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04. LA BIOGRAPHIE DE MOHAMED D´APRÈS IBN HISCHAM

1 - MOHAMED AVANT L´ISLAM (570 à 610 après JC)

Les ancêtres de Mohamed -- La naissance de Mohamed et son enfance -- Mariage de Mohamed avec Khadija



1.01 -- MOHAMED AVANT L´ISLAM (570 à 610 après JC)

écrit par Muhammad Ibn Ishaq (mort 767 après JC) et revu par Abd al-Malik Ibn Hischam (mort 834 après JC)

Traduit de l´Arabe par Dr. Gustav Weil

Une sélection de commentaires de Abd al-Masih et de Salam Falaki

1.02 -- Avant-propos de l´édition allemande

Mohamed est la personnalité la plus influente et la plus marquante après Jésus-Christ. Plus de 1 Milliard de musulmans, env. 17-20 % de la population mondiale, lui font confiance et dans la religion fondé par lui. L´Islam créa et forgea une ancienne culture pendant 1350 ans. Le nom de Mohamed est crié 40 fois jour après jour au dessus des toits des villes et des villages depuis l´Indonésie jusqu´au Maroc, des steppes de Russie jusqu´au Cap. Aucun homme n´est aimé aussi fanatiquement par des millions comme lui.

Seuls quelques chrétiens connaissent exactement la vie de Mohamed. C´est pour cela que nous éditons de nouveau cette biographie dans la langue allemande.

Ibn Ishaq, un érudit islamique, commença cette biographie environ 90 ans après la mort de Mohamed (mort en 632 après JC) en rassemblant les histoires et les légendes connues sur le prophète des arabes. Il vint cependant rapidement en conflit avec les autorités religieuses de Médine (Malik ibn Anas), il quitta son pays et se réfugia au Caire en passant par Bagdad. Il continua ses recherches sous le calife al-Mansur. Il mourut en l´an 767 après JC.

Ibn Ishaq a laissé deux œuvres importantes sur la vie de Mohamed, qui furent résumés et fortement réduites par Ibn Hischam (mort en 834 après JC). Son œuvre est une source incontournable, pour tous ceux qui veulent apprendre à connaître les histoires rapportées par les témoins et les compagnons de Mohamed.

Le document de base de Ibn Hischams sur la vie de Mohamed fut traduit en 1864 de l´Arabe en Allemand par le Prof. Dr. Gustav Weil. Nous avons révisé sa traduction et modernisé l´orthographe des termes et des noms arabes (à l´exception des noms Mohamed, musulman, etc.). La révision fut de nouveau comparée avec le texte arabe original, les noms des surates ainsi que les numéros des versets de toutes les citations du Coran furent ajoutés. La classification de l´université al-Azhar du Caire suit la numérotation des versets.

Afin que l´histoire volumineuse sur les événements de la vie de Mohamed reste lisible à notre époque moderne des avions, des bombes atomiques et de la télévision, nous avons abandonné l´introduction fastidieuse sur la généalogie. Le livre commence ainsi avec les rapports sur le grand-père de Mohamed Abd al-Muttalib. Plusieurs poèmes arabes et chants funèbres ainsi que des discussions sur la dérivation grammaticale de termes particuliers, des légendes ou des histoires fabuleuses qui perdraient de leur valeur et de leur résonnance ont été supprimés afin que la personne de Mohamed soit mise en valeur et que les évènements réels de sa vie deviennent plus clairs.

Les notes insérées en bas de page contiennent des explications ou des comparaisons de situation avec la vie de Jésus–Christ et sur les fondements de son évangile. Mohamed est ainsi comparé à Jésus et le prophète des musulmans est présenté dans le contexte du Nouveau Testament.

Les deux premières parties documentent la jeunesse de Mohamed et les douze ans de sa prédication sous la persécution croissante à La Mecque. La troisième partie comprend l´émigration de Mohamed à Médine, l´organisation de la ville état religieuse, les luttes contre les commerçants de La Mecque et la conquête de sa ville natale. Elle décrit en outre la soumission et l´islamisation de la péninsule arabique jusqu´à la mort de Mohamed.

