ qu’ils étaient déjà de bons musulmans pour que l’évêque et le roi de Wadi Nadjran puissent le comprendre: si les apôtres de Jésus étaient des musulmans, nous aussi devons être des musulmans-chrétiens! Ainsi nous aurons la paix et ne serons pas persécutés. Mais l’évêque et le roi étaient spirituellement vigilants et ne tombèrent pas dans le piège. Ils demeurèrent chrétiens et furent par conséquent vaincus et chassés de leur pays quelques années plus tard Aujourd’hui encore, le murmure tentant de Muhammad s’est répandu dans tous les pays islamiques: „Vous n’avez pas à vous tourner vers Christ uniquement et ouvertement. Croyez en Allah et en Muhammad! Vous pouvez être à la fois musulman et chrétien De même qu’il y a des juifs messianiques, il peut y avoir, aussi des musulmans chrétiens!“
Ces faux prophètes ne connaissent pas l’Islam et n’ont pas non plus étudié les paroles décisives de Jésus et de l’apôtre Paul. L’Islam est un esprit anti-chrétien (1 Jean 2:21-25; 4:1-5) et représente une fausse révélation transmise par un ange déchu (Galates 1:8-9). Les musulmans sont collectivement esclaves de cet esprit et ont besoin d’être libéré par la puissance de Christ. Si vous pensez que vous pouvez évangéliser les musulmans, sans le Fils crucifié de Dieu, vous seréz jugés par les paroles de Jésus dans Matthieu 10:32-33; 16:23-25; Romains 1:16-17; 1 Corinthiens 1:18-24 etc.
L’ancien président soudanais Turabi exploita ces deux versets coraniques et annonça officiellement que tous les chrétiens du Soudan étaient des musulmans et que les hommes chrétiens pouvaient épouser les filles musulmanes soudanaises. Ce faisant, il suivit les traces de Balaam qui avait conseillé à Balak d’assimiler son peuple à Israël à travers des mariages mixtes; Ainsi les coutumes du clan disparaîtraient au bout de quelques années et tous les Israélites avec elles (Nombres 31:16; 2 Pierre 2:15; Jude 11; Apocalypse 2:14) Turabi fût condamné par des juristes religieux d’Arabie Saoudite pour sa position anti-islamique.
Contextualisation - une erreur?
L’objectif des enseignants de la contextualisation est évidente. Si un nouveau converti se présente comme musulman et reste musulman tout en étant chrétien, il ne souffrira pas la persécution, la douleur et la mort et délivrera en même temps son église des problèmes du danger et du sacrifice. Mais ces enseignants ignorent qu’on ne peut pas mélanger l’eau et le feu et que les ténèbres fuient la lumière. Le crépuscule n’apparaît que comme une transition et non comme un état apparent des choses. En Egypte, un missionnaire contextualisant gagna un agent de service secret pour Jésus et lui assura qu’il pouvait rester musulman et être chrétien en même temps. L’agent trouva cette idée sensationnelle parce que de cette façon, les paroles des deux groupes sociaux lui seraient ouvertes. Il gagna de nombreux musulmans par cette façon syncrétiste. Mais un an et demi plus tard, il se rendit compte qu’il n’était ni poisson, ni animal, ni un bon musulman, ni un vrai chrétien, et demanda à être baptisé dans une autre église. Après cela, ses collègues de services secrets l’accusèrent d’avoir abandonné l’Islam et le punirent en lui infligeant toutes les tortures dont il avait fait usage auparavant pour ramener les renégats à l’islam. Il demeura fidèle à Jésus et put s’enfuir à l’étranger avec l’aide d’amis.
Peut de temps plus tard, tout le groupe contextualisant vola en éclat et se retrouva en prison. Les quotidiens écrivirent avec colère des titres moqueurs: „Des loups chrétiens en peaux d’agneaux musulmans essaient de séduire les musulmans ignorants!“ Des familles étrangères emprisonnées furent libérées par les ambassades de leur pays quelques semaines plus tard et expulsées d’Egypte.
Ces gens bien intentionnés et amis crédules n’ont peut-être jamais appris que l’œuvre missionnaire parmi les musulmans est appelée séduction et atteinte à l’ordre publique. Selon le Coran, ce crime est plus grave que le meurtre (Sourate al-Baqara 2:217). Quiconque occasionne des troubles dans le pays peut être tué ou crucifié. On peut également amputer l’une de ses mains et sa jambe opposée et l’expulser du pays. (Sourate al-Mâ’ida 5:33). Selon le Coran et la Charia, la mission est un crime capital. Les séducteurs ainsi que les personnes séduites doivent être condamnés à mort, qu’ils aient agi en qualité de missionnaires faiseurs de tente ou qu’ils aient vécu comme musulman chrétien.
