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02. RACINES CORANIQUES DE LA CHARIA
7 - Les PUNITIONS Severes de L'Islam
7.01 -- Les PUNITIONS Severes de L'Islam
Le Coran contient 37 versets qui prescrivent des punitions exemplaires pour perturbation de l’ordre, vol à main armée, dommage corporel, vol, adultère, viol et suspicion d’adultère. Sur la base de ces versets, et en se référant à la vie de Muhammad (Sunna), les cinq écoles de jurisprudence ont élaboré un système pré-médiéval de loi criminelle.
Les juristes musulmans ont donné aux crimes des valeurs différentes de celles qu’on leur donne en Europe. Les relations sexuelles pré-maritales et l’adultère sont considérés comme étant plus graves que le meurtre ou le vol. Les blessures corporelles et le paiement du prix du sang sont traités plus en détail que le meurtre et l’abandon de l’Islam. Celui qui veut se rendre dans les pays islamiques doit s’informer au préalable et respecter la perspective musulmane de la loi s’il ne veut pas causer du tort à autrui ou s’attirer des ennuis.
L’Islam ne se considère pas comme une religion de grâce, d’amour et d’altruisme, mais se base plutôt sur la Charia. L’Islam ne cherche pas à éveiller les consciences ni à garantir le pardon des péchés, mais plutôt à faire appliquer une loi basée sur la rétribution.
L’Islam ne peut atteindre sa pleine force que quand il est à la fois religion et Etat. La loi islamique requiert une institution disposant de la force nécessaire pour la respecter. L’Islam dans toute sa plénitude doit être une religion d’Etat ou un Etat religieux. Le Coran pousse les fondamentalistes à affirmer que la prière, le jeûne, les dons, le pèlerinage et le combat pour Allah ne constituent pas toute la pratique de l’Islam. L’Islam ne sera totalement pratiqué que lorsque les verdicts et les sentences islamiques seront exécutés impitoyablement.
L’Islam est fondé sur la peur de Dieu et les punitions. Certains musulmans appellent la loi de la rétribution (qisas) la véritable Charia ou son élément principal. Le Coran affirme: La punition (qisas) est votre vie! Les écoles de jurisprudence divisent les différentes peines en trois catégories:
Les peines sévères (hudoud)
Elles sont présentées en détail dans le Coran comme une révélation d’Allah et constituent un devoir inévitable. Elles punissent les attaques contre l’Islam aussi bien que les relations sexuelles pré-maritales, l’adultère, le viol, la diffamation et le vol.
Les peines de rétribution (qisas)
Elles s’appliquent au cas de meurtre, d’homicide, d’accidents et de blessures corporelles. Elles permettent un châtiment direct du crime ou le paiement du prix du sang comme mesure substitutive.
Les mesures disciplinaires (ta'zir)
Elles ne sont pas décrites dans le Coran et étaient autrefois laissées à l’appréciation du juge. De nos jours, les pays islamiques prescrivent des punitions pour ces crimes. En général, les écoles de jurisprudence ne débattent pas de ces punitions.
Les cas spéciaux
L’abandon de l’Islam ou la consommation de boissons alcoolisées sont classés par les différentes écoles dans l’une ou l’autre des trois catégories ci-dessus.
Le Coran traite tout d’abord des peines sévères et de la loi de la rétribution. Des avocats pédants font qu’il est difficile de prouver qu’un crime a effectivement été commis et en appellent tellement à la clémence que les peines plus sévères ne peuvent pas appliquées à la légère. Mais en Algérie, en Indonésie, en Afghanistan, les fondamentalistes s’estiment dans le droit chemin en appliquant la loi d’Allah impitoyablement.
7.02 -- Les peines sévères (hudoud)
'1. Les peines pour perturbation de l’ordre (hiraba'')
Il est assez étrange qu’il n’y ait qu’un seul verset dans le Coran qui traite de la question sensible d’incitation à la révolte et de renversement du gouvernement. Il y est question en rapport avec Pharaon et ses magiciens qui, selon le Coran, croyaient au Seigneur de Moïse et d’Aaron (Sourate al-A’raf 7:120-124):
Voici quelle sera la récompense de ceux qui font la guerre à Allah et à son envoyé, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre: vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays. L'ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel les attend dans l'autre. (Sourate al-Mâ’ida 5:33)
٠ إِنَّمَا جَزَاءُ الَّذِينَ يُحَارِبُونَ اللَّهَ وَرَسُولَهُ وَيَسْعَوْنَ فِي الأَرْضِ فَسَاداً أَنْ يُقَتَّلُوا أَوْ يُصَلَّبُوا أَوْ تُقَطَّعَ أَيْدِيهِمْ وَأَرْجُلُهُمْ مِنْ خِلاَفٍ أَوْ يُنْفَوْا مِنَ الأَرْضِ ذَلِكَ لَهُمْ خِزْيٌ فِي الدُّنْيَا وَلَهُمْ فِي الآخِرَةِ عَذَابٌ عَظِيمٌ (سُورَةُ الْمَائِدَةِ ٥ : ٣٣)٠
Le mot arabe hiraba désigne toute attaque d’un individu ou d’un groupe contre une autorité ou contre un Etat islamique, puisque l’Islam ne se considère pas seulement comme une religion mais aussi comme une communauté politique et sociale. Ce mot inclut la planification, la préparation et l’exécution des tentatives de renversement d’un gouvernement. Les attaques contre les personnalités honorables, le fait de répandre la peur et la terreur ou même le vol à main armée sont inclus dans ce mot. Les extrémistes assimilent toute attaque verbale contre Allah à une guerre contre l’Islam. Au Pakistan, les critiques contre Muhammad, le Coran, la foi islamique et la Charia sont considérés comme blasphématoires et punis de mort.
Bien plus, le Coran affirme que la tentative d’amener quelqu’un à abandonner l’Islam est un crime plus grave que le meurtre (Sourates al-Baqara 2:191, 193, 217; al-Anfâl 8:33, etc.)! Ainsi toute tentative de faire une œuvre missionnaire apparaît comme une attaque contre Allah (hiraba)!
Dès que l’un des actes cités ci-dessus est attesté par deux témoins musulmans dignes de foi, le juge a la possibilité d’appliquer comme bon lui semble, l’une des peines suivantes:
a) L’exécution de l’agitateur: par fusillade, par pendaison, par décapitation ou par l’intermédiaire de bourreaux qui le traînent derrière un véhicule jusqu’à ce que mort s’ensuive. Parfois les fondamentalistes découpent le condamné en morceaux, comme ce fut le cas en Egypte, en Algérie et au Nigéria.
b) La crucifixion du coupable: En Iran, le crucifié n’est pas cloué à la croix, mais y est plutôt attaché (§ 195)*. Il ne doit pas rester sur la croix plus de trois jours. Le 3e jour, il sera descendu de la croix et relâché. Le Coran nie avec véhémence la crucifixion de Jésus (Sourate al-Nisâ’ 4:157), mais il ordonne la crucifixion de ceux qui combattent contre Allah!
c) L’amputation de la main droite et du pied gauche du criminel est l’une des options dont le juge dispose comme punition. Le criminel ainsi puni serait une dissuasion pour les autres mécontents.
d) L’expulsion du pays islamique est une peine infligée en particulier aux étrangers dont les ambassades intercèdent énergiquement pour qu’ils soient mis en liberté en cas de suspicion ou de condamnation pour crime.
e) Une punition sévère et éternelle en enfer attend celui qui s’oppose à Allah et à Muhammad ou qui essaie de saper les fondations d’un Etat islamique.
2. Les peines pour adultère et relations sexuelles pré-maritales De nombreux juristes musulmans considèrent la pureté sexuelle avant le mariage et la fidélité dans le mariage comme le sujet le plus important de la Charia parce qu’il touche tout musulman. Les peines pour adultère, relations sexuelles pré-maritales, homosexualité, lesbianisme et racolage sont particulièrement sévères et sont censées être dissuasives.
Vous infligerez à l'homme et à la femme adultères cent coups de fouet à chacun. Que la compassion ne vous entrave pas dans l'accomplissement de ce précepte d'Allah, si vous croyez en Allah et au jour dernier. Que le supplice ait lieu en présence d'un certain nombre de croyants. (Sourate al-Nour 24:2)
٠ الزَّانِيَةُ وَالزَّانِي فَاجْلِدُوا كُلَّ وَاحِدٍ مِنْهُمَا مِائَةَ جَلْدَةٍ وَلاَ تَأْخُذْكُمْ بِهِمَا رَأْفَةٌ فِي دِينِ اللَّهِ إِنْ كُنْتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ وَلْيَشْهَدْ عَذَابَهُمْا طَائِفَةٌ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ (سُورَةُ النُّورِ ٢٤ : ٢)٠
Cette Sourate établit l’égalité de punition entre l’homme et la femme. Dans certains pays islamiques, l’homme doit se tenir debout pendant la flagellation, mais les femmes peuvent s’asseoir. Les hommes sont dévêtus et seuls leurs organes génitaux restent couverts. Les femmes restent habillées. Leur tête, visage et organes génitaux ne doivent pas être touchés. La flagellation ne doit pas avoir lieu quand il fait très froid ou très chaud (§ 96).
Celui qui subit une telle torture s’en sort avec les nerfs du dos endommagés et les vertèbres endolories pour la vie. La flagellation doit avoir lieu en présence de témoins musulmans. La clémence n’est pas permise!
Une femme esclave ne reçoit que la moitié des coups de fouet qu’une femme libre reçoit au cas où l’adultère est prouvé (Sourate al-Nisâ’ 4:25)
En Iran, celui qui souffre d’une maladie incurable peut recevoir un seul coup de fouet de cent lanières de sorte que l’exigence d’Allah de cent coups soit accomplie (§ 94)!
Le Coran contient encore d’autres conditions pour la punition des adultères:
Si vos femmes commettent l'action infâme, appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les enlève ou qu'Allah leur procure quelque moyen de salut. (Sourate al-Nisâ’ 4:15)
٠ وَاللاَّتِي يَأْتِينَ الْفَاحِشَةَ مِنْ نِسَائِكُمْ فَاسْتَشْهِدُوا عَلَيْهِنَّ أَرْبَعَةً مِنْكُمْ فَإِنْ شَهِدُوا فَأَمْسِكُوهُنَّ فِي الْبُيُوتِ حَتَّى يَتَوَفَّاهُنَّ الْمَوْتُ أَوْ يَجْعَلَ اللَّهُ لَهُنَّ سَبِيلاً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ١٥)٠
De nombreuses filles et femmes musulmanes suspectées d’adultères ou de relations sexuelles pré-maritales sont simplement, et sans procédure légale régulière, enfermées dans une chambre sans nourriture et sans eau jusqu’à ce qu’elles meurent de soif et d’inanition. Il arrive qu’une mère ou un parent compatissant ouvre la porte de nuit pour permettre à la fille de fuir et d’aller rejoindre des amis ou des parents libéraux. Dans les familles fanatiques, la personne accusée d’adultère est parfois discrètement tuée et enterrée par son frère aîné.