Le fondateur de l´Islam laissa des troupes bédouines hautement motivées, aguerries sous deux brillants généraux. Leur armée conquit en seulement 100 ans les pays de l´Atlas jusqu´à l´Indus, une zone plus grande en superficie que l´Europe n´a jamais eu. Aujourd´hui, plus de 95% des habitants, dans ces pays d´origine, sont musulmans, des juifs et des chrétiens y sont considérés comme des citoyens de seconde classe.

La renaissance de l´Islam a pris un nouvel élan après la découverte du pétrole dans la région du Golfe en 1930 et après l´augmentation des prix du pétrole en 1973. Les musulmans se sont donnés pour but l´islamisation du monde entier par la mission, la puissance économique ou la guerre sainte. L´Islam se propage avant tout grâce à un fort excédent des naissances. Ainsi les peuples islamiques verront doubler leur population en 27 ans, beaucoup plus que toutes les autres religions et groupes de population de la terre augmentent.

Il est donc essentiel pour un chrétien qui est conscient, d´étudier la vie de Mohamed en comparaison avec Jésus-Christ. Nous ne comprendront les musulmans et leur motivation que si nous avons appris à connaître Mohamed, ses motifs et ses actions.

Abd al-Masih

PARTIE I - La période de l´ignorance

1.03 -- Les ancêtres de Mohamed

1.03.1 -- Abd al-Muttalib, le grand-père de Mohamed

Quand Abd al-Muttalib ibn* Haschim dormait, il lui fut ordonné dans une apparition de déterrer le puits Zamzam. Les Djurhumit l´avait comblé dans leur émigration de La Mecque.

* “Ibn”, signifie : fils de …..

Ce puits était le même duquel Allah avait laissé boire Ismaël lorsqu´il était petit et qu´il avait soif. Sa mère avait cherché de l´eau et n´en n’avait pas trouvé. Elle se mit sur la colline Safa et pria pour avoir de l´eau pour Ismaël. Elle pria de nouveau sur la colline de Marwa. Allah envoya son ange Gabriel. Il pressa un des talons d´Ismaël dans le sol – et l´eau jaillit du sol! Sa mère entendit des voix d´animaux sauvages. Elle s´inquiéta pour son fils, elle courut vers lui et le trouva alors qu´il avait le visage tourné vers le sol et écopait de l´eau avec sa main et buvait. Elle purifia la source du sable.*

* comparez avec Genèse 21, 9-21 (l´expulsion d’Agar et d´Ismaël).

1.03.2 -- La querelle au sujet du puits de Zamzam à la Mecque

Alors qu´un jour Abd al-Muttalib dormait, il eut une apparition et reçut l´ordre de creuser Zamzam. Il raconta ainsi: «Alors que je dormais contre le mur du sanctuaire, quelqu´un se présenta devant moi et dit: creuse Tayba (bon)! Je demandais, qu´est-ce que Tayba? L´apparition disparut à ce moment là. Le jour d´après, alors que je dormais de nouveau sur ma couche, l´apparition revint de nouveau et dit: creuse Barra (pur)! Je lui demandais, qu´est-ce que Barra? L´apparition disparut de nouveau. Le troisième jour, elle m´apparut de nouveau avec ces mots: creuse al-Madnuna (précieux)!’ Je lui demandais: qu´est-ce que Madnuna? L´apparition disparut de nouveau. Le quatrième jour m´apparut quelqu´un qui me dit: creuse Zamzam. Je lui demandais: qu´est-ce que Zamzam? On me répondit: «Celui qui ne sera jamais épuisé et jamais sans eau et qui donne à boire au pèlerin honoré. Il se trouve entre les ordures et le sang sous le croassement des corbeaux puissants et à côté d´un nid de fourmi.»

Comme l´état de la source et le lieu avait été mentionnés en détail et que Abd al-Muttalib n´avait plus de doute sur la véracité de l´information, il prit le lendemain sa pioche et commença à creuser. Son fils -AI-Harith- qui était à l´époque son fils unique, l´accompagna.