Un témoin de Christ qui s’habille à la musulmane et fait semblant d’être un musulman, alors qu’il est en réalité un serviteur de Christ, est considéré légalement comme musulman renégat, selon la loi musulmane et est passible de la peine de mort. Plus encore, il est taxé d’hypocrite, de fraudeur et d’hérétique. Selon la Charia, on peut le tuer immédiatement sans jugement.
Il arrive souvent qu’un musulman ne connaisse pas la loi de la Charia en détail. Quiconque oeuvre parmi les musulmans ne doit pas conduire à Jésus de façon hâtive et superficielle ceux qui cherchent Dieu. On ne doit surtout pas les baptiser trop tôt. Un jeune croyant doit savoir ce que devenir chrétien signifie. La maturité spirituelle est plus importante que les rapports attrayants sur les nombreux baptisés. La qualité doit passer avant la quantité.
Si quelqu’un pense aux différentes étapes que les musulmans doivent franchir pour sortir de la société islamique, du clan et de la famille, il peut comprendre que le chrétien d’origine musulmane se retrouve dans ces paroles de l’apôtre Paul: „A cause de Toi Seigneur, nous sommes exposés à la mort à longueur du jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. Mais dans tout cela, nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimé. Oui, j’en ai l’absolue certitude: ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut, ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus notre Seigneur“ (Romains:8:36-39)
8.04 -- L’Integration des Nouveaux Convertis dans Les Eglises Existantes
L’intégration dans les églises existantes semble souvent être le plus sensible des trois grands problèmes dont les chrétiens d’origine musulmane peuvent souffrir. La plupart des églises orthodoxes catholiques romaines et protestantes, d’Asie et d’Afrique et parfois même d’Europe ne sont pas disposées à accepter des nouveaux convertis d’origine musulmane. Voici les diverses raisons qui expliquent ce refus:
Parfois les musulmans recherchent une assistance financière et sont prêt à changer de religion comme de chemise pour gagner de l’argent. Mais cela est une conversion superficielle qui ne dure que tant que l’assistance financière continue. “Tu dois chanter le même chant que celui dont tu mange le pain!“ Ce principe est aussi valable dans le monde musulman.
De temps en temps, une jeune fille chrétienne amène avec elle un jeune musulman pour le faire baptiser de sorte qu’elle puisse l’épouser. Ils savent qu’un mariage inter-religieux n’est pas bien accueillit par leur société. Une telle intention peut être sincère des deux cotés, mais le clan, la loi et la société s’y opposent. Cette forme de "conversion" est souvent déshonnête et peut causer beaucoup de problèmes.
Selon la loi islamique applicable aux minorités, tout travail missionnaire parmi les musulmans est interdit aux chrétiens natifs (Sourate al-Baqara 2:217; Sourate al-Mâ’ida 5:33). Une paroisse qui tolère l’évangélisation parmi les musulmans par l’un de ses membres doit être punie et même fermée. On peut donc comprendre que les pasteurs, les prêtres et les évêques veillent attentivement à ce qu’aucun membre de leur paroisse ne participe à un travail d’évangélisation quelconque parmi les musulmans, soit de façon ouverte ou avec l’autorisation de la hiérarchie de l’église car dans ce cas, leur église pourrait être fermée par le gouvernement.
Certaines équipes d’évangélisation étrangères ou nationales amènent parfois des musulmans qui en font la demande, dans une paroisse locale pour que le pasteur les baptise et les intègre dans son église. C’est alors qu’ils sont surpris que les anciens ne manifestent aucun intérêt et refusent d’accueillir les nouveaux venus. Cela est compréhensible, car une équipe d’évangélisation ne doit pas travailler sans informer certains responsables qui les soutiennent et font avancer leur ministère. Ces responsables devraient être informés à l’avance pour soutenir les activités du groupe d’évangélisation par leurs prières, se préparer à accueillir les nouveaux convertis dans leurs familles, pour les protéger de toute attaque et guider leurs pas.
Un oiseau voulant pondre des œufs construit d’abord son nid et non le contraire. Tous les amis qui se préparent à un travail d’évangélisation dans les pays islamiques doivent d’abord créer des groupes de prière à l’intérieur ou à l’extérieur des églises existantes pour soutenir les activités ultérieures, les besoins et les responsabilités. Après avoir créé de tels groupes de prière, le travail produira plus de fruits à long terme, contrairement à un travail aventureux qui laissera rapidement un terrain désert. Il existe dans toutes les églises quelques personnes qui s’intéressent à l’évangélisation des non-chrétiens. Vous devez prier pour les trouver.