Quant aux hommes, il existe un verset ambigu qui se prête à diverses interprétations:
Si deux individus (mâles) parmi vous commettent une action infâme, faites-leur du mal à tous deux; mais s'ils se repentent et se corrigent, laissez-les tranquilles, car Allah aime à pardonner, il est miséricordieux. (Sourate al-Nisâ’ 4:16)
٠ وَاللَّذَانِ يَأْتِيَانِهَا مِنْكُمْ فَآذُوهُمَا فَإِنْ تَابَا وَأَصْلَحَا فَأَعْرِضُوا عَنْهُمَا إِنَّ اللَّهَ كَانَ تَوَّاباً رَحِيماً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ١٦)٠
Certains Musulmans interprètent ce verset comme étant une autre sorte de punition applicable aux adultères, tandis que d’autres le voient comme un commandement prescrivant d’importuner les homosexuels au nom d’Allah jusqu’à ce qu’ils abandonnent leur comportement pervers. Le Coran ne sait rien du renouvellement spirituel des pécheurs, mais essaie plutôt d’empêcher le transgresseur de commettre plus de crimes au moyen de la punition et de la peur.
Les peines pour adultère et relations sexuelles pré-maritales dans la Charia
Les juristes musulmans ont élaboré un système de mesures dissuasives à partir des versets cités plus haut pour qu’aucun Musulman ne se rende coupable de relations sexuelles pré-maritales, d’adultère, d’homosexualité ou de lesbianisme. Les différentes écoles de jurisprudence ont ajouté à ces versets une tradition de Muhammad transmise par Umar b. al-Khattab qui dit que toutes les personnes mariées se rendant coupables d’adultère doivent être lapidées.
Sur la base de ces sources, les peines suivantes ont été édictées pour les délits sexuels en Iran:
a) Exécution d’un adultère
Cette peine s’applique quand quelqu’un a des relations sexuelles avec un parent avec lequel le Coran interdit de s’unir (surtout avec l’une des épouses du père; Sourate al-Nisâ’ 4:22-23).
Quand un non-Musulman (Juif, Chrétien, Animiste ou Athée) couche avec une femme musulmane. (Tous les adeptes du tourisme sexuel en pays islamique devraient en prendre note!).
En cas de viol (§ 82).
Les deux partenaires homosexuels doivent être mis à mort s’ils sont majeurs et sains d’esprit (§ 109-112).
Le juge choisit le mode d’exécution après avoir évalué les condamnés (paragraphe 110). Il peut opter pour la fusillade, la pendaison, la décapitation ou toute autre forme d’exécution.
b) Lapidation de l’homme et de la femme adultères
Cette peine s’applique quand l’une des deux personnes (ou les deux) adultères est mariée (muhsin) et a un conjoint fécond et en bonne santé (§ 83).
Quand un vieil homme ou une vieille femme a des relations sexuelles hors mariage, il doit être flagellé avant d’être lapidé (§ 94). On procède à la lapidation après avoir enterré l’homme adultère jusqu’à la ceinture et la femme adultère jusqu’aux seins (§ 102).
La lapidation ne doit pas se faire avec des pierres trop grosses de peur que le condamné ne meure trop vite. Mais elles ne doivent pas être si petites qu’elles ne puissent le tuer (§ 104).
Si le coupable est exécuté suite à sa propre confession, le juge doit lancer contre lui la première pierre. Mais s’il a été dénoncé par des témoins oculaires, ces témoins doivent lancer contre lui les premières pierres, suivis du juge (§ 99).
Si une femme en grossesse ou allaitant un enfant commet l’adultère, elle ne sera pas lapidée jusqu’à ce que son enfant naisse et soit sevré (§ 91).
Si un mari ou une épouse commet adultère au cours d’un voyage ou en prison, on ne doit pas le (la) lapider (§ 86).
c) Flagellation
Elle est appliquée en Iran pour les relations sexuelles interdites:
Un homme non marié et une femme non mariée reçoivent cent coups de fouet (§ 88).
Cent coups de fouet sont administrés à deux hommes qui se sont livrés à des caresses sexuelles sans avoir de relation sexuelle (§ 121).
La peine applicable aux lesbiennes est aussi de cent coups de fouet (§ 129).
Deux hommes qui sont découverts nus sous une couverture sans bonne raison reçoivent moins de cent coups (§123). La même peine est applicable aux femmes (§ 134).
Quiconque se livre au racolage de deux personnes pour avoir des relations sexuelles interdites et est accusé de racolage recevra 75 coups de fouet (§ 135-138).
Deux garçons n’ayant pas l’âge de la maturité recevront 74 coups de fouet pour avoir eu des relations homosexuelles (§ 74).
Quand un homme embrasse un autre homme passionnément, il doit recevoir moins de 60 coups de fouet (§ 124).
Les difficultés de prouver un cas d'adultère
Cette misérable liste d’hypocrisie légale et de contorsions pourrait continuer indéfiniment. Mais Muhammad lui-même eut à souffrir dans son propre harem du fait que ces lois ouvraient la voie à toutes sortes de suspicions malicieuses.
Aischa, son épouse préférée, qui n’était alors qu’une adolescente, fut abandonnée par sa caravane et resta seule dans le désert. Un jeune homme qui venait de Médine et qui chevauchait aux alentours la prit avec lui après quelques heures (ou jours) et la ramena à Muhammad. Il y eut immédiatement des rumeurs d’adultère à Médine. Muhammad renvoya son épouse en larmes auprès de son père Abu Bakr jusqu’à ce que Allah lui révélât que l’adultère, les relations sexuelles pré-maritales, l’homosexualité et le lesbianisme ne pouvaient être prouvés que par la confession des coupables répétée quatre fois (§ 68) ou par la déposition de quatre témoins oculaires dont les témoignages doivent concorder dans les détails. Autrement, le suspect ne pouvait être condamné (§ 74).
Sur la base de cette révélation spéciale, les experts de droit coranique élaborèrent un système pour empêcher que ne soient prouvés les délits sexuels punissables:
Au cas ou celui qui s’est confessé retire sa confession et qu’on ne peut pas trouver quatre témoins, la punition hadd peut être levée (§ 71).
Si l’homme (ou la femme) regrette son forfait avant que les témoins ne déposent, la punition hadd peut être levée (§ 72).
C’est seulement quand quatre témoins musulmans de sexe masculin peuvent décrire l’adultère ou l’acte incriminé en détail que les coupables peuvent être condamnés (Sourate al-Nour 24:1; § 74).
Si on ne peut pas trouver quatre témoins oculaires musulmans de sexe masculin, deux femmes et trois hommes peuvent témoigner ou deux hommes et quatre femmes. Mais s’il n’y a pas au moins deux hommes, les femmes seules ne peuvent pas témoigner d’un crime (§ 73-76).
Les raisons qui poussent les femmes non-musulmanes à se convertir à l’Islam restent un mystère quand on sait qu’elles font l’objet d’une discrimination légale ouverte en matière de témoignage et d’héritage.
Mais le réel danger qui guette le plaignant ou le calomniateur est celui-ci: s’il ne peut produire les quatre témoins demandés, il recevra 80 coups de fouet (§ 140; Sourate al-Nour 24:4).
Si un seul témoin contredit les autres dans sa déposition, tous recevront 80 coups de fouet (§ 76 et 78).
Compte tenu de toutes ces difficultés, il est presque impossible de prouver un adultère au moyen de quatre témoins. Tous les témoins courent le risque d’être flagellés à cause d’une différence dans leurs témoignages. D’autre part, il est impossible d’observer un tel fait d’assez près pour pouvoir le décrire en détail à des juristes habiles.
Par ces règlements, Muhammad poussa ses lois sévères contre l’adultère jusqu’au ridicule - peut-être pour des raisons personnelles - et les rendit inopérantes. Ses lois sont d’une sévérité inhumaine, mais ne peuvent être appliquées que rarement du fait du manque de preuves.
Les peines pour fausse accusation touchent profondément la vie du Musulman:
Si un père dit à son fils «Tu n’es pas mon enfant» sans pouvoir le prouver, il doit recevoir 80 coups de fouet.
Si quelqu’un déclare que le fils d’un certain homme n’est pas son enfant légitime et ne peut produire quatre témoins pour le prouver, il doit être fouetté (§ 142).
Toute suspicion d’adultère ou toute allusion à l’homosexualité qui ne peut être confirmée par quatre témoins oculaires conduit à la flagellation du calomniateur (§ 143).
Quiconque déclare qu’une certaine fille n’est plus vierge sans pouvoir produire quatre témoins pour le prouver doit recevoir 74 coups de fouet (§ 145).
La flagellation de l’homme ou la femme pour diffamation ou faux témoignage doit se faire lorsqu’ils sont vêtus et avec des lanières moyennement dures (§ 155).
Mais si un époux accuse l’une de ses épouses d’adultère et ne peut produire quatre témoins, il doit jurer quatre fois qu’il dit la vérité et se maudire dans l’hypothèse où il mentirait.
L’épouse peut échapper à la peine capitale dont elle est menacée en jurant quatre fois qu’elle n’a pas commis l’adultère et se maudire dans l’hypothèse où son mari dirait la vérité (Sourate al-Nour 24:6-9; § 161)
Cette explosion de serments et de malédictions conduira au divorce sans que l’homme ou la femme ne soit puni. Mais une sévère punition en enfer attend celui qui accuse faussement sa femme (Sourate al-Nour 24:9).
Sujets critiques relatifs à la législation sur l'adultère dans l’Islam
Le Coran autorise le mariage temporaire (mut’a, Sourate al-Nisâ’ 4:24). Les Sunnites rejettent ce droit islamique (en théorie), mais les Chiites en font usage. Cette sorte d’alliance - en supposant que ce soit au cours d’un voyage - basée sur le versement d’une somme d’argent fixée d’un commun accord n’est rien d’autre que de l’adultère légalisé.
Il existe dans le Coran une curieuse disposition relative à l’échange des épouses (Sourates al-Nisâ’ 4:20-21; al-Tahrîm 66:5). L’interprétation de cette disposition est la suivante: se divorcer et échanger les épouses avec celles des amis à travers un mariage légal. Les rapports sur le comportement de certains Cheiks du pétrole donnent cependant une description différente de cette pratique honteuse.
L’un des principaux problèmes dans Islam est le droit fondamental qu’a chaque Musulman d’épouser jusqu’à quatre femmes à la fois (Sourate al-Nisâ’ 4:3). D’un point de vue chrétien, cette polygamie n’est rien d’autre qu’un adultère légal, permanent. Les Musulmans soutiennent que Muhammad avait reconnu qu’aucun homme ne pouvait aimer plus d’une femme à la fois et qu’il voulait donc, en fait, que les hommes soient monogames (Sourate al-Nisâ’ 4:3, 129).
Les Musulmans ont aussi le droit d’épouser un nombre illimité de femmes esclaves en plus de leurs épouses libres (Sourates al-Nisâ’ 4:3, 24-25, 36; al-Nahl 16:71; al-Mu’minoun 23:6; al-Nour 24:32-33, 58; al-Roum 30:28; al-Ahzâb 33:50 [2 fois]; al-Ma’ârij 70:30; etc.). Il existe encore aujourd’hui au Soudan des milliers de cas de cet adultère légal. Il est difficile d’imaginer le désespoir et la misère de l’esclavage cachés dans cette «révélation».
Muhammad a ordonné à ses disciples de ne pas contraindre les femmes esclaves jeunes et attrayantes à la prostitution contre leur gré pour en tirer profit. Mais si cela se produisait, Allah leur accorderait son pardon et sa miséricorde (al-Nour 24:33). Les Musulmans ont-ils alors le droit d’aller vers une prostituée sans être punis?
Muhammad lui-même surprit la femme de son fils adoptif Zaïd dans son appartement alors qu’elle était dévêtue et la prit en mariage. Quand les gens s’en étonnèrent, il révéla ceci: Allah est celui qui influence les cœurs! Allah l’a marié à Zainab selon un plan pré-établi après que son fils adoptif Zaïd eut reçu d’elle ce qu’il voulait et qu’il l’eut libérée légalement (Sourate al-Ahzâb 33:37-52).