Lorsque le puits est progressivement apparu, il pria Allah. Les Qurayshite se précipitèrent aussi. Ils se rendirent compte que son entreprise avait réussi et dirent: „ ce puits appartient à notre ancêtre Ismaël. Nous avons des droits de propriété sur lui. Tu dois nous donner une participation. Abd al-Muttalib refusa cependant et répondit: il m´a été accordé en cadeau! Il m´appartient à moi seul!“ Ils rétorquèrent: „ Donne nous nos droits ou bien nous te poursuivrons!“

“Bien, choisissez alors un juge!“ ils choisirent alors une voyante de la tribu Sa'd Hudham qui habitait sur les hauteurs de Syrie. Abd al-Muttalib monta vers elle. Quelques-uns des fils d’Abd Manaf l´accompagnèrent. Les Qurayshites envoyèrent aussi des émissaires de chaque tribu. Alors qu´ils se trouvaient dans le désert entre Hidjaz et la Syrie, où il n´y avait pas de points d´eau, Abd al-Muttalib n´avait plus d´eau. Lui et ses hommes étaient presque morts de soif. Ils prièrent les émissaires des Qurayshites de leur donner de l´eau. Ceux-ci refusèrent et leur dirent: „ nous sommes ici dans le désert. Ils pourraient nous arriver la même chose qu´à vous. “ Abd al-Muttalib délibéra avec ses hommes sur ce qu´il fallait faire. Ils répondirent: «Tu dois commander. Nous ne pouvons que t´obéir. “ Il leur dit: „ je propose que chacun de nous, tant qu´il en a la force, creuse sa tombe lui-même. Lorsque l´un de nous mourra, les survivants le mettront dans sa tombe et le couvriront jusqu´à ce que le dernier de nous meurent. Il vaut mieux que nous mourions à la place de toute la caravane.» Ses hommes lui donnèrent raison. Chacun creusa alors sa propre tombe et attendit la mort. Alors Abd al-Muttalib dit soudainement: „ Par Allah, nous sommes faibles si nous nous laissons livrer à la mort sans rien faire et si nous n´essayons pas de sauver nos vies. Allah nous montrera peut-être de l´eau. Réveillez-vous! Ils se reprirent et les autres Qurayshites les regardèrent.

Abd al-Muttalib monta sur son dromadaire et partit en avant. Aussitôt, de l´eau fraîche sortit sous les sabots de son dromadaire. Abd al-Muttalib et ses hommes prièrent Allah, se mirent à terre et remplirent leurs outres. Alors Abd al-Muttalib appela aussi les autres Qurayshites vers la nouvelle source et dit: „ Allah nous a donné à boire. Buvez aussi et remplissez vos outres!“ Après l´avoir fait, ils dirent: „Par Allah, le jugement est déjà tombé contre nous. Nous ne disputerons plus le puits Zamzam avec vous. Car celui qui t´a donné de l´eau dans le désert, t´a donné aussi le puits Zamzam. Continue à abreuver les pèlerins.” Abd al-Muttalib retourna alors à La Mecque avec les autres sans avoir vu la voyante.

1.03.3 -- Le vœu d’Abd al-Muttalibs

Il fut raconté -seul Allah sait comment cela s´est déroulé- que Abd al-Muttalib, en creusant le puits Zamzam, a été attaqué par les Qurayshites. Il fit le vœu suivant: si Allah lui donnait dix fils qui atteindraient un âge pour pouvoir l´aider, il offrirait à Allah un de ses fils à la Ka´ba.*

* Cette coutume d´offrir un enfant est païenne (comparer Juges 11, 30-40).