La communion avec l'église
Si pendant la transformation spirituelle et après son expulsion douloureuse de son clan et de sa société un musulman a le courage d’approcher une communauté de croyants ou même une église, ou si il essaie de contacter des chrétiens, des prêtres et des pasteurs, il est souvent profondément choqué. Il se dit: Ils ne me font pas confiance! Il croient que je suis un mendiant, ou que je cherche à séduire une de leurs filles ou que je suis un espion! C’est comme si on versait sur lui un seau d’eau glacée juste à son entrée dans le Christianisme!
Bien sûr les musulmans utilisent dans la vie quotidienne un vocabulaire différent de celui de la plupart des chrétiens, et même quand ils utilisent les mêmes mots, ils leurs donnent des significations différentes. Leur habillement et leur comportement sont différents de ceux des chrétiens, de sorte que les natifs remarquent rapidement les différences. Les deux partis sentent le mur invisible qui les sépare.
La première chose dont un nouveau converti a besoin, c’est la confiance, la compréhension et l’amour! Les frères et sœurs réunis en prière doivent venir vers lui et l’accueillir, lui parler, l’inviter chez eux et le faire sentir ceci: tu es l’un des nôtres, nous appartenons au même corps! mais une telle invitation ne doit être faite par une famille où il y a des filles en âge de se marier, car alors, ils se méprendrons sur le sens de l’invitation.
L’église doit cependant être, le nid où le converti né de nouveau doit se sentir chez lui. La communion avec ceux qui suivent Jésus est pour lui la nouvelle communion qu’il cherche et dont il a besoin après avoir été expulsé de son clan. L’église est pour ces jeunes convertis la nouvelle famille sans laquelle peu d’entre eux peuvent survivre. Préparer la communauté à accueillir les nouveaux convertis est aussi important que l’évangélisation elle-même.
Les anciens et les pasteurs ne doivent pas encourager, ni autoriser le jeune converti à rendre témoignage de sa foi du haut de la chaire ou du haut de pupitres élevés. Ce serait contre-productif de faire un nouveau converti faire apparaître un grand et important. Il éclaterait comme un ballon trop gonflé. On doit lui donner de petits travaux dans la communauté et tâches engageant sa responsabilité dans le groupe de sorte qu’il se sente accepté et traité comme les autres. Comme nous tous, il est un pécheur justifié par la grâce de Dieu.
Quand un nouveau converti est accueilli dans la famille de chrétiens, ceux-ci doivent aussi le protéger. L’hospitalité au Proche-orient est sacré pour les musulmans aussi bien que pour les chrétiens. Un y avait un frère qui barra la route à des parents vengeurs à sa porte et leur dit: „Vous passerez sur mon corps pour atteindre mon frère qui s’est réfugié ici!“ Ils durent s’en aller sans avoir atteint leur objectif, frustré par la pratique arabe de l’hospitalité.
Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front!
Quand un musulman devient chrétien et continue à vivre dans un environnement musulman, il perdra son emploi parce qu’on le considère comme étant maudit par Allah, par les anges et par tous les musulmans (Sourate al-Baqara 2:161). Pour eux, il est devenu impur (Sourate al-Tawba 9:28). Aucun musulman ne doit plus avoir de relations avec ce mangeur de porc et buveur de vin ni lui donner du travail!
C'est une tâche urgente pour le pasteur de la paroisse ou pour l’évangéliste de trouver ou créer des emplois pour les nouveaux croyants en Christ. Inviter à tour de rôle les nouveaux convertis à prendre un repas dans les familles n’est pas suffisant. A long terme, cela devient dégradant. On ne doit pas non plus faire de petits ou de grands dons d’argent aux nouveaux convertis. Pour un musulman honorable, cela pourrait être une disgrâce! Ils ne sont pas des mendiants mais des frères et sœurs. Ce dont il ont besoin, c’est un bon emploi ou une formation pour les occuper. Certains d’entre eux doivent même apprendre à travailler dur. Il y a plusieurs problèmes dans ce domaine.
Un pasteur faisait peindre le hall de son église plusieurs fois par an pour créer du travail pour les nouveaux convertis. Il voulait les aider par tous les moyens. De cette façon, il leur donnait l’impression d’avoir fait un travail utile. D’autres pasteurs leur demandaient de fendre du bois, de retourner la terre du jardin, de nettoyer la maison et la cour, faire des traductions, vendre des livres ou faire d’autres travaux pour leur donner un travail réel et non seulement du bakchich.
Les nouveaux convertis manquent souvent de formation professionnelle ou de formation achevée à l’école. Certaines filles ont besoin d’une formation en coutume, les jeunes gens en informatique, en auto-école pour conduire un taxi ou ont besoin d’une bourse pour finir l’école. Tout cela demande de l’argent. Cet argent ne doit pas être offert en cadeau sans conditions mais plutôt sous forme de prêts remboursables. Au début, on ne doit pas donner de grosses sommes d’argent. C’est seulement quand les petites sommes d’argent ont été remboursées fidèlement qu’on peut espérer que de grands prêts le seront aussi. “Si quelqu’un est fidèle dans de petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est important. Mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses ne l’est pas non plus pour ce qui est important“ (Luc 16:10).