Muhammad résuma sa compréhension légaliste et superficielle du comportement sexuel dans un verset du Coran: Allah créa l’homme «faible». Il lui donna ces règlements sur le mariage pour lui faciliter les choses (Sourate al-Nisâ’ 4:28).
La loi de Jésus Christ relative à la punition de l'adultère
La position de Jésus sur les pratiques sexuelles des Musulmans se trouve dans une réponse qu’il donna aux Juifs pieux de son temps (Jean 8:1-12). Ils Lui amenèrent une femme surprise en flagrant délit d’adultère pour qu’Il la condamne. Mais jésus leur répondit après quelques minutes de silence: Lapidez-la comme la loi de Moïse l’exige! Mais Il ajouta cette condition: Que celui qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle! Tous quittèrent alors silencieusement – y compris Ses disciples!
Jésus n’a pas diminué la peine requise dans l’Ancien Testament, ni rendu la production de preuves plus difficile comme l’a fait Muhammad, mais Il a plutôt mis en évidence l’immoralité de tous les hommes. Notre Seigneur ne juge pas seulement nos actes, mais surtout nos intentions. Cela apparaît clairement dans sa loi fondamentale (le sermon sur la montagne).
Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. (Matthieu 5: 27-30)
Jésus veut nous amener au point où nous sommes brisés et vivons dans une attitude de repentance. Il veut libérer tout le monde de l’esprit de jugement (Matthieu 7:1-5) et nous amener à vouloir aider et sauver les condamnés.
A Jérusalem, ce jour là, Jésus était le seul qui avait le droit de lui jeter la première pierre, car Il était sans péché. Mais Il ne l’a pas fait et s’est plutôt chargé des péchés de la femme adultère et est mort à sa place sous le jugement de Dieu. Il dit à la femme: Va et ne pêche plus! C’est là sa réponse à nous et à tous les Musulmans (Jean 8: -12).
3. La peine pour vol
Il y a un seul passage dans le Coran qui prescrit la peine pour vol:
38 Quant au voleur et à la voleuse, vous leur couperez les mains comme rétribution de l'œuvre de leurs mains; comme châtiment venant d'Allah. Allah est puissant et sage. 38 Quiconque se sera repenti de ses iniquités et se sera corrigé, Allah accueillera son repentir; car Allah est indulgent et miséricordieux. 40 Ignores-tu qu'Allah est le souverain des cieux et de la terre? Il punit qui il veut, et pardonne à qui il veut; Allah est puissant sur toutes choses. (Sourate al-Mâ’ida 5:38-40)
٠ ٣٨ وَالسَّارِقُ وَالسَّارِقَةُ فَاقْطَعُوا أَيْدِيَهُمَا جَزَاءً بِمَا كَسَبَا نَكَالاً مِنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ ٣٩ فَمَنْ تَابَ مِنْ بَعْدِ ظُلْمِهِ وَأَصْلَحَ فَإِنَّ اللَّهَ يَتُوبُ عَلَيْهِ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَحِيمٌ ٤٠ أَلَمْ تَعْلَمْ أَنَّ اللَّهَ لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ يُعَذِّبُ مَنْ يَشَاءُ وَيَغْفِرُ لِمَنْ يَشَاءُ وَاللَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ (سُورَةُ الْمَائِدَةِ ٥ : ٣٨ - ٤٠)٠
Le Coran ne précise pas exactement ce qui constitue un vol, ni quelle doit être l’importance de la somme volée pour que les mains des voleurs soient coupées. Ces définitions ont été énoncées par les écoles islamiques de jurisprudence selon les pratiques qui avaient cours à Médine et elles diffèrent considérablement entre elles.
Avec cette loi hadd, les traditions de Muhammad ont même quasiment annulé le verset coranique en question! La plupart des experts en droit islamique requièrent l’amputation de la main droite comme peine pour le premier cas de vol et l’amputation du pied gauche comme peine pour le second cas de vol, alors que le Coran ne mentionne que l’amputation des mains!
Al-Tabari reste fidèle au texte coranique dans son interprétation de ce verset, tandis que al-Jalalayn exprime déjà la position des experts islamiques dans son commentaire. Il va même plus loin en demandant que soit amputée la main gauche pour le troisième cas de vol et le pied droit pour le quatrième cas de vol.
L’élaboration de cette loi et des règlements relatifs à son application montrent que le Coran n’a pas le dernier mot dans la formulation de la charia, mais c’est plutôt le consensus qui permet de trouver un accord entre les juristes et les érudits. Ils accordent la préférence à une tradition postérieure à celle de Muhammad au détriment du seul texte coranique relatif à cette peine.
Selon le Coran, la peine pour vol est une rétribution et une vengeance de la part d’Allah, le maître et souverain de l’univers. Cette peine est censée être un avertissement pour dissuader les autres de voler. Cet avertissement révèle que la loi et la terreur sont les forces stratégiques qui soutiennent l’Islam et sa culture. Le mal doit être vaincu par le mal. L’amour infini de Dieu et le renouvellement de la nature par reconnaissance pour cette grâce et ce pardon sont étrangers à l’Islam. Dans l’Islam, le mal n’est pas vaincu par le bien.
La peine pour vol est louée dans le Coran comme étant une marque de la sagesse d’Allah. Mais on ne manifeste cette affection au voleur que lorsque la peine a été exécutée, après l’avoir amputé de sa main ou son pied. La loi de l’Islam doit être exécutée avant qu’on puisse espérer un pardon incertain.
Les experts du droit islamique ont reconnu que cette loi hadd ne peut être appliquée en tout temps et en tout lieu. Si toute personne ayant volé doit se voir amputer de la main la première fois et le pied la seconde fois, qui posséderait encore tous ses membres? Qui pourrait travailler, prendre soin des infirmes et nourrir la famille? Cette loi aurait des effets catastrophiques dans les pays en voie de développement ou 20% à 30% de la population en âge de travailler est en chômage!
La difficulté d’apporter la preuve d'un vol
Pour ces raisons, les experts du droit islamique dans de nombreux pays ont énoncé des conditions difficiles pour la définition d’un vol. Le code pénal d’Iran contient des conditions qui contredisent les lois d’autres écoles de jurisprudence. La punition hadd pour le vol ne peut être exécutée en Iran que lorsque les conditions suivantes sont réunies:
- Le voleur doit être majeur et mentalement sain au moment du vol. Il doit avoir volé sans avoir été obligé ou forcé à le faire.
- Le voleur doit avoir su au préalable que le bien volé appartenait à autrui et que le prendre était mal faire.
- Le propriétaire du bien volé doit l’avoir conservé en un lieu dont les mesures de sécurité sont en proportion de la valeur des biens volés. Le voleur doit s’être introduit par infraction dans ce lieu protégé, tout seul ou avec l’aide d’autres personnes.
- La valeur du bien volé doit être au moins égale à la valeur de 0,2 grammes d’or.
- Le vol ne doit pas avoir été commis en période de famine.
- Si le bien volé est restitué après le vol (avant toute déposition des témoins), la peine hadd n’est pas applicable.
- Le vol doit être attesté par deux Musulmans de sexe masculin de bonne moralité ou par le voleur lui-même répétant sa confession deux fois devant le juge.
- Le voleur ne peut être arrêté pour vol que s’il est pris sur le fait et vu par deux personnes. A ce propos, un adage arabe dit: «Voler ne constitue pas un péché, mais être pris sur le fait constitue un péché.» Un autre adage dit: «Voler les Chrétiens est permis (halal!), parce que les témoignages concordants de deux Musulmans en faveur du voleur invalide le témoignage du Chrétien.»
- Si le voleur avoue une fois son forfait au juge puis restitue le bien volé, la peine hadd n’est pas applicable (§ 199).
- Le voleur ne peut être puni que si le propriétaire du bien volé le poursuit en justice et refuse de lui pardonner (là où il n’y a pas d’accusateur, il n’y a pas de juge). Mais si le voleur regrette son forfait avant que deux témoins oculaires n’en apportent la preuve, la peine hadd n’est pas applicable (§ 200).
- Le bien volé ne doit pas être la propriété de l’Etat ou d’une association religieuse, car si c’est le cas, il n’y a pas de propriétaire (§ 198).
La peine inhumaine d’amputation des membres n’est presque plus infligée en Iran grâce à des juristes habiles. Mais dans d’autres pays islamiques, la loi est appliquée impitoyablement à n’importe quel membre. Un journal soudanais a publié la photo d’environ 25 jeunes gens levant les moignons de leurs membres amputés. Une demi-douzaine d’entre eux sont étendus sur le sol parce que leur pied avait aussi été amputé. Dans une émission télévisée en Irak, on a présenté des jeunes gens rayonnant de joie avec des membres amputés qui ont affirmé avoir été pardonné par Dieu. Ils étaient heureux de ce que leurs péchés aient été expiés par l’amputation de leurs membres!
L’Iran limite également l’amputation des membres. Le code pénal de ce pays stipule ce qui suit:
Au premier cas de vol, on ne doit couper que quatre doigts, de sorte qu’il reste six doigts et les paumes.
Au deuxième cas de vol, la première moitié du pied doit être amputée, de sorte qu’une partie de la cambrure du pied et le talon demeurent pour permettre au voleur de se déplacer en boitant (§ 201).
Cette pratique est contraire à celle des autres écoles de droit qui exigent que la totalité de la main soit coupée jusqu’au poignet et qu’au second vol, le pied soit coupé jusqu’à la cheville.
Quiconque se penche sur ces punitions horribles comprend pourquoi de nombreux pays islamiques ne laissent pas la formulation et l’exécution de la loi criminelle aux Muftis et aux Mullahs, mais interdise les peines hadd ou ne les utilisent qu’occasionnellement comme mesure dissuasive. Les pays islamiques où la charia est introduite dans sa totalité se vantent d’exécuter toute la loi d’Allah.
La lutte au niveau local pour la législation et l’application de la charia dans tous les pays islamiques n’est pas encore à son terme. La majorité des Musulmans s’opposent à un retour au Moyen Age. Les droits fondamentaux de l’homme sont en constant désaccord avec la charia! C’est la raison pour laquelle les Etats musulmans libéraux n’accordent des compétences aux responsables des mosquées que pour les questions relatives au culte et à la vie religieuse quotidienne, mais se réservent le droit de formuler et d’appliquer la loi martiale et la loi criminelle. Ils essaient de trouver le juste milieu entre les lois européennes et américaines d’une part, et la loi islamique d’autre part. Mais les Musulmans fondamentalistes consacrent leur vie à œuvrer pour que la loi d’Allah soit appliquée à la lettre.
7.03 -- Les lois de la rétribution
1. La rétribution ou la vengeance est prédestinée
Tous les actes criminels ou accidents de circulation qui causent un traumatisme corporel ou la mort tombent sous le coup de la loi de rétribution. En cas d’effusion de sang, l’auteur de l’acte est puni différemment que dans le cas des actes criminels habituels. On retrouve ici l’ancienne croyance sémitique selon laquelle l’âme de l’homme est dans son sang qui crie vers le ciel pour réclamer vengeance après avoir été répandu. La position du Coran dans ce sens est claire:
Ô croyants! La peine du talion vous est prescrite pour le meurtre. Un homme libre pour un homme libre, un esclave pour un esclave, et une femme pour une femme. … (Sourate al-Baqara 2:178)
٠ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُتِبَ عَلَيْكُمُ الْقِصَاصُ فِي الْقَتْلَى الْحُرُّ بِالْحُرِّ وَالْعَبْدُ بِالْعَبْدِ وَالأُنْثَى بِالأُنْثَى ... (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ١٧٨)٠
Les punitions pour meurtre, homicide et blessure corporelle ne visent pas à réhabiliter le criminel, mais à exercer la rétribution et la vengeance comme l’a prescrit Allah. Ainsi les actes de vengeance ne sont pas de simples réactions émotionnelles ou des actes visant à défendre l’honneur du clan, mais sont vus plutôt comme un devoir prédestiné de toute éternité qui doit être accompli. Quiconque n’expie pas la culpabilité de sang se rend lui-même coupable selon cette parole de Moïse: Sans effusion de sang il n’y a pas pardon (Hébreux 9:22). Le pardon sans expiation serait injuste parce que la loi exige la rétribution!