En fait, après qu’il eut dix fils qui étaient en âge de le protéger, il leur fit connaître son vœu et leur demanda de se soumettre à son accomplissement. Ils furent prêts et demandèrent comment cela devrait être réalisé. Il leur dit: «que chacun écrive son nom sur une flèche et me la donne.» Il alla avec les flèches vers le Dieu Hubal qui était érigé sur le puits à l´intérieur de la Ka´ba. C´était là que l´on portait les offrandes pour le sanctuaire. Hubal avait sept flèches. Chaque flèche avait une inscription. Sur une flèche était écrit „expiation“. Lorsqu´on était en désaccord qui devait payer cette expiation, celui qui avait tiré cette flèche, devait le faire. Sur la deuxième flèche était écrit «oui» et sur la troisième «non». Lorsqu´on était dans le doute sur ce qu´il fallait faire ou ne pas faire, celui-ci décidait avec la flèche avec un «oui» ou avec un «non». Il y avait aussi une flèche avec l´inscription «eau». Si on tirait cette flèche, on devait creuser un puits. A la fin, il y avait encore trois flèches. Sur une d´elles, il y avait «de vous», sur une autre il y avait inscrit «restant» er sur la troisième «pas de vous». Si les bédouins (Arabes) voulait se faire circoncire, se marier, enterrer un mort ou bien doutaient de l´origine d´un homme, ils le conduisaient vers Hubal et apportaient à celui qui tirait le lot, 100 Dirham et un chameau pour sacrifice. Ils disaient ainsi –„ Toi, notre Dieu, voici l´inconnu sur lequel nous voulons savoir ceci et cela. Montre-nous la vérité à son sujet.“

Ils tirèrent ainsi au sort. Si la flèche montrait «de vous», l´inconnu était considéré comme l´un des leurs. Si la flèche montrait „pas de vous“, il était considéré comme un allié. Si la flèche montrait „restant“, la personne considérée devait rester dans sa condition actuelle sans aucune prétention de parenté ou d´alliance. Dans d´autre cas ou on s´attendait à une réponse par „oui“ ou par „non“, et que l´on voulait bien que cela se passe comme ça, si la flèche indiquait le „non“, on décidait d´attendre l´année suivante et de tirer au sort les flèches une nouvelle fois afin de parvenir à une conformité et pouvoir agir selon le lot choisi.

Abd al-Muttalib alla chez le voyant qui avait tiré au sort les flèches et l´informa de son vœu. Chacun de ses fils lui avait donné alors une flèche avec son propre nom. Le père demanda alors à l´homme de tirer au sort une flèche. Le lot tira au sort Abd Allah, le père du prophète. C´était le fils préféré d´Abd al-Muttalibs et en plus le plus jeune. Alors que le lot avait tiré au sort Abd Allah, Abd al-Muttalib prit son épée et alla vers les Dieux «Isaf et Naila» avec son fils Abd Allah afin de le sacrifier. Les Quraischites sortirent alors de la maison du village et crièrent: «Que veux-tu faire Abd al-Muttalib?” – “Je veux le tuer en l´égorgeant!»*

* Comparez avec Genèse 22,1-19, Isaak devait aussi être sacrifié.

Ces fils et les autres Quraischites lui répondirent: «Par Allah, tu ne vas pas l´immoler sans raison. Si tu le fais malgré tout, tout le monde apportera alors son fils pour le sacrifier. Comment veux-tu alors que les hommes existent? al-Mughira ibn Abd Allah, l´oncle d´Abd Allahs dit aussi: par Allah, tu ne le sacrifieras pas avant de nous avoir donné une raison suffisante pour cela. Nous préférons le racheter avec nos biens.»

Ces fils et les autres Quraischites continuèrent alors:«ne lui fait rien de mal! Va avec lui à Hidjaz. Une voyante habite là-bas, un mauvais esprit lui obéit. Questionne-la au sujet de cette affaire qui sera alors statuée correctement. Si elle te demande de le sacrifier, alors fais-le. Mais si elle te dit autre chose qui t´aidera et l´aidera, et bien suit sa recommandation!»