Il arriva une fois qu’un musulman fit son apparition dans une société biblique d’une ville islamique et demanda des Bibles pour les vendre au marché, sur le trottoir. Quand l’agent hésita, le musulman, lui dit «Mettez-moi à l’épreuve avec deux Bibles seulement, et je vous rapporterai le prix d’une des Bibles et je garderai le prix de la seconde Bible comme salaire“ Ce même jour, le vendeur de rue rapporta l’argent et reçut quatre Bibles à vendre. Deux jours plus tard, il rapporta le prix de deux Bibles et en reçut huit. Il était fidèle avec de petit montants de sorte qu’il n’y avait pas de risque de lui confier plutard seize ou vingt livres qu’il vendit en plein marché, ce qu’un chrétien n’aurait osé faire.
Quand on doit trouver ou créer de nouveaux emplois, l’expérience a démontré qu’il est utile d’avoir un groupe de prière pour soutenir l’équipe d’évangélisation. Puisque la plupart de ceux qui prient travaillent aussi, ils sont susceptibles de savoir où il y vacance de postes.
Evangéliser les musulmans ne signifie pas seulement leur apporter des conseils spirituels, mais aussi répondre à leur besoins physiques. Après qu’une équipe d’étudiants d’école biblique ayant servi sur l’île de fort Lamy dans l’Océan Indien fut rentrée toute déprimée et le cœur brisé à la suite d’une croisade sans résultat, un jeune musulman de cette île se présenta à la porte d’un de ces étudiants une semaine plus tard. Il lui dit qu’il avait ramassé et lu l’un de leurs traités qu’on avait jeté. Pour ce seul geste, les insulaires fanatiques l’ont expulsé. L’étudiant d’école biblique à la porte duquel le jeune homme avait frappé demanda à son professeur: “Que ferai-je maintenant de ce jeune homme?“ Quand il entendit la réponse: “Tu as trouvé un frère“Il: répondit rapidement: „Oui, un frère spirituel!“ Quand on lui demanda ce qu’il ferait si son propre frère venait frapper à sa porte, il dit: „J’ouvrirais tout grand la porte et je lui dirais: Mon lit est ton lit et mon réfrigérateur est à disposition». Lorsque qu’on expliqua à l’étudiant que le musulman expulsé n’était pas seulement un frère spirituel mais aussi un frère réel dont il avait la charge, il baissa honteusement la tête parce qu’il comprit alors que la mission parmi les musulmans ne signifie pas seulement ministère spirituel mais aussi sacrifices substantiels.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul
Tout jeune homme et toute jeune fille qui reste célibataire dans le monde islamique jusqu’à l’âge de trente ans est regardé avec suspicion par son propre clan et par ses amis et traité de malade ou d’anormal. Il est nécessaire pour les convertis des deux sexes de trouver un conjoint chrétien.
De nombreux musulmans pensent que le baptême est semblable à l’une de ces nombreuses ablutions que le musulman doit faire avant de prier. Mais quand il se marie à une fille chrétienne, le fosse entre son clan, la société islamique (Umma), et lui est creusée. Epouser une chrétienne signifie pour beaucoup de musulmans une rupture plus profonde que le fait de se faire baptiser.
Il est regrettable que des parents chrétiens permettent rarement à leur fille d’épouser un chrétien d’origine musulmane. Ils craignent que selon ses coutumes de musulman, il ne batte leur fille. Au cas où il répéterait deux fois la confession islamique sous l’effet de la colère, il retournerait à l’Islam. Et alors tous les enfants lui reviendraient et sa femme ne pourrait hériter que d’un huitième de leurs biens communs.
D’autres part, les filles chrétiennes d’origine musulmane préfèrent épouser des chrétiens étrangers pour pouvoir émigrer. Ainsi, elles laissent les croyants autochtones tous seuls célibataires. Par conséquent, ces derniers se voient obligés d’épouser des filles musulmanes. La foi du jeune converti est alors en danger parce que sa femme musulmane peut demander le divorce à tout moment du fait qu’il a abandonné l’Islam, suite à quoi leurs enfants et tous leurs biens lui reviendraient à elle.