Pour toute personne tuée, une personne vivante du clan du meurtrier et de même niveau social que la victime doit être tuée. Une personne libre et en bonne santé pour une personne libre et en bonne santé, un esclave de sexe masculin appartenant à la personne qui a tué un esclave de même sexe, une femme libre ou esclave pour une femme libre ou esclave. (La discrimination contre la femme libre dans le Coran devient claire du fait que la femme libre n’est mentionnée qu’avec la femme esclave et après l’homme esclave).
Muhammad a résumé l’importance de la rétribution pour sa communauté religieuse dans cette loi fondamentale:
Dans la loi du talion (al-Qisas) est votre vie. … (Sourate al-Baqara 2:179)
٠ وَلَكُمْ فِي الْقِصَاصِ حَيَاةٌ ... (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ ١٧٩)٠
La peur de la vengeance est censée obliger les clans à vivre ensemble en paix. La loi de la rétribution est l’un des moyens les plus importants visant à assurer la paix, la protection et la sécurité entre les clans musulmans. La majorité des Musulmans ne sont pas des individus solitaires séparés de leurs familles, mais plutôt les membres d’un clan qui s’est fondu en une unité à travers la loi de la rétribution pour survivre. Chacun doit veiller sur les autres, qu’il le veille ou non.
'2. Œil pour œil, dent pour dent
Le Coran ordonne que la rétribution soit égale au dommage subi par l’individu ou le groupe. La douleur et la souffrance dans l’acte de vengeance ne doivent pas être supérieures à celles occasionnées par la blessure ou le meurtre. Mais elles ne doivent pas non plus être inférieures. La loi de la rétribution (al-Qisâs) dit fondamentalement ceci: «Exact et égal» au crime! La rétribution doit être exercée totalement en une seule fois, et non en tranches.
Le mois sacré pour le mois sacré! Le talion s’applique à toutes choses sacrées. Donc quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale. Et craignez Allah. Et sachez qu’Allah est avec les pieux. (Sourate al-Baqara 2:194)
٠ الشَّهْرُ الْحَرَامُ بِالشَّهْرِ الْحَرَامِ وَالْحُرُمَاتُ قِصَاصٌ فَمَنِ اعْتَدَى عَلَيْكُمْ فَاعْتَدُوا عَلَيْهِ بِمِثْلِ مَا اعْتَدَى عَلَيْكُمْ وَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ مَعَ الْمُتَّقِينَ (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ١٩٤)٠
Si vous punissez, infligez [à l’agresseur] une punition égale au tort qu’il vous a fait. … (Sourate al-Nahl 16:126)
٠ وَإِنْ عَاقَبْتُمْ فَعَاقِبُوا بِمِثْلِ مَا عُوقِبْتُمْ بِهِ ... (سُورَةُ النَّحْلِ ١٦ : ١٢٦)٠
La sanction d’une mauvaise action est une mauvaise action [une peine] identique. … (Sourate al-Shoura 42:40)
٠ وَجَزَاءُ سَيِّئَةٍ سَيِّئَةٌ مِثْلُهَا ... (سُورَةُ الشُّورَى ٤٢ : ٤٠)٠
Les hypocrites cherchent à tromper Allah, mais Allah retourne leur tromperie (contre eux-mêmes). … (Sourate al-Nisâ’ 4:142)
٠ إِنَّ الْمُنَافِقِينَ يُخَادِعُونَ اللَّهَ وَهُوَ خَادِعُهُمْ ... (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ١٤٢)٠
Ces versets et d’autres similaires ont conduit à l’élaboration d’un code d’honneur pour les peines de rétribution dans Islam. Nul ne doit punir autrui plus fortement ou plus honteusement que ce qui lui a été fait à lui-même, à son clan ou à son peuple. Mais la réalité dominée par les émotions apparaît souvent différente. Toute forme de cruauté est pratiquée par les Musulmans comme par les autres peuples dès qu’ils sont enflammés de colère. La loi leur recommande d’être mesurés, de se retenir et de rendre exactement le mal qui leur a été fait - pas plus, pas moins!
Malheureusement une chaîne de rétribution s’est développée à partir de ce devoir religieux de vengeance et de cette loi de rétribution dans de nombreux pays islamiques de sorte que des clans ennemis se battent les uns contre les autres, se haïssent ou refusent de se parler depuis des décennies ou des siècles.
Dans un village des montagnes du Liban, des garçons musulmans qui étudiaient dans une école protestante se promirent l’un à l’autre de ne jamais participer à ces vengeances de clan médiévales dénuées de sens. Mais à l’approche de la fête de la fin du Ramadan, l’oncle de l’un des deux garçons dont le père avait été tué au cours d’un accident lui dit: «Comment peux-tu célébrer cette fête alors que ton père n’a pas été vengé?» Le garçon se dépêcha de rentrer chez lui, prit un fusil , visa et abattit le père de son ami qui était assis sur son balcon en train de causer avec des amis. Le vengeur sauta sur sa motocyclette, courut au commissariat de police où il se livra, et avoua avoir tué pour une question d’honneur. Il demanda à être mis en détention préventive et fut emprisonné pour deux ans. Quand il fut relâché au bout des deux années, son ami qui se tenait à la porte de la prison sortit son revolver et l’abattit: question d’honneur, acte de vengeance! Quand il sera relâché au bout de deux ou trois ans, la même chose lui arrivera!
Les chaînes vengeresses de haine divisent les communautés villageoises et les peuples du Proche Orient par des abîmes profonds et invisibles. Un acte de vengeance peut être exécuté même après 20 ans. Il est inévitable à moins que tous les membres des deux clans ne s’entendent sur le prix du sang. La plupart des Chrétiens d’Orient et d’Occident ne savent pas à quel point Christ les a affranchis en leur donnant une vie paisible de pardon!
3. Interdiction de tuer les Musulmans
Quiconque lit le Coran trouvera plusieurs passages qui interdisent aux Musulmans de tuer des Musulmans. Certains de ces versets que les juristes de la charia ont choisi pour définir les peines de rétribution disent ce qui suit:
Il n’appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n’est par erreur. … (Sourate al-Nisâ’ 4:92a)
٠ وَمَا كَانَ لِمُؤْمِنٍ أَنْ يَقْتُلَ مُؤْمِناً إِلاَّ خَطَأً ... (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ٩٢)٠
Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution sera alors l’enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l’a frappé de sa colère, l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. (Sourate al-Nisâ’ 4:93)
٠ وَمَنْ يَقْتُلْ مُؤْمِناً مُتَعَمِّداً فَجَزَاؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِداً فِيهَا وَغَضِبَ اللَّهُ عَلَيْهِ وَلَعَنَهُ وَأَعَدَّ لَهُ عَذَاباً عَظِيماً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ٩٣)٠
29 … Ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité est miséricordieux envers vous. 30 Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, nous le jetterons au feu, voilà ce qui est facile pour Allah. (Sourate al-Nisâ’ 4:29-30)
٠ ٢٩ ... وَلاَ تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيماً ٣٠ وَمَنْ يَفْعَلْ ذَلِكَ عُدْوَاناً وَظُلْماً فَسَوْفَ نُصْلِيهِ نَاراً وَكَانَ ذَلِكَ عَلَى اللَّهِ يَسِيراً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ٢٩ - ٣٠)٠
C’est pourquoi nous avons prescrit pour les enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. … (Sourate al-Mâ’ida 5:32)
٠ مِنْ أَجْلِ ذَلِكَ كَتَبْنَا عَلَى بَنِي إِسْرَائِيلَ أَنَّهُ مَنْ قَتَلَ نَفْساً بِغَيْرِ نَفْسٍ أَوْ فَسَادٍ فِي الأَرْضِ فَكَأَنَّمَا قَتَلَ النَّاسَ جَمِيعاً ... (سُورَةُ الْمَائِدَةِ ٥ : ٣٢)٠
Celui qui tue avec préméditation est un hors-la-loi. Quiconque le trouve doit le tuer immédiatement.
Ne tuez point la vie qu’Allah a rendue sacrée. Quiconque est tué injustement, alors nous avons donné pouvoir à son proche [parent]. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). (Sourates al-Isrâ’ 17:33; voir Sourate al-An’âm 6:151c)
٠ وَلاَ تَقْتُلُوا النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللَّهُ إِلاَّ بِالْحَقِّ وَمَنْ قُتِلَ مَظْلُوماً فَقَدْ جَعَلْنَا لِوَلِيِّهِ سُلْطَاناً فَلاَ يُسْرِفْ فِي الْقَتْلِ إِنَّهُ كَانَ مَنْصُوراً (سُورَةُ الإِسْرَاءِ ١٧ : ٣٣)٠
Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté; C’est nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment un énorme péché. (Sourates al-Isrâ’ 17:31; voir Sourate al-An’âm 6:151b)
٠ وَلاَ تَقْتُلُوا أَوْلاَدُكُمْ خَشْيَةَ إِمْلاَقٍ نَحْنُ نَرْزُقُهُمْ وَإِيَّاكُمْ إِنَّ قَتْلَهُمْ كَانَ خِطْأً كَبِيراً (سُورَةُ الإِسْرَاءِ ١٧ : ٣١)٠
Ce verset inclus l’avortement des enfants non désirés. Son objectif est la croissance de la population musulmane par l’explosion des naissances.
Les juristes de droit islamique ont déduit de ce verset une liste de droits, de devoirs et de peines couvrant le meurtre prémédité, le meurtre sous contrainte, l’homicide par négligence et l’homicide justifié commis par un vengeur du sang ou au cours d’une guerre sainte (§ 204). Chacun des paragraphes du code pénal iranien illustre l’élaboration moderne du droit islamique.
Après un homicide prémédité, les vengeurs du sang peuvent recevoir de l’Imam, l’autorisation légale de tuer le meurtrier ou celui qui a causé l’accident (§ 205)
Si un homme musulman tue intentionnellement une femme musulmane, une personne du clan de la femme qui a le droit de venger son sang doit verser en avance au meurtrier de la femme la moitié du prix du sang qui est normalement demandé pour un homme (parce que la femme ne vaut que la moitié d’un homme selon la loi islamique, mais le meurtrier qui devrait être tué vaut deux fois plus que la femme assassinée, § 209)!
Si plusieurs Musulmans s’associent pour tuer un musulman, celui qui a le droit de vengeance peut recevoir l’autorisation légale de tuer toutes les personnes impliquées dans le meurtre, mais il doit d’abord payer une partie du prix du sang, parce que sa vengeance est plus grande (plus coûteuse) que le meurtre d’une personne (§ 212 et 213).
Un meurtre prémédité doit être établi par la confession du meurtrier ou le témoignage de deux témoins oculaires (§232 et 237).