Ils allèrent alors vers Médine et trouvèrent la voyante à Khaybar. Abd al-Muttalib lui confia son vœu, la décision après le tirage au sort du lot et son intention de sacrifier son fils. Elle ordonna: «quitte-moi maintenant jusqu´à ce que l´esprit me visite et que je puisse lui demander». Ils la quittèrent et Abd al-Muttalib pria à Allah. Lorsqu´ils revinrent le lendemain matin la voir, elle leur dit: “il m´a été instruit. Quel est l´expiation pour un homme? Ils répondirent: «10 chameaux». Elle rétorqua: «retournez chez vous, mettez Abd Allah d´un côté et 10 chameaux d´un autre côté et tirez au sort entre les deux. Si la flèche se tourne vers les chameaux, sacrifiez-les à sa place. Il est alors sauvé et votre Seigneur est satisfait. Si la flèche se tourne vers Abd Allah, amenez alors encore 10 chameaux jusqu´à ce que la flèche se tourne vers les chameaux.»

Ils retournèrent alors à La Mecque et décidèrent de suivre ces conseils. Abd al-Muttalib pria de nouveau à Allah devant Hubal, ils amenèrent alors Abd Allah et dix chameaux et tirèrent au sort. Comme le lot tomba sur Abd Allah, ils amenèrent dix autres chameaux. Mais le sort tomba toujours sur Abd Allah jusqu’ à ce qu´il y ait jusqu`à 100 chameaux de l´autre côté. C´est alors que le sort tomba sur les chameaux. Les Quraischites et les autres personnes présentes déclarèrent: «maintenant la chose est réglée, Abd al-Muttalib! Ton Seigneur est satisfait!» Mais Abd al-Muttalib avait juré, comme on l´avait déjà entendu, de n´être satisfait qu´après avoir tiré encore trois fois au sort. Ce n´est que lorsque le sort tomba trois fois sur les chameaux, que ceux-ci furent abattus et chacun fut libre de prendre ce qu´il voulait.

1.04 -- La naissance de Mohamed et son enfance (env. 570 après JC)

1.04.1 -- Comment se maria Abdallah, le père de Mohamed

Abd al-Muttalib prit la main d´Abd Allahs et vint près du sanctuaire en passant à côté d´une femme des Banu Asad ibn Abd al-'Uzza. Elle était la sœur de Waraqa ibn Nawfal. Elle le regarda et lui demanda: «Ou vas-tu, Abd Allah?» - «Je vais avec mon père.» – «Je te donne autant de chameaux que ceux qui ont été sacrifiés à ta place si tu veux bien coucher immédiatement avec moi.» - «je ne peux pas quitter mon père et faire quelque chose contre sa volonté.» - Abd al-Muttalib vint avec son fils chez Wahb ibn Abd Manaf, qui était seigneur des Banu Zuhra à la fois à cause de sa réputation et aussi à cause de son origine. Il lui donna sa fille Amina comme femme. Elle était autrefois la femme la plus distinguée des Quraischites à cause de son rang et de son origine. Sa mère s´appelait Barra et était la fille d´Abd al-'Uzza. La mère de Barras s´appelait Umm Habib et était la fille d´Asad ibn Abd al-'Uzza. Abd Allah se maria aussitôt avec elle, elle devint enceinte du prophète Allah. Puis il la quitta et revint vers la femme qui s´était offerte à lui et lui demanda: «pourquoi ne me fais-tu pas de nouveau la même offre que tu m´as faite hier?» Elle répondit:«la lumière qui était sur toi hier, t´a quittée. Je n´ai plus rien à voir avec toi maintenant.»

Elle avait entendu de son frère Waraqa ibn Nawfal que celui-ci était devenu chrétien et avait lu dans les écritures, qu´un prophète se lèverait de cette génération*.

* il n´est indiqué dans aucun des 66 livres de la bible, qu´un prophète naitrait avec une origine arabe.

Abu Ishaq ibn Yasar rapporta la même chose. Abd Allah vint vers la femme qu´il avait à côté d´Amina et qu´il avait voulu courtisé. Il avait travaillé la terre et était encore sale avant de venir la voir. C´est pour cela que celle-ci l´avait éconduit. Il la quitta, se nettoya et voulu revenir vers Amina. Lorsqu´il passa de nouveau devant cette femme, celle-ci l´appela vers elle. Il ne lui prêta alors aucune attention, mais il vint vers Amina et coucha avec elle. Elle devint alors enceinte de Mohamed. Plus tard, il rechercha de nouveau cette femme et lui demanda:«as-tu de nouveau envie*?» Elle lui répondit: «non; lorsque tu passas devant moi, il y avait un point lumineux entre tes yeux. C´est pour cela que je t´avais demandé de venir vers moi. Tu m´as alors refusé et tu vins vers Amina. C´est alors que cet éclat lui fut transféré.»