La sagesse et direction de Jésus-Christ par sa grâce sont nécessaires pour que deux chrétiens - tous deux d’origine musulmane si possible - s’unissent l’un à l’autre. C’est ainsi seulement qu’une vie de famille bénie en Jésus-Christ sera assurée. Cela peut être aussi le point de départ d’une nouvelle église de maison. De telles réunions ne peuvent avoir lieu que si les deux conjoints acceptent de prendre le risque d’organiser des réunions secrètes dans leur maison. Si ces réunions sont découvertes, les deux conjoints peuvent être emprisonnés et leurs biens confisqués. Le mariage en Jésus a des conséquences qui portent loin et constitue un moyen de créer de nouvelles églises de maison.
Les frères et sœurs responsables des églises existantes doivent organiser des contacts entre les jeunes chrétiens et les filles en âge de se marier pour qu’ils puissent se rencontrer et parler. C’est une des choses vraiment compliquées dans les zones rurales musulmanes mais dans les grandes villes, cela ne constitue plus un problème. La façon dont les jeunes gens et les jeunes filles vivent ensembles dans les universités, les bibliothèques, les aéroports et les parcs publiques montre clairement cette tendance.
Un exemple qui semble démodé peut constituer pour vous un défi à mieux faire:
Au Maroc vivait un beau jeune chrétien qui était directeur d’une école. Il ne pouvait trouver une conjointe convenable pour la vie. Il se dit alors: „J’ai signé le pacte d’Adam avec Dieu. De même que le créateur fit tomber Adam dans un profond sommeil, prit une de ses côtes pour en créer Eve, la plus belle femme du monde, et la lui présenter ensuite, je ne chercherai plus une femme mais attendrai que le Seigneur me présente la meilleure d’entre toutes“.
Et le Seigneur lui envoya une vieille sœur missionnaire qui le salua et lui dit: „Emir, il est tant que tu te maries!“ Il lui répondit: „Grâces soit rendue au Seigneur!“ Elle poursuivit: „J’ai ici la liste de quatre vingt filles chrétiennes qui veulent toutes épouser un disciple de Christ.“ - C’est très bien répondit Emir. La vieille femme continua: „Maintenant choisis-toi une de ces filles.“; Emir répondit: „Mais je ne les connais pas.“ La missionnaire dit: „Ce n’est pas important, tu prends un crayon, tu fermes les yeux, tu pries et tu avances ta main sur le papier. Celle sur laquelle le bout de ton crayon s’arrête, c’est là la fille que le Seigneur a préparé pour toi.“; Emir dit: „Quelle terrible affaire!“; La vieille femme répondit: „Ça ne fait rien, le moment est venu de te marier.“ Emir soupira, prit son crayon, avança sa main tremblante sur la feuille de papier, ouvrit les yeux et lu le nom de l’élue. Où habite-t-elle? dit-il d’une voix entre-coupée. „A cinq cent kilomètres d’ici au sud sur la côte“, fut la réponse. „Prends ta voiture, jusque chez elle et dit-lui: „Le Seigneur m’a envoyé vers toi pour que nous puissions nous marier.“
Encore à moitié sous le choc, Emir monta dans sa voiture, prit la route, arriva dans le lieu où elle habitait, trouva la maison, sonna à la porte et - oh miracle! - elle était à la maison. Il bégaya son message et ils purent effectivement se marier un peu plus tard.
Cependant, après quelques mois, Emir écrivit à ses amis: „priez pour moi afin que j’apprenne à aimer ma femme car elle est têtue et ne veux pas ce que je veux, et quand elle veut quelque chose, je ne le veut pas. Notre vie est devenue un problème continu. En tant que chrétien, je ne veux pas la battre, ni divorcer. Priez afin que j’aime ma femme têtue.“ Aujourd’hui, ils ont plusieurs enfants et sont devenus un couple béni après avoir chacun surmonté les défauts de l’autre.
Tous n’admirent pas la méthode de la vieille sœur, et pour notre part, nous ne la recommandons pas et ne la mettons pas non plus en pratique! Mais elle a uni par les liens du mariage plus de personnes que de nombreux théologiens habiles. Plus d’un jeune a soupiré et dit: „Oh! Puisse le Seigneur envoyer un tel ange vers moi aussi!“
Dans les pays purement islamiques comme le Maroc, il n’y a pas de mariage civil; les mariages ne peuvent être célébrés qu’en présence du cheik dans son bureau. Mais dans la plupart des cas, un don spécial permet de lui faire signer le papier sans venir à la cérémonie de sorte que nul n’a besoin de poser sa main sur le Coran. Mais les enfants issus d’un tel mariage restent musulmans. Dans des pays comme le Maroc, il n’existe aucun moyen légal de changer son appartenance religieuse consignée dans le passeport!