En cas de meurtre prémédité n’ayant pas été prouvé, le crime peut être prouvé par 50 prestations de serment. Les personnes qui prêtent serment doivent être des parents majeurs du plaignant. S’il y a moins de 50 hommes ayant le droit de jurer, chacun d’eux peut jurer plusieurs fois jusqu’à ce que le nombre de 50 soit atteint. Mais si aucun homme du clan du plaignant n’est présent, le plaignant lui-même peut jurer 50 fois, même si c’est une femme (§ 248).
Un meurtre prémédité est passible de rétribution. Mais la rétribution peut être remplacée par le paiement du prix du sang qui, avec la permission du vengeur et l’accord du meurtrier, peut être plus ou moins élevée que le prix d’un homme.
4. Le meurtre des non-Musulmans
Quiconque examine les versets coraniques cités plus haut et les lois qui en découlent verra que l’interdiction de tuer s’applique d’abord aux musulmans. Mais comment les Juifs, les Chrétiens, les animistes et les incroyants sont-ils protégés sur territoire islamique? Une certaine garantie est accordée à la sécurité et aux biens des Juifs et Chrétiens vivant en pays musulman et qui sont sous la protection de l’Islam (Ahl al-Dhimmah). Mais dès qu’ils sont impliqués dans un conflit, dans un accident ou suspectés de quelque chose, la déposition de deux témoins musulmans annule le témoignage de tous les Juifs et Chrétiens, même s’ils ont de toute évidence raison. Le plus souvent un Musulman qui tue un Chrétien n’est pas condamné à mort. Au pire des cas, il est frappé d’une amende symbolique. La discrimination contre les Juifs, les Chrétiens et les autres minorités dans la vie quotidienne en milieu musulman est déprimante, bien que des lois spéciales garantissent en théorie leur liberté individuelle.
La situation des animistes, des idolâtres, des païens, des incroyants ou des adeptes des religions tribales comme on en trouve en Afrique ou en Asie est différente. Le commandement d’Allah qui ne souffre d’aucune restriction et qui apparaît cinq fois dans le Coran s’applique à eux:
Tuez-les où que vous les rencontriez. (Sourates al-Baqara 2:191 [2 fois]; al-Nisâ’ 4:89, 91; al-Tawba 9:5)
٠ وَاقْتُلُوهُمْ حَيْثُ ثَقِفْتُمُوهُمْ ... (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ١٩١)٠
Ce commandement d’Allah qui ordonne de tuer ne fait pas partie de la loi criminelle, mais plutôt de la loi martiale islamique. Tuer les incroyants apparaît donc comme un acte de vengeance parce que les animistes n’ont pas accepté l’Islam volontairement. Mais dès qu’ils acceptent l’Islam, ils sont placés eux aussi sous la protection du droit criminel islamique.
Si la charia est introduite en partie ou en totalité au Nigeria ou dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, cela signifierait que le 40% de la population chrétienne souffrirait de discrimination. Il est possible que le commerce des esclaves reprenne ou que le 20% de la population animiste d’Afrique de l’Ouest soit tué. Cela signifierait que la population au sud du Sahara serait obligée de choisir entre l’Islam et la mort, puisque c’est la seule option offerte aux animistes selon le Coran. Les sages musulmans s’opposeront aux fondamentalistes pour que la charia ne soit introduite que graduellement pour éviter une vague de protestation des Etats-Unis et de l’Europe.
5. Rétribution pour blessure et pour perte des membres
La rétribution et la vengeance du sang ne concerne pas seulement la mort de la victime, mais également la blessure d’une personne, qu’elle ait été causée intentionnellement ou accidentellement. Dès que le sang coule, la rétribution doit avoir lieu!
Dans ce code nous avons prescrit aux Juifs: âme pour âme, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures seront punies par la loi du talion. Celui qui, recevant le prix de la peine, le changera en aumône, fera bien; cela lui servira d'expiation de ses péchés. Ceux qui ne jugeront pas d'après les livres que nous avons fait descendre d'en haut sont infidèles. (Sourate al-Mâ’ida 5:45)
٠ وَكَتَبْنَا عَلَيْهِمْ فِيهَا أَنَّ النَّفْسَ بِالنَّفْسِ وَالْعَيْنَ بِالْعَيْنِ وَالأَنْفَ بِالأَنْفِ وَالأُذُنَ بِالأُذُنِ وَالسِّنَّ بِالسِّنِّ وَالْجُرُوحَ قِصَاصٌ فَمَنْ تَصَدَّقَ بِهِ فَهُوَ كَفَّارَةٌ لَهُ وَمَنْ لَمْ يَحْكُمْ بِمَا أَنْزَلَ اللَّهُ فَأُولَئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ (سُورَةُ الْمَائِدَةِ ٥ : ٤٥)٠
En se basant sur cette loi, le droit criminel iranien prescrit ce qui suit: Si le membre de quelqu’un est amputé délibérément ou si quelqu’un est blessé délibérément ou par négligence, la victime peut obtenir du gouverneur le droit d’infliger à celui qui l’a blessé exactement la même blessure à titre de rétribution.
Les membres à amputer doivent être exactement de même condition, importance et position que le membre perdu au début. La rétribution ne doit pas provoquer la mort de celui qui a causé la première blessure. L’acte de vengeance ne doit pas être pire que le mal qu’il vise à rétribuer (§ 272).
Si un conducteur renverse un piéton et que celui-ci perde une jambe suite à cet accident, le piéton peut exiger que la jambe correspondante du conducteur soit aussi amputée. Mais si le pied du conducteur a la gangrène, la blessure doit guérir avant que sa jambe ne soit amputée.
Une blessure qui doit être faite à titre de rétribution doit être dans la même position et de la même taille que la première blessure, ainsi que de la même profondeur. Il arrive que les limites de la précédente blessure doivent être mesurées pour que le vengeur n’inflige pas une blessure plus grande ou plus petite (§ 276 et 279).
Puisque la chaleur et le froid peuvent causer l’infection d’une blessure, la rétribution doit se faire sous des températures modérées. La personne qui a causé la première blessure ne doit pas subir une douleur plus grande que celle qu’elle a occasionnée par son acte (§ 281 et 282).
Si un borgne allant à bicyclette blesse un piéton et lui fait perdre un œil, la personne ainsi blessée peut demander que l’œil restant du borgne lui soit ôté (§ 283).
Si un Musulman coupe une partie de l’oreille d’un autre Musulman et que celui-ci se fasse remettre en place l’oreille coupée, le droit à la rétribution reste en vigueur (§ 287).
Si quelqu’un endommage le nez d’autrui, la personne blessée peut demander rétribution même si celui qui l’a blessé n’a pas le sens de l’odorat (§ 289).
Si quelqu’un coupe la langue ou les lèvres d’autrui, la rétribution doit se situer dans la même position avec la même étendue (§ 290).
Si un Musulman casse la dent d’autrui (en partie ou en totalité), la rétribution doit être de même nature (§ 291).
Cette liste d’horreurs peut continuer ainsi sur la base des documents des écoles de droit sunnite. Elle correspond à la compréhension islamique du commandement «dent pour dent, œil pour œil!»
6. Paiement du prix du sang en place et lieu de rétribution
Heureusement que Muhammad reconnut que la miséricorde terrestre trouvera le moyen d’accomplir et de contourner la loi tout à la fois. Muhammad qui était un commerçant adopta l’ancienne loi sémite sur le prix du sang et l’appela «la grâce d’Allah» pour les Musulmans.
Pourquoi un croyant tuerait-il un autre croyant, sauf si c'est involontairement? Celui qui en tuera un involontairement sera tenu d'affranchir un esclave croyant et de payer à la famille du mort le prix du sang fixé par la loi, à moins que la famille ne fasse convertir cette somme en aumône. Pour la mort d'un croyant d'une nation ennemie, on donnera la liberté à un esclave croyant. Pour la mort d'un individu d'une nation alliée, on affranchira un esclave croyant, et on payera à la famille du mort la somme prescrite. Celui qui ne trouvera pas d'esclave à racheter jeûnera deux mois de suite. Voilà les expiations établies par Allah. Allah est savant et sage. (Sourate al-Nisâ’ 4:92)
٠ وَمَا كَانَ لِمُؤْمِنٍ أَنْ يَقْتُلَ مُؤْمِناً إِلاَّ خَطَأً وَمَنْ قَتَلَ مُؤْمِناً خَطَأً فَتَحْرِيرُ رَقَبَةٍ مُؤْمِنَةٍ وَدِيَّةٌ مُسَلَّمَةٌ إِلَى أَهْلِهِ إِلاَّ أَنْ يَصَّدَّقُوا فَإِنْ كَانَ مِنْ قَوْمٍ عَدُوٍّ لَكُمْ وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَتَحْرِيرُ رَقَبَةٍ مُؤْمِنَةٍ وَإِنْ كَانَ مِنْ قَوْمٍ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ مِيثَاقٌ فَدِيَّةٌ مُسَلَّمَةٌ إِلَى أَهْلِهِ وَتَحْرِيرُ رَقَبَةٍ مُؤْمِنَةٍ فَمَنْ لَمْ يَجِدْ فَصِيَامُ شَهْرَيْنِ مُتَتَابِعَيْنِ تَوْبَةً مِنَ اللَّهِ وَكَانَ اللَّهُ عَلِيماً حَكِيماً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ٩٢)٠
Ce verset traite du prix du sang et d’une rançon que celui qui a causé la blessure doit payer à la famille de la victime en cas de blessure involontaire ou d’homicide involontaire (§ 295).
Parfois même en cas de blessure ou de meurtre prémédité, la rétribution peut être remplacée par le prix du sang si la famille de la victime donne son accord par écrit. Mais si un seul membre du clan n’accepte pas, l’accord devient nul et la rétribution doit avoir lieu (§ 257).
Le montant du prix du sang à payer pour un adulte de sexe masculin est le même chez les Chiites que chez les Sunnites. Le clan en cause peut choisir entre plusieurs sortes des paiements. Pour un Musulman en bonne santé, le montant à payer est le suivant:
100 chameaux sains, sans défaut et bien nourris ou
200 bœufs sains, sans défaut et bien nourris;
1000 moutons sains et sans défaut;
200 robes yéménites parfaites;
1000 dinars authentiques contenant chacun 3,6 grammes d'or (§ 297).
Le prix du sang pour une femme en cas d’homicide prémédité ou par négligence est la moitié du prix du sang d’un homme (§ 300). Cette disposition montre un autre acte de discrimination.
Le prix du sang pour les Juifs et les Chrétiens tués doit être le tiers du prix du sang d’un Musulman. Quant à savoir s’il sera effectivement payé ou non, c’est une autre question!
Si quelqu’un ne peut pas payer le prix du sang, son clan doit payer pour lui. Cela inclut surtout les parents de celui qui a causé la blessure (ou la mort) et ses parents du coté paternel, selon leurs droits à l’héritage (§ 307).
Si le médecin cause la mort d’un patient sous traitement, il est redevable (à sa famille) même si le malade a accepté verbalement de recevoir le traitement (§ 310).
Si une personne transportant un fardeau heurte une personne et la blesse ou la tue, le coupable ou son clan doit payer le prix du sang (§ 324). Le clan est la source de garantie ultime pour le paiement du prix du sang.
7. Le montant du prix du sang à payer
La totalité du prix du sang doit être payée dans les cas suivants:
Si les cheveux ou la barbe d’un homme sont arrachés de telle sorte qu’ils ne peuvent plus repousser (§ 368).
Si les yeux sains d’un homme sont crevés (§ 375).
Si la totalité du nez d’un homme ou ses deux narines sont coupés (§ 380).
Si toutes les deux oreilles sont coupées (§ 386).