* comparez avec Exode 20, 14 (l´interdiction d´adultère).

D´autres affirment que la femme a dit: Lorsqu´il passa devant elle, il avait une tache blanche comme sur le front d´une jument. Je l´invitais alors à venir vers moi avec l´espoir que cette tache me serait transmise. Il refusa et coucha alors avec Amina, elle devint alors enceinte avec le prophète Mohamed. Ceci fut la meilleure chose pour son peuple en ce qui concerne son origine et sa noblesse aussi bien du côté paternel que du côté maternel.*

* Mohamed était de naissance un homme normal. Son père s´appelait Abd Allah et sa mère Amina. Tous les deux étaient connus à La Mecque. L´Islam ne revendique pas que Mohamed a été conçu de façon surnaturelle. Il était un homme comme tous les autres, sans nature divine.
La bible témoigne plusieurs fois, que Christ est vrai homme et vrai Dieu en même temps (comparez avec Matthieu 1, 20-21: l´accomplissement de la prophétie d´Esaïe 7, 14).
Le Coran témoigne aussi que Jésus est né de la vierge Marie sans l´intermédiaire d´un homme (Sourate Al 'Imran 3,46-48; Maryam 19,17-34). L´ange Gabriel a soufflé le Saint-Esprit sur la vierge Marie (Sourate al-Anbiya' 21,91; al-Tahrim 66,12). C´est pour cela que le Coran nomme Christ «la parole de Dieu» (Sourate Al 'Imran 3,45; al-Nisa' 4,171; Maryam 19,34).
Jésus a été conçu par le Saint-Esprit dans la vierge Marie. La différence entre la personne de Mohamed et la personne de Jésus correspond à la différence qu´il y a entre la naissance de Mohamed et la naissance de Jésus.

1.04.2 -- Evènements pendant la grossesse d´Amina, la mère de Mohamed

Il est rapporté – que seul Allah est omniscient* – Amina, la fille de Wahbs, a raconté:«lorsque je fus enceinte du messager Allah, l´esprit m´apparu et me dit: tu es enceinte avec le Seigneur de ce peuple. Dis lors de sa naissance: je le mets sous la protection du seul qui le protégera de la méchanceté de ceux qui lui sont envieux et je le nomme Mohamed!»**

* Cette expression signifie, que l´auteur de ce texte n´était pas sûr de l´authenticité ou de la véracité des textes qui lui avaient été livrés.
** comparez avec Matthieu 1,18-25 (L´annonce de la naissance de Jésus et la détermination de son nom par l´ange Gabriel). Voir aussi Luc 1, 26-38.
La signification du nom Mohamed est en Arabe: celui qui est loué au plus haut ou: celui qui est béni.

Elle remarqua, pendant sa grossesse, une lumière brillante qui provenait de lui, par laquelle elle pouvait voir, à plus de 1000 km de distance, les châteaux de Bosra (ville de la province romaine à 1400 km au nord de La Mecque) en Syrie.*

* comparez avec Esaie 60, 1-3.

Abd Allah, le fils d´Abd al-Muttalibs, le père du prophète Allah, mourut déjà pendant la grossesse d´Amina.*

* Mohamed était déjà orphelin de père à sa naissance.

1.04.3 -- La naissance et l´alimentation du messager d´Allah (env. 570 a. JC)

Le messager d´Allah est né dans l´année des éléphants*, un lundi, alors que 12 nuits du mois Rabi'a al-Awwal (3ième mois) étaient déjà passées. Hassan ibn Thabit rapporta: “j´étais alors un garçon de 7 ou 8 ans et comprenait déjà fort bien ce que j´entendais lorsqu´un juif appela ses compatriotes d´une maison à Yatrib (Médine). Lorsqu´ils se rassemblèrent devant lui, il leur dit: «Cette nuit, une étoile** est apparue ou Mohamed*** est né». Je demandais à Sa'id ibn Abd al-Rahman, quel âge avait Hassan lorsque Mohamed vint à Médine. Il répondit: 60 ans. Alors que Mohamed avait à l´époque 53 ans, Hassan devait être un garçon de sept ans lorsqu´il entendit ces paroles.