Quand des chrétiens d’origine musulmane se marient, cela signifie aussi dans de nombreux pays islamiques, que deux clans sont unis. Des pourparlers, des recherches et des négociations sont nécessaires jusqu'à ce que la dot de la fiancée soit payée et que les deux partis soient satisfaits. Après la cérémonie familiale unissant les deux clans, les jeunes couples chrétiens célèbrent souvent un second mariage à l’église secrète et qu’ils considèrent comme le véritable commencement de leur vie conjugale.
Mis à part le problème que constitue la recherche d’un conjoint convenable, il existe souvent d’autres problèmes dans les pays islamiques:
Il arrive que les jeunes convertis déjà mariés ne puissent être acceptés dans les églises parce qu’ils ont quatre femmes et de nombreux enfants. Une église locale décida de baptiser de telles familles et de les accueillir, si le chef de famille confesse devant la communauté qu’il a péché et suivi une mauvaise loi sans le savoir. Il ne peut se séparer de ses femmes et de ses enfants parce qu’il en est responsable. Il doit consentir ouvertement que du fait de son statut non biblique, il ne peut prétendre à aucune responsabilité en tant qu’ancien de l’église.
En Inde, un médecin avec quatre femmes et vingt enfants devint chrétien. Il décida d’évangéliser les femmes et de garder celle qui accepterait l’évangile. Il se sépara de toutes celles qui rejetèrent le fils de Dieu mais garda tous les enfants avec lui. La vengeance du fils aîné d’une des femmes divorcées fut d’enterrer son Père à la façon islamique quand celui-ci mourut.
Se joindre à une église locale, trouver un emploi, célébrer un mariage chrétien sont les trois étapes importantes de l’intégration des chrétiens d’origine musulmane à l’église. Les problèmes liés à ces étapes pratiques demandent parfois plus de prières, de foi, de temps et de force que l’évangélisation d’un musulman et sa séparation de son clan. De nombreux convertis cachent en partie ou totalement leur foi en Jésus-Christ aux leurs jusqu’à ce qu’ils soient financièrement autonomes et puissent vivre dans leur foi avec un conjoint chrétien.
Evolutions critiques
Après sa conversation à Christ, le jeune croyant est encore loin d’être un chrétien mûr. Il a besoin de temps pour croître dans la foi, en amour et en espérance. Il doit comme nous le devrions tous lire régulièrement la Bible et prendre ses décisions dans la prière. Il doit apprendre à pardonner aux autres comme Jésus nous a pardonnés (Matthieu 6:14-15). L’ordre de Christ demandant de ne pas juger les péchés des autres doit aussi être pris en compte (Matthieu 7:1-5).
Un nouveau converti remarque facilement les faiblesses des autres chrétiens. Il voit comment le Pasteur avance vers la chaire la tête haute et comment il prêche du haut de la chaire d’un ton différent de celui de tous les jours. Il voit qu’il y a dans l’église des chrétiens riches et des chrétiens pauvres et que les riches sont respectés, tandis que les pauvres sont négligés et à peine remarqués. Le défilé de mode au culte du dimanche est aussi évident pour lui que la calomnie faite dans le dos des absents. Mais quand la personne qu’ils ont calomniée apparaît, ils font tous semblant d’être très amicaux. Le nouveau en arrive bientôt à dire: „Comme ils sont hypocrites!“ Certains pasteurs se comportent comme des paons qui font étalage de leurs plumes. On voit peu d’amour, beaucoup d’orgueil et d’indifférence. Il en arrivera bientôt à dire: „Les chrétiens ne sont pas meilleurs que les musulmans! Il y a partout des divisions, de l’ambition et de l’exhibitionnisme grossiers“
Ce que le nouveau converti doit apprendre, c’est le secret du pardon mutuel, de la prière pour les autres, de l’abnégation de soi, de la repentance devant Dieu et de l’humilité spirituelle. Le secret de la chrétienté, c’est le pardon et non la perfection! Nous devons pardonner au frères, à la sœur jusqu'a 490 fois chaque jour.
D’autre part les soi-disant chrétiens mûrs doivent apprendre à ne pas condamner les nouveaux convertis trop rapidement. De nombreuses expressions propres aux musulmans qu’il vaut mieux ne pas reprendre ici sortent de leur bouche. Dans leur vie conjugale, les allures de pacha du mari doivent mourir pour laisser croître la volonté de servir leur conjointe en Christ. Ils ont besoin de temps pour apprendre à travailler laborieusement pendant huit heures par jour en vue de gagner de quoi subvenir aux besoins de leur famille. En politique, ils ne doivent pas condamner leurs adversaires mais les aimer et prier pour eux. La haine collective pour les peuples des pays voisins demande une profonde rédemption. La propagande immonde à la télévision, dans les magazines et sur les affiches exige la puissance du Saint-Esprit pour aider à éteindre la télévision et à vaincre les rêves impurs qui en découlent. La passivité fataliste doit être vaincue par une responsabilité consciencieuse en Christ. Sans la sanctification, le nouveau converti ne verra pas non plus le Seigneur.