Si les deux lèvres ou une langue saine est coupée(s) (§ 391 et 396);
Si une dent est arrachée ou si la partie visible en est cassée (§ 408 et 410) (comme dans des accidents de circulation);
Si le cou d’un homme est courbé suite à une blessure (§ 412);
Si les deux mâchoires d’un homme sont brisées (§ 415);
Si les deux mains sont amputées au niveau des poignets sans raison (§ 418);
Si quelqu’un perd 10 doigts ou 10 orteils dans un accident (§ 424);
Si la colonne vertébrale est brisée et que les jambes en sont estropiées (§ 430 et 432);
Si les deux testicules sont coupées à la fois (§ 435);
Si les deux clavicules sont brisées (§ 438);
Si la capacité auditive des deux oreilles (§ 449), la capacité visuelle des deux yeux (§ 457) et l’odorat sont détruits (§ 462).
Chez une femme, les traumatismes susmentionnés sont passibles du paiement de la moitié du prix dû pour un homme (§ 301). Si la personne blessée est juive ou chrétienne, il ne sera exigé que le 33% du montant total.
8. Cas spéciaux
Le tiers du prix du sang doit être payé lorsque:
La barbe d’un homme ne repousse pas suite à un traitement médical ou à une blessure (§ 368c).
La moitié du prix du sang doit être payée quand la paupière inférieure (à cause d’un accident ou au cours d’un traitement médical) doit être enlevée. On doit payer le tiers pour la paupière supérieure (§ 379).
Si une narine est détruite, on doit payer le tiers du prix du sang (§ 384) et pour le bout du nez, la moitié (§ 385).
Si les lobes des oreilles sont coupées, le tiers du prix du sang doit être payé pour chaque lobe, même si le blessé les a fait recoller (§ 287 et 388).
Si une dent de lait est cassée et que la dent définitive ne peut plus pousser, la totalité du prix du sang doit être versée. Si la dent repousse, alors le prix du sang sera d’un chameau (§ 409).
Si l’os d’un bras ou d’un pied est brisé, le prix du sang est le cinquième de la valeur de l’os (§ 442).
Les paiements suivants doivent être faits pour les blessures de la tête ou de la face:
Si l’objet qui a causé la blessure transperce le corps et sort de l’autre coté, on doit payer deux tiers du montant total. Cela inclut la balle de fusil (§ 482).
Au cas où la vie d’un fœtus serait abrégée, le montant total du prix du sang doit être payé si c’est un garçon, la moitié du montant pour une fille et un quart pour un hermaphrodite (§ 487/6).
Si une femme interrompt volontairement sa grossesse et que le fœtus en meurt ou a été avorté, elle paiera au père le prix du sang selon le stade de développement du fœtus, mais on ne doit pas lui infliger de dommage à elle-même (§ 489).
Cette liste de blessures et dommages peut être consultée en détail dans le code pénal iranien. Quiconque cause un accident de la route, s’attaque physiquement à quelqu’un au cours d’une querelle ou agit avec négligence doit payer un prix énorme. Si le paiement n’est pas effectué, la rétribution pourrait avoir lieu sans toutefois excéder la première blessure quant à la taille, la douleur ou ses conséquences.
9. La rétribution et la vengeance vaincues en Jésus-Christ
Notre Seigneur et Sauveur a brisé et vaincu définitivement l’obligation de rétribution. Il a dit
Vous avez appris qu’il a été dit (Exode 21:24): œil pour œil, dent pour dent. Eh bien! , Moi je dis n’opposez pas de résistance à celui qui vous veut du mal; au contraire, si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tend lui aussi l’autre. (Matthieu 5:38-39)
Vous avez appris qu’il a été dit (Lévitique 19:18):Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien! Moi je vous dis: Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste. (Matthieu 5:43-45)
Non seulement Jésus-Christ interdit-il toute vengeance ou rétribution, mais il se chargea également de tout mal et le vainquit à travers sa foi, son amour et son espérance dans son sacrifice.
Jésus mourut à la place de tous les pécheurs et criminels. Il accomplit toutes les exigences de la loi pour l’expiation, l’effusion de sang et la rétribution. La sentence contre tout acte d’injustice a été exécutée sur lui. Il est notre substitut, mais aussi celui de nos ennemis! Il a apaisé la colère de Dieu, s’est chargé de notre peine et a payé notre dette. Son sang est notre rançon. Depuis lors, nous sommes affranchis de l’obligation de vengeance et de rétribution.
Nous avons le droit et le devoir de tout pardonner à nos ennemis. Nous devons les aimer comme Jésus nous aime et les aime aussi.
Alors Pierre s'approcha de Jésus et lui dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois? Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. (Matthieu 18:21-22; voir aussi Luc 17:4; Ephésiens 4:32)
Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Matthieu 6: 14-15)
L’apôtre Paul affirme: Mes amis, ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne -lui à manger; s'il a soif, donne -lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. (Romains 12:19-21)
Nous remercions le Seigneur Jésus de nous avoir affranchis de l’obligation de vengeance et de rétribution et de nous avoir accordé le privilège de pardonner totalement et la force d’aimer nos ennemis!
7.04 -- Peine pour consommation de boissons enivrantes
Le Coran contient une loi criminelle élaborée relative à la consommation du vin. Au début, Muhammad affirma que le vin était tout à la fois bon et mauvais:
Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Dis-leur: Dans l'un comme dans l'autre il y a du mal et des avantages pour les hommes, mais le mal l'emporte sur les avantages. … (Sourate al-Baqara 2:219)
٠ يَسْأَلُونَكَ عَنِ الْخَمْرِ وَالْمَيْسِرِ قُلْ فِيهِمَا إِثْمٌ كَبِيرٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَإِثْمُهُمَا أَكْبَرُ مِنْ نَفْعِهِمَا ... (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ٢١٩)٠
Plus tard, Muhammad interdit aux Musulmans ivres de prendre part aux prières officielles
Ô croyants! ne priez point lorsque vous êtes ivres: attendez que vous puissiez comprendre les paroles que vous prononcez. … (Sourate al-Nisâ’ 4:43)
٠ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لاَ تَقْرَبُوا الصَّلاَةَ وَأَنْتُمْ سُكَارَى حَتَّى تَعْلَمُوا مَا تَقُولُونَ ... (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ٤٣)٠
Muhammad finit par interdire catégoriquement toute consommation de vin:
90 Ô croyants! le vin, les jeux de hasard, les statues et le sort des flèches sont une abomination inventée par Satan; abstenez-vous-en, et vous serez heureux. 91 Satan désire exciter la haine et l'inimitié entre vous par le vin et le jeu, et vous éloigner du souvenir d'Allah et de la prière. Ne vous en abstiendrez-vous donc pas? (Sourate al-Mâ’ida 5:90-91)
٠ ٩٠ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِنَّمَا الْخَمْرُ وَالْمَيْسِرُ وَالأَنْصَابُ وَالأَزْلاَمُ رِجْسٌ مِنْ عَمَلِ الشَّيْطَانِ فَاجْتَنِبُوهُ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ ٩١ إِنَّمَا يُرِيدُ الشَّيْطَانُ أَنْ يُوقِعَ بَيْنَكُمُ الْعَدَاوَةَ وَالْبَغْضَاءَ فِي الْخَمْرِ وَالْمَيْسِرِ وَيَصُدَّكُمْ عَنْ ذِكْرِ اللَّهِ وَعَنِ الصَّلاَةِ فَهَلْ أَنْتُمْ مُنْتَهُونَ (سُورَةُ الْمَائِدَةِ ٥ : ٩٠ - ٩١)٠
Les experts des différentes écoles de jurisprudence ont élaboré différentes lois sur la base de ces trois textes coraniques. Le code iranien contient les dispositions suivantes:
La consommation de boissons enivrantes en plus ou moins grande quantité, qu’elles enivrent ou non, qu’elles soient pures ou mélangées, est passible d’une peine hadd.
Le buveur doit avouer deux fois avoir bu du vin ou alors deux Musulmans de bonne moralité, dont les dépositions concordent quant aux détails du lieu et du temps, doivent témoigner qu’il a bu du vin.
La peine pour consommation d’alcool est la même pour les hommes et les femmes, soit 80 coups de fouet. Les non-Musulmans ne sont punis de 80 coups de fouet que lorsqu’ils consomment les boissons enivrantes en public.
Le fouet n’est administré que lorsque le buveur est sobre à nouveau.
Quiconque est condamné à plusieurs reprises pour consommation de boissons enivrantes doit être mis à mort après la troisième consommation.
Mais si le buveur regrette sa consommation d’alcool avant que les témoins oculaires ne déposent contre lui, il ne sera pas flagellé!
7.05 -- Les peines pour apostasie
Le Coran n’est pas clair dans ses dispositions au sujet de la peine à infliger à un Musulman qui abandonne l’Islam. Les Hanbalites citent sept versets coraniques à l’appui de leurs lois, les Shafiites n’en citent qu’un, tandis que les Hanafites et les Malékites n’en citent aucun! Cela signifie que le fondement coranique légal pour condamner un apostat n’est pas évident.