* les Abyssiniens essayèrent de conquérir La Mecque en l´an 571. Ils employaient quelques éléphants dans leur armée, c´est pour cela que les arabes nommèrent plus tard cette année là «l´année des éléphants». La désignation des années d´après les évènements importants qui s´y sont déroulés, était une sorte de calendrier primitif.
** Comparez Matthieu 2, 1-12, les mages d´Orient et l´étoile qui les conduisit à Bethlehem.
*** Ahmed veut dire loué au plus haut et indique une autre forme du nom Mohamed. Ahmed, celui qui est loué au plus haut, est d´après la sourate al-Saff 61,6, compris comme le nom du paraclet (consolateur) annoncé dans l´évangile.

Après la naissance de Mohamed, sa mère envoya chercher Abd al-Muttalib et lui demanda de regarder le garçon. Il vint et elle lui raconta ce qu´on lui avait dit sur lui et comment elle devait l´appeler. On pense que, Abd al-Muttalib l´a pris immédiatement avec lui, l´a amené devant la Ka'ba, a prié à Allah et l´a remercié pour ce don*.

* comparez avec Luc 2, 21-39 (la représentation de Jésus dans le temple).

Il le rapporta alors à sa mère et lui chercha une nourrice. La nourrice était une femme du peuple des Banu Sa'd ibn Bakr. Elle s´appelait Halima et était la fille de Abu Dhu'aib. Les frères et sœurs de lait de Mohamed étaient Abd Allah ibn al-Harith, Unaisa et Djudhama qui fut toujours nommées 'al-Schayma' par la suite. Ils étaient tous les enfants naturels d´Halima.

Djahm ibn Abi Djahm, un affranchi des Harith ibn Hatib al-Djumahi, a raconté: Halima, la fille d´Abu Dhu'aibs des Banu Sa'd, la nourrice du prophète d´Allah, a raconté: J´ai quitté mon pays avec mon mari, un nourrisson et d´autres femmes des Banu Sa'd qui cherchaient aussi des nourrissons pendant une année de famine qui ne nous laissaient rien. Je montais sur une ânesse tachetée et nous avions une chamelle qui ne donnait pas de lait. Nous ne pouvions pas dormir toute la nuit car le petit pleurait car il avait faim. Ni moi, ni notre chamelle ne donnait assez de lait pour le nourrir. Nous espérions cependant sur une aide quelconque. Je montais sur mon ânesse et retardais souvent la caravane car l´ânesse était faible et misérable. Nous atteignîmes enfin La Mecque pour trouver des nourrissons. Le messager d´Allah fut offert à toutes les femmes, mais aucune d´elles ne le voulaient parce qu´il était orphelin. On s´attendait à recevoir, de la part du père du nourrisson, des cadeaux mais on se posait la question ce que pouvait donner la mère et le grand-père. Alors que toutes les autres femmes avaient déjà trouvé des nourrissons et que nous voulions déjà repartir, je dis à mon mari: «au nom d´Allah, je repars à regret avec mes compagnes sans nourrisson. Je vais prendre cet orphelin ave moi.» Il me répondit: «cela ne te fera pas de mal si tu le prends. Peut-être qu´Allah nous bénira par lui.» Je le pris alors avec moi, parce que je n´avais pas trouvé d´autre nourrisson et je l´amenais sur ma monture. Lorsque je le mis sur mon sein, il trouva assez de lait et il fut rassasié. Son frère de lait but aussi jusqu´à ce qu´il en eut suffisament. Les deux enfants s´endormirent alors. Nous n´avions pas pu dormir auparavant à cause du nourrisson qui criait. Mon mari alla alors vers la chamelle, elle était gonflée de lait et il la traya assez pour que lui et moi soient suffisamment rassasiés, nous avons pu dormir alors une nuit tranquille. Le lendemain-matin, mon mari me dit: «Sais-tu, Halima, que tu as pris une créature bénie.» Je lui répondis:«au nom d´Allah, je l´espère!» Nous repartîmes alors, je le pris avec moi sur mon ânesse qui gambadait si vite, que les autres voyageurs sur leurs ânes ne pouvaient plus me suivre. Ils me prièrent de les attendre et me demandèrent si j´avais la même ânesse que lorsque j´étais partie. Comme je répondis par l´affirmative, ils me répondirent:«par Allah, il y a une signification spéciale avec elle.» Lorsque nous arrivâmes dans notre maison dans le pays de Banu Saad qui était le pays le moins fructueux de tous, mes bêtes bien nourries et pleines de lait vinrent dans la soirée avec plein de promesse vers moi. Effectivement, nous eûmes du lait en abondance alors que d´autres personnes ne pouvaient traire aucune goutte de lait. Finalement certains dirent à leur berger:«laissez paître votre bétail où les bergers de la fille d´Abu Dhu'aibs fait paître le sien!» Malgré tout, son bétail revenait rassasié et plein de lait alors que le leur restait affamé et ne donnait pas de lait. C´est ainsi que nous obtinrent les bénédictions et l´abondance d´Allah pour tout jusqu´à ce que les deux années soient passées. Je sevrai alors le garçon. Il avait grandi si fortement comme aucun autre. Nous le rendîmes à sa mère, mais nous souhaitions qu´il puisse rester encore chez nous à cause des bénédictions qui nous avaient été accordé à cause de lui. Je dis alors à sa mère: «Veux-tu nous laisser ton fils encore chez nous jusqu´à ce qu´il soit plus fort car le mauvais air de La Mecque pourrait lui nuire.» Nous insistâmes jusqu´à ce qu´elle cède et nous le laissa.