D’où peut venir la solution à ces problèmes? En tant que chrétien, nous avons besoin des yeux d’une mère et de ceux d’un policier quand nous nous occupons des jeunes convertis. Le policier constate le délit et écrit son rapport. La mère voit aussi les fautes de son enfant, mais elle le punit avec amour et croit à son amélioration!
Une mère change les langes de son bébé plusieurs fois par jour. Ce n’est pas là un travail agréable. Mais la mère et même parfois le père font ce service d’amour comme une chose qui va de soi. Pour combien de temps? Pour une semaine? Un mois? Trois jours? Et se fatigue-t-ils ensuite, en ont-ils par-dessus la tête, au point de jeter le bébé avec ses langes dans la poubelle? Impossible! Ce serait de la perversité. Pourquoi? Parce qu’une mère est une mère et parce que le père est un père. Ils langent leur enfant plusieurs fois pendant un an, deux ans et même plus longtemps si c’est nécessaire. Un profond amour les oblige à agir ainsi.
Nous devons servir spirituellement un chrétien d’origine musulmane pendant des années pour qu’il soit accompli, sanctifié et propre à servir au nom de Jésus. La puissance permanente du fils de Dieu est plus grande que nous ne pensions: „Car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui’ en effet, triomphe du monde? Celui-là seul qui croit que Jésus est le fils de Dieu“ (1 Jean 5:4-5).
L’amour de Jésus-Christ nous oblige à continuer à servir ceux qui ont abandonné l’esprit et les habitudes de l’islam et accepté Christ et son éthique. L’exemple est la fidélité de nombreux chrétiens est capital, comme le pasteur Iskander Jadeed, un ancien musulman, qui a écrit:
„Si tous les chrétiens étaient de vrais chrétiens,
aucun musulman ne resterait plus musulman“.
8.05 -- QUESTIONNAIRE
Cher lecteur!
Si vous avez étudié attentivement ce livret, vous pouvez répondre facilement aux questions suivantes:
- Quelles sont les trois principales barrières qu’un serviteur du Seigneur doit surmonter pour pouvoir conduire un musulman à Christ?
- Quel est le plus grand problème qui différencie l’Islam et le Christianisme?
- Qui est Allah dans Islam?
- Qu’est ce que le Père de Jésus-Christ offre à ses enfants et dont les musulmans ne savent rien?
- Pourquoi le Allah de l’Islam ne peut-il jamais être considéré comme notre père céleste?
- Que signifie la grâce dans l’Islam et que signifie-t-elle dans le Christianisme?.
- Pourquoi un musulman peut –il demander à Allah de lui pardonner ses fautes tout en ayant des difficultés à se considérer comme un pécheur?
- Quelle est la différence entre la prédestination dans l’Islam et l’élection dans le christianisme? Pourquoi les musulmans explosent-ils souvent émotionnellement malgré leur fatalisme alors que les Arabes chrétiens tendent à être plus actifs, plus purs et plus patients?
- Pourquoi n’y a t-il pas d’esprit de vérité en islam?Quelles sont les circonstances dans lesquelles les dispositions de la Charia permettent à un musulman de mentir et même de violer son serment?
- Quelles sont les différences entre la polygamie musulmane et la monogamie chrétienne?
- Comment les leçons sont-elles enseignées par les enseignants des écoles coraniques? Pourquoi les élèves de cette école acquièrent-ils plus de connaissances que de capacité de raisonnement et de résolution des problèmes?
- Pourquoi le Coran et la charia n’ont-ils pas aboli l’esclavage, permettant ainsi aux musulmans de l’Ouest du Soudan de posséder aujourd’hui des esclaves en toute légalité? Comment l’esprit qui soutient ces principes influence-t-il les relations entre les propriétaires des usines et des fermes et leurs travailleurs respectifs?
- Pourquoi la Démocratie sera-t-elle toujours anti-islamique? Pourquoi la guerre sainte en Islam vise-t-elle invariablement la création d’un Etat religieux?
- Combien de temps faut-il à un musulman pour changer sa mentalité, abandonner sa culture musulmane et devenir un chrétien mûr? Pourquoi une contextualisation superficielle est-elle improductive dans l’évangélisation biblique parmi les musulmans?
- Que signifie ce fait que de nombreux musulmans et leur clan ne soient pas devenus des individus à part entière? En quoi cette réalité doit-elle influencer notre stratégie d’évangélisation?
- Dans quelle passage le Coran dit-il que les musulmans ne doivent pas prendre les juifs ou les chrétiens pour amis et partenaires dans les affaires?