1. La définition coranique de l'apostasie
161 Ceux qui mourront infidèles, sur ceux-là, la malédiction d'Allah, des anges et de tous les hommes! Ils en seront éternellement couverts; 162 leurs tourments ne s'adouciront point, et il (Allah) ne tournera point vers eux ses regards. (Sourate al-Baqara 2:161-162)
٠ ١٦١ إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا وَمَاتُوا وَهُمْ كُفَّارٌ أُولَئِكَ عَلَيْهِمْ لَعْنَةُ اللَّهِ وَالْمَلاَئِكَةِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِينَ ١٦٢ خَالِدِينَ فِيهَا لاَ يُخَفَّفُ عَنْهُمُ الْعَذَابُ وَلاَ هُمْ يُنْظَرُونَ (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ١٦١ - ١٦٢)٠
… Mais ceux d'entre vous qui renonceront à leur religion et mourront en état d'infidélité, ceux-là sont les hommes dont les œuvres seront en pure perte dans cette vie et dans l'autre; ce sont les hommes voués au feu, et ils y demeureront éternellement. (Sourate al-Baqara 2:217)
٠ ... وَمَنْ يَرْتَدِدْ مِنْكُمْ عَنْ دِينِهِ فَيَمُتْ وَهُوَ كَافِرٌ فَأُولَئِكَ حَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ وَأُولَئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ (سُورَةُ الْبَقَرَةِ ٢ : ٢١٧)٠
Ceux qui crurent et retournèrent à l'infidélité, puis crurent de nouveau, et ensuite redevinrent infidèles et puis accrurent leur infidélité, Allah ne pardonnera pas à ceux-là, il ne les conduira pas dans le chemin droit. (Sourate al-Nisâ’ 4:137)
٠ إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا ثُمَّ كَفَرُوا ثُمَّ آمَنُوا ثُمَّ كَفَرُوا ثُمَّ ازْدَادُوا كُفْراً لَمْ يَكُنِ اللَّهُ لِيَغْفِرَ لَهُمْ وَلاَ لِيَهْدِيَهُمْ سَبِيلاً (سُورَةُ النِّسَاءِ ٤ : ١٣٧)٠
Dis aux infidèles que, s'ils mettent fin à leur impiété, il (Allah) leur pardonnera le passé; mais, s'ils y retombent, ils ont devant eux l'exemple des peuples d'autrefois. (Sourate al-Anfâl 8:38)
٠ قُلْ لِلَّذِينَ كَفَرُوا إِنْ يَنْتَهُوا يُغْفَرْ لَهُمْ مَا قَدْ سَلَفَ وَإِنْ يَعُودُوا فَقَدْ مَضَتْ سُنَّةُ الأَوَّلِينَ (سُورَةُ الأَنْفَالِ ٨ : ٣٨)٠
Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels. (Sourate al-Tawba 9:66)
٠ لاَ تَعْتَذِرُوا قَدْ كَفَرْتُمْ بَعْدَ إِيمَانِكُمْ إِنْ نَعْفُ عَنْ طَائِفَةٍ مِنْكُمْ نُعَذِّبْ طَائِفَةً بِأَنَّهُمْ كَانُوا مُجْرِمِينَ (سُورَةُ التَّوْبَةِ ٩ : ٦٦)٠
Quiconque, après avoir cru, redevient infidèle à Allah, s'il y est contraint par la force, et si son cœur persévère dans la foi, n'est point coupable; mais la colère d'Allah s'appesantira sur celui qui ouvre son cœur à l'infidélité, et un châtiment terrible l'attend. (Sourate al-Nahl 16:106)
٠ مَنْ كَفَرَ بِاللَّهِ مِنْ بَعْدِ إِيمَانِهِ إِلاَّ مَنْ أُكْرِهَ وَقَلْبُهُ مُطْمَئِنٌّ بِالإِيمَانِ وَلَكِنْ مَنْ شَرَحَ بِالْكُفْرِ صَدْراً فَعَلَيْهِمْ غَضَبٌ مِنَ اللَّهِ وَلَهُمْ عَذَابٌ عَظِيمٌ (سُورَةُ النَّحْلِ ١٦ : ١٠٦)٠
Ce sont les hommes qui n'ont point cru à nos signes, ni à leur comparution devant leur Seigneur; leurs actions sont vaines, et nous ne leur donnerons aucun poids au jour de la résurrection. (Sourate al-Kahf 18:105)
٠ أُولَئِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَلِقَائِهِ فَحَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فَلاَ نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْناً (سُورَةُ الْكَهْفِ ١٨ : ١٠٥)٠
Il a été déjà révélé, à toi et à tes prédécesseurs, que vos œuvres seront vaines si vous êtes idolâtres, et que vous serez malheureux. (Sourate al-Zumar 39:65)
٠ وَلَقَدْ أُوحِيَ إِلَيْكَ وَإِلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكَ لَئِنْ أَشْرَكْتَ لَيَحْبَطَنَّ عَمَلُكَ وَلَتَكُونَنَّ مِنَ الْخَاسِرِينَ (سُورَةُ الزُّمَرِ ٣٩ : ٦٥)٠
En lisant ces huit versets coraniques choisis par les membres des quatre écoles islamiques de jurisprudence ainsi que d’autres passages coraniques, on découvre les points suivants:
Allah a maudit les apostats. Sa colère demeure sur eux (Sourates al-Baqara 2:161; Âl ‘Imrân 3:87; al-Nahl 16:106 etc.)
Leurs bonnes œuvres seront inutiles au jour du jugement dernier (Sourates al-Baqara 2:217; al-Kahf 18:105; al-Zumar 39:65, etc.)
Allah ne leur pardonnera plus et ne les guidera plus à moins qu’ils ne reviennent à l’Islam (Sourates al-Nisâ’ 4:137; al-Anfâl 8:38, etc.)
Leur châtiment les attend en enfer (Sourates al-Baqara 2:162, 217; Âl ‘Imrân 3:88; al-Nahl 16:106, etc.)
Le Coran affirme que:
Le Coran ne dit nulle part que celui qui abandonne l’Islam doit être jugé, condamné et exécuté! Il n’existe aucune base légale pour une telle condamnation dans le Coran.
2. Hadiths douteux
Puisqu’il n’existait pas d’exemples clairs dans le Coran sur la condamnation des apostats, les experts du droit islamique essayèrent de trouver le fondement manquant dans les traditions (hadith) de Muhammad. Ils trouvèrent deux hadiths faibles et douteux.
Le premier provient de Auza'l qui dit que Muhammad a dit: Tuer un Musulman est illégal sauf dans trois cas: pour cause d’adultère, en cas de rétribution (âme pour âme) et quand le Musulman abandonne sa religion ou sa communauté religieuse.
La seconde tradition faible est rapportée par 'Ikrima Mauba B. Abbas qui soutient que Muhammad affirma: «Tuez celui qui change sa religion!»
3. Définition de l’apostasie
Sur la base de ces deux hadiths et du Coran, les experts des quatre écoles islamiques de jurisprudence ont élaboré de longues listes dans lesquelles ils définissent exactement qui est apostat et comment il doit être condamné et châtié.
Tout Musulman est considéré comme apostat lorsqu’il déclare qu’il existe d’autres divinités à coté d’Allah (comme le Père, le Fils et Saint Esprit ). Celui qui, en tant que Musulman affirme une telle chose a non seulement abandonné l’Islam, mais a aussi proféré le plus grand blasphème. Cela s’applique aussi au Musulman qui déclare qu'Allah a été crée comme n’importe quelle matière ou substance ou qu’il a une certaine forme.
Le Musulman qui doute du Coran ou d’une de ses parties, ou même d’un seul de ses mots, ou salit ou brûle délibérément un Coran, ou le dépose par terre en un lieu sale, ou le lit avec des doigts sales, sera considéré comme apostat.
Tout Musulman qui affirme qu’un autre prophète est venu après Muhammad, le maudit, parle de lui négativement, lui attribue une faiblesse ou une maladie physique, ou jette publiquement le doute sur le haut niveau de sa connaissance ou de sa sagesse, est un apostat.
Tout Musulman qui jette le doute sur la charia telle que reconnue par les quatre écoles orthodoxes, qui rejette l’une de ces lois, une loi acceptée unanimement par les quatre écoles, ou qui présente ce qui est permis comme étant interdit et ce qui est interdit comme étant permis, est considéré comme apostat.
Quiconque se moque des anges qui sont des messagers d’Allah, doute de leur message ou les ridiculise - quiconque affirme qu’il est possible que les âmes voyagent ou prétend que le monde existera pour toujours, remettant ainsi en cause la résurrection des morts, sera considéré comme un apostat.
Les différentes écoles de jurisprudence ont de longues listes relatives à l’apostasie et donnent d’innombrables définitions de ce qu’est exactement un apostat ainsi que la façon dont il faut le condamner.
4. Condamnation et exécution du converti
Les quatre écoles de jurisprudence s’accordent pour dire que celui qui abandonne l’Islam, qu’il soit libre ou esclave, ne peut être condamné que s’il affirme devant le juge avoir rejeté définitivement l’Islam ou si deux témoins musulmans dignes de foi déposent dans ce sens.
Puisque l’abandon de l’Islam est considéré dans de nombreux pays islamiques comme une trahison à l’égard de la communauté (umma) et de l’Etat islamique, il n’y a pas de raison, selon le droit islamique de donner à l’apostat une période d’attente avant son exécution pour lui permettre de changer d’avis. Mais puisque la forme des six articles de foi et la diversité de la loi islamique (Charia) avec ses règlements relatifs à l’adoration et à la vie quotidienne offrent plusieurs possibilités de douter et de s’interroger, presque tous les membres des écoles de jurisprudence s’accordent pour donner au condamné, qu’il soit libre ou esclave, trois jours pour se repentir et revenir à l’Islam. Pendant ces trois jours, on doit lui enseigner de nouveau les doctrines fondamentales de l’Islam.
Si le converti regrette son apostasie et récite la confession de foi islamique, il doit être remis en liberté immédiatement. Mais si, en tant qu’adulte responsable, il demeure ferme dans sa position, il doit être décapité par l’Etat. Si toutefois une personne est reconnue mentalement malade, elle ne doit pas être condamnée.
Puisque la plupart des Etats islamiques libéraux refusent aujourd’hui d’appliquer cette loi douteuse de la charia, des fanatiques des confréries islamiques ou certains membres des familles conservatrices exécutent secrètement l’apostat. Ces exécutions secrètes ne touchent qu’un petit nombre d’apostats. Souvent la famille s’est révélée plus forte que le fanatisme religieux.
Il est arrivé que des enfants de Musulmans convertis soient confiés à leurs mères après la condamnation du père, et que les femmes obtiennent le droit de divorcer de leur époux apostat.
Selon la plupart des écoles de jurisprudence, si l’apostasie d’un Musulman est officiellement confirmée par un juge, le coupable perd tous ses biens au profit de ses héritiers ou de l’Etat. S’il revenait à l’Islam avant son exécution et que son repentir était accepté, il pourrait être rétabli dans tous ses droits comme s’il n’avait jamais abandonné l’Islam.
La condamnation d’un converti ou d’un hypocrite annule ses bonnes œuvres pour l’éternité. Les Musulmans apostats ne peuvent s’attendre qu’au châtiment et à la souffrance au jour du jugement dernier. Tout bien qu’ils auraient fait pour Allah ou pour eux-mêmes aura été annulé par leur conversion. Ils seront considérés comme du bois de chauffe pour l’enfer. Si un apostat revient à l’Islam avant son exécution, il doit refaire le pèlerinage à La Mecque.
5. Condamnation des femmes musulmanes qui abandonnent l'Islam
Les Malékites, les Shafiites et les Hanbalites pensent qu’une femme ou fille musulmane qui renie volontairement l’Islam doit être traitée comme un homme qui a abandonné l’Islam, qu’elle soit libre ou esclave. Si elle refuse de se repentir et de revenir à l’Islam après trois jours de réflexion, elle doit être décapitée et déshéritée.
Mais les Hanafites écrivent qu’une femme musulmane qui rejette l’islam ne doit pas être tuée, qu’elle soit libre ou esclave. Muhammad a interdit de tuer les femmes et les enfants. On doit plutôt l’enfermer et lui donner 39 coups de fouet chaque jour jusqu’à ce qu’elle revienne à l’Islam. Elle n’a pas d’autre choix que de confesser rapidement l’Islam ou d’être privée d’eau et de nourriture et battue à mort. Elle sera brisée et ramenée de gré ou de force à l’Islam.
Dans les pays islamiques libéraux, une apostate sera abandonnée par son mari et chassée sans moyens de subsistance. Ses enfants appartiennent à son mari. Sa propre famille ne la protégera en général plus. Ses frères fanatiques peuvent la menacer de mort, puisqu’elle est considérée comme étant en train de les ruiner.
6. Le châtiment d'un enfant apostat
Un mineur peut être reconnu Musulman, puisque Ali b. Abi Talib fut déclaré Musulman par Muhammad à l’âge de cinq ans.
Les Hanafites disent qu’un enfant qui quitte l’Islam ne doit pas être tué, mais qu’on doit plutôt le forcer à accepter l’Islam de nouveau. S’il persiste dans son apostasie après être parvenu à la maturité physique et morale, on doit l’enfermer aussitôt. Tout projet de mariage doit être annulé. Il perd tous ses biens et son héritage.
Les Shafiites insistent sur le fait qu’un enfant doit obéir à ses parents et qu’on doit donc le forcer à ré-accepter l’Islam. Quiconque est né Musulman doit le demeurer pour toujours.
D’innombrables enfants des pays islamiques qui ont appris à penser de façon libérale grâce aux écoles modernes, aux livres, aux films et à Internet vivent l’enfer, comme le font leurs parents conservateurs ou libéraux face à la confrontation entre la liberté de l’Occident et la loi de l’Islam. Le fanatisme des fondamentalistes musulmans est une tentative désespérée de sauvegarder les traditions de l’Islam face à l’impiété de l’Occident.