- Pourquoi une famille musulmane peut-elle permettre à ses membres de lire de la littérature chrétienne mais peut difficilement devenir chrétienne? Quel est celui qui est habituellement choisi dans le clan pour avertir ceux qui cherchent Dieu de ne pas suivre Christ par la foi?
- Quelle est la longue liste de punitions que les parents conservateurs infligent à leur progéniture ou autres relations pour les préserver de l’abandon de l’Islam?
- Pourquoi un nouveau converti ne doit-il pas quitter ses parents musulmans et sa famille trop tôt? Comment doit-il se comporter s’il ne peut pas parler ouvertement de sa nouvelle foi?
- Quel est le pourcentage des musulmans libéraux et de celui des musulmans qui dénotent d’être conservateurs, obéissants au Coran et à la Charia.
- Comment un musulman peut-il découvrir parmi les livres se prétendant d’origine céleste celui qui soutient la véritable révélation? Le Coran est-il un livre d’inspiration divine?
- Quels sont les trois péchés impardonnables en Islam? Que signifie pour un musulman, le fait de l’appeler à venir à Christ?
- Pourquoi chaque converti de l’islam au christianisme est-il légalement considéré comme condamné à mort, même si le Coran n’exige pas son exécution?
- Tous les chrétiens sont-ils des musulmans comme le Coran le prétend? Quel est l’objectif de ce piège islamique et quels sont les dangers qu’il occasionne?
- Comment la contextualisation biblique peut-elle être distinguée de la contextualisation anti-biblique et humaniste? (Lisez Matthieu 16:21-23)
- Pourquoi l’amour sans vérité est-il un mensonge et la vérité sans amour, mortelle?
- Où peut-on trouver de nombreuses églises qui ne sont pas prêtes à accepter les chrétiens d’origine musulmane parmi leurs membres?
- Quelles sont les principales raisons pour lesquelles les dirigeants et anciens d’église hésitent à accepter les chrétiens d’origine musulmane dans leur communauté? Comment pouvons-nous vaincre cette terrible attitude?
- Comment devons-nous accepter les jeunes convertis fidèles dans nos communautés pour qu’ils puissent se sentir chez eux parmi nous, et trouver leur nouveau clan et leur “nid“ dans la communion avec nous?
- Pourquoi est-il plus utile dans certains pays islamiques de rassembler d’abord ceux qui cherchent Dieu dans les communautés satellites avant de les amener dans les principales réunions de l’église?
- Pourquoi les anciens d’église doivent-ils trouver des emplois pour les nouveaux convertis et comment les convertis sans formation doivent-ils être préparés pour leur insertion professionnelle? Pourquoi doivent-ils apprendre à travailler aussi dur que nous?
- Pourquoi ne devons-nous pas, au début, offrir aux jeunes convertis des dons en argent mais plutôt les aider avec de petits prêts?
- Comment devons-nous aider les chrétiens d’origine musulmane à trouver une épouse chrétienne? Pourquoi les familles musulmanes considèrent-elles souvent le mariage avec un(e) chrétien(ne) comme étant plus grave que le baptême?
- Pourquoi le mariage n’est-il ni possible, ni légal dans certains pays musulmans de sorte que les disciples de Christ et leurs enfants sont toujours considérés comme musulmans selon leur rapport?
- Quelle doit être la décision du collège des anciens quand un musulman, ayant deux, trois ou quatre femmes demande le baptême? Doit-il répudier sa femme ou en laisser une seule? Et que doit-il faire de ses enfants nés des autres femmes?
- Pourquoi un(e) chrétien(ne) d’origine musulmane doit-il ou elle épouser un(e) chrétien(ne) et non un(e) musulman(e)? Quel est le résultat probable dans chaque cas?
- Pourquoi les jeunes convertis sont-ils souvent choqués par le comportement des dirigeants d’église et des autres membres de l’église? Quel est le secret spirituel dans une communauté chrétienne?
- Quelles sont les fautes de comportement des chrétiens d’origine musulmane qui pourraient choquer certains chrétiens conservateurs?
- Pendant combien de temps doit-on pardonner à un nouveau converti ses fautes graves, alors qu’il est encore en progrès pour devenir un chrétien mûr?
- Quel est le grand secret pour une évangélisation réussie parmi les musulmans? Pourquoi le suivi prend-t-il beaucoup plus de temps que l’évangélisation elle-même?
Il est permis à chaque participant à ce texte d’utiliser tous les livres à sa disposition et de demander l’aide de toute personne digne de confiance comme de lui, au moment où il répond aux questions. Si vous répondez correctement à 30 de ces questions, nous vous enverrons une autre brochure gratuitement. Nous attendons vos réponses à l'adresse suivante:
GRACE ET VERITE (Grace and Truth),
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