7. Le châtiment des hypocrites (Zandaqa)
Un non-Musulman qui s’habille, parle et agit comme un Musulman, mais ne le fait que pour arriver à une certaine finalité sans y croire dans son cœur, doit être tué immédiatement. On n’a pas besoin de lui donner du temps pour se repentir et revenir à la raison. Mais il a la possibilité de confesser l’Islam immédiatement et complètement et de rejeter définitivement son ancienne religion. Autrement, il sera tué. Les évangélistes qui contextualisent sont appelés «des loups chrétiens vêtus de peaux d’agneaux musulmans» qui trompent les Musulmans non avertis. Le Coran affirme clairement que le fait d’amener quelqu’un à abandonner l’Islam est un crime plus grave que le meurtre (Sourates al-Baqara 2:191, 193, 217; al-Anfâl 8:39, etc.).
8. La Loi et l’Evangile
Car la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ t’a libéré de la loi du péché et de la mort (Romains 8:2)
L’apôtre Paul affirme dans ses lettres que la loi ne peut améliorer, changer ou sauver les hommes (Romains 3:20; Galates 2:16, etc.). Les lois paraissent tout d’abord apporter l’ordre et la paix. Mais finalement la loi condamne tous ceux qui ne peuvent pas l’observer (Galates 3:10; Jacques 2:10, etc.).
Ainsi, la loi de Moise est bonne et sainte (Romains 7:12). Muhammad en a tiré plusieurs éléments de sorte que certains pensent que l’Islam est une secte juive et que la loi de Muhammad n’est qu’une variante de la loi de la Torah.
Quiconque commence à bâtir sa propre justice sur l’observation de la loi et reste honnête avec lui-même sera brisé par la loi. Une loi condamne tous ceux qui ne peuvent pas l’observer complètement. La loi du Créateur nous juge tous et ne nous apporte que la colère, la mort et l’éloignement de Dieu (Deutéronome 27:26).
Mais Jésus a apporté une nouvelle loi. Il n’a pas aboli l’ancienne loi, mais l’a accomplie (Matthieu 5:17-18). Il a dit:
Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns et les autres. (Jean 13:34)
Il a fait de son propre amour un standard pour le nôtre. Jésus est notre nouvelle loi, de même que Muhammad est devenu la mesure étalon pour tous les Musulmans à travers la Sunna (sa vie). Ce ne sont pas deux religions qui s’opposent l’une à l’autre à travers l’Islam et le Christianisme, ni même deux systèmes. Muhammad sera évalué par la mesure étalon de Christ qui a dit:
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5:48; Lévitique 19:2)
Nous devrions tous être brisés par la sainteté et l’amour de Christ. Par amour, il nous a déjà réconciliés avec Dieu et sa loi sur la croix. Il nous a justifiés gratuitement (2 Corinthiens 19:21). Le Seigneur Jésus, l’amour incarné de Dieu, s’est chargé de la malédiction de la loi et nous a libérés pour la loi de son amour. Notre conscience purifiée du péché nous donne le droit de recevoir son Saint-esprit (Actes 1:8; Romains 5:1, 5 etc.).
Mais sans la croix de Christ, le Saint-Esprit ne peut pas vivre dans le cœur des disciples de Christ. Le Saint-Esprit est la Puissance de Dieu qui nous rend capables d’accomplir la loi de l’amour de Christ (Romains 8:1-14). Jésus ne nous a pas seulement révélé une nouvelle loi, mais il nous a également donné le droit et le pouvoir de vivre dans sa loi. L’Esprit de Christ est notre vie, notre paix et notre consolation. L’Islam ne connaît pas d’Esprit saint qui vient habiter dans le cœur des Musulmans. Muhammad a nié la crucifixion de Christ (Sourate al-Nisâ’ 4:157) et ce faisant, il s’est préparé lui-même et tous les Musulmans pour la damnation éternelle comme il l’a clairement dit (Sourate Maryam 19:71-72)!
Par nature, les Chrétiens ne sont pas meilleurs que les Musulmans. Mais Jésus les a transformés comme Muhammad en a témoigné avec étonnement: ils aiment leurs ennemis, ne sont pas orgueilleux et suivent Jésus (Sourates Âl ‘Imrân 3:55; al-Mâ’ida 5:46, 82; al-Hadîd 57:27, etc.). Muhammad reconnut le miracle réel de Christ mais il ne le comprit pas. Il vit que Jésus pouvait changer des égoïstes en des personnes ayant de l’amour pour les autres, des impurs en des saints et des avares en des personnes généreuses, non pas à travers une loi distillant la peur, mais à travers l’Esprit de vie qui vient de Jésus. Suivre Jésus est un acte de gratitude pour ce qui s’est passé à Golgotha (1 Jean 4:19).
Quiconque étudie le droit criminel de l’Islam, ses fondements et ses objectifs en sera déprimé et triste, parce que c’est une tentative désespérée de contrôler le mal humain à travers les lois. Mais cela ne donne aucun résultat, conduit à se tromper soi-même et intensifie la culpabilité. Seul le crucifié est la réponse à l’Islam comme nous le lisons:
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
Paul, l’apôtre des païens, écrit: Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l’Esprit Saint qu’il nous a donné. (Rom. 5:5b)
L’Apôtre Jean résume ces vérités par cette affirmation qui traduit son expérience: Dieu est amour. Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. (1 Jean 4:16)
7.06 -- QUESTIONNAIRE
Cher lecteur!
Si vous avez étudié attentivement ce petit livre, vous pouvez facilement répondre aux questions suivantes. Si vous répondez correctement à 90% des questions que compte cette série de livrets, vous obtiendrez un certificat de notre centre pour
Etudes Approfondies
dans la compréhension des racines coraniques de la Charia de l’Islam
couragement pour vos futurs engagements pour Christ. Essayez d’inclure les références coraniques à vos réponses.
- Combien de versets du Coran parlent-ils des punitions pour crime?
- Pourquoi l’Islam ne peut-il pas abandonner la punition des criminels?
- Quelle est la différence entre les punitions pour des crimes en général et les punitions pour des crimes impliquant l’effusion de sang?
- Quelles sont les peines pour avoir perturbé l’ordre public?
- Pourquoi est-ce que le fait de pousser un Musulman à abandonner l’Islam est-il considéré comme un crime plus grave que le meurtre?
- Quel crime peut être puni de la crucifixion dans l’Islam?
- Quel verset du Coran déclare que tout homme ou toute femme coupable d’adultère ou de fornication devrait être flagellé de 100 coups de fouet?
- Dans quels cas un ou une adultère devrait-il/elle être exécuté?
- En quelle occasion un ou une adultère devrait-il/elle être lapidé?
- Dans quels cas les 100 coups de fouet sont-ils prescrits dans la loi pénale en Iran?
- Pourquoi et comment le Coran rend-il difficile de fournir des preuves d’adultère?
- Que se passe-t-il si l’accusateur ne peut pas prouver ses accusations contre un adultère?
- Combien faut-il de femmes musulmanes pour remplacer un témoin oculaire de sexe masculin dans un cas d’adultère?
- Quelle est la seule issue pour une femme si son mari l’accuse d’adultère?
- Qu’arrive-t-il à la personne qui déclare qu’un fils n’est pas l’enfant légitime d’un Musulman sans pouvoir présenter quatre témoins oculaires pour confirmer ses dires?
- Les Shiites autorisent le mariage temporaire, qu’est-ce que cela veut dire (Sourate al-Nisâ’ 4:24)?
- Pourquoi la Bible considère-t-elle la polygamie comme un adultère, y compris le mariage de filles esclaves en plus d’une épouse légale?
- Pourquoi Jésus n’a-t-il pas puni par la lapidation la femme adultère qui lui fut amenée?
- Quel est le seul verset du Coran qui affirme que les deux mains devraient être coupées pour punir un vol?
- Comment la charia contredit-elle et annule-t-elle en partie ce verset du Coran?
- Comment les juristes musulmans s’y prennent-ils pour empêcher la preuve d’un vol?
- Quelle devrait être la valeur des biens volés pour que la peine soit infligée?
- Combien devrait-il y avoir de témoins oculaires pour prouver un vol, pour que le voleur soit puni?
- Comment l’Iran a-t-il limité la punition de l’amputation d’une main ou d’un pied?
- Pourquoi tant de Musulmans disent que le vol n’est pas un péché mais que le fait d’être attrapé est effectivement un péché?
- Quand est-ce que le témoignage d’un témoin oculaire chrétien est-il invalide et totalement rejeté, et quelle en est l’implication?
- Quel est le principe de base dans le fait d’exécuter la rétribution?
- Pourquoi Muhammad a-t-il dit que c’est dans la loi du talion qu’est la vie (Sourate al-Baqara 2:179)?
- Comment la rétribution est-elle considérée comme prédestinée dans l’Islam?
- Pourquoi est-il absolument interdit de tuer un Musulman, sauf dans le cas de meurtre?
- Quels versets décrivent le devoir de la personne ayant le droit de se venger?
- Quelle est la différence dans le cas où un non-Musulman est tué? Comment ce crime devrait-il être puni?
- Qu’ordonne la Sourate al-Mâ’ida 5:45 et qu’est-ce qui permet d’éviter la vengeance?
- Quelle est la règle du code iranien relatives aux peines qui vous paraît le plus ridicule?
- Quelle est la signification du prix du sang dans les lois relatives aux punitions dans l’Islam (Sourate al-Nisâ’ 4:92)?
- Quelle est la valeur du prix du sang pour un adulte musulman tué par accident?
- Pourquoi la valeur du prix du sang pour une Musulmane tuée ne vaut-elle que la moitié du prix du sang d’un homme?
- Que veut dire le fait que le prix du sang pour un Juif ou un Chrétien soit seulement un tiers de la valeur du prix du sang d’un Musulman?
- Qui doit payer le prix du sang si le coupable ne peut l’assumer?
- Que risque un chirurgien si son patient meurt pendant une opération ou s’en sort avec de graves séquelles?
- Quels sont les cas qui vous paraissent ridicules parmi ceux où la moitié du prix du sang est exigée?
- En cas de blessures à un Musulman, dans quels cas ne doivent-ils payer que le tiers du prix du sang?
- Comment Jésus a-t-il accompli la loi de la rétribution?
- Combien de fois par jour devrions-nous pardonner les fautes de notre frère?
- La consommation de vin et de boissons alcooliques serait un acte criminel même si Muhammad l’autorisait au début. Qu’enseigne le Coran à ce propos?
- Pourquoi un converti de l’Islam devrait-il être tué même si le Coran n’exige pas sa mort?
- Quelles sont les peines principales infligées à un apostat?
- Quelles sont les conditions préalables à la condamnation à mort d’un Musulman converti?
- Comment les Musulmanes qui ont abandonné l’Islam devraient-elles être traitées?
- Quelle est la peine pour un mineur qui abandonne l’Islam?
- Comment les hypocrites qui prétendent être Musulmans afin d’atteindre leurs buts (par exemple dans les formes extrêmes de contextualisation) devraient-ils être punis?
- Quelles sont les différences entre la loi de Moïse, la loi de Christ et la loi de Muhammad?
- Quelles peines islamiques furent infligées dans votre pays, ouvertement ou sous couvert?
Chacun de vous est libre de se référer aux livres à sa disposition et de se renseigner auprès de ses connaissances pour répondre à ces questions. Nous attendons vos réponses écrites ainsi que votre adresse complète par courrier ou par e-mail. Nous prions que Jésus, le Seigneur vivant, vous éclaire, vous envoie, vous guide, vous fortifie, vous protège et qu’il soit avec vous chaque jour de votre vie!
A votre service,
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