Quelques mois après notre retour, Mohamed était alors avec son frère dernière notre maison avec le bétail- son frère revint hâtivement vers nous et dit: deux hommes habillés de blanc‚ ont pris mon frère, le Quraischite, l´ont mis à terre et lui ont ouvert le corps et ont fouillé à l´intérieur. Je vins avec son père vers lui. Comme nous le trouvâmes complètement défiguré, nous nous approchâmes de lui et lui demandèrent ce qui lui était arrivé.

Il répondit:«deux hommes habillés de blanc sont venus vers moi, m´ont étendu, m´ont ouvert la poitrine et y ont cherché quelque chose; je ne sais pas quoi.»*

* comparez avec la sourate al-Inschirah 94,1-3 (la purification de Mohamed par deux anges).

Nous l´amenèrent dans notre tente et son père me dit: «je crains que ce garçon soit tourmenté par des esprits malins. Ramène-le dans sa famille avant que cela ne soit connu.Nous partîmes avec lui chez sa mère, elle nous dit: Nourrice, qu´est-ce qui t´amène ici? Tu souhaitais tant que le nourrisson reste plus longtemps avec toi!» Je répondis:«Allah a laissé grandir mon fils. J´ai fait ce que j´avais à faire mais j´ai peur qu´il ne lui arrive quelque chose. C´est pour cela que je te le ramène selon ton souhait.» Amina me répondit:«ce n´est pas vrai, dis-moi la vérité!» Elle me questionna aussi longtemps jusqu´à ce que je lui dise tout. Elle demanda: «Crains-tu qu´il soit habité par un esprit malin?» Comme je hochai la tête, elle répondit:«jamais, par Allah! Satan ne pourra venir vers lui, car mon fils occupera un jour une position élevée. Veux-tu que je te dise tout en ce qui le concerne?» Comme je le lui demandais, elle continua: «alors que j´étais enceinte, j´ai vu une lumière qui luisait dans moi si intense que les lointains châteaux de Bosra en Syrie en étaient illuminés. Ma grossesse fût facile et agréable comme je n´en ai eu auparavant. Lorsque j´ai accouché, il allongea le bras vers le sol et leva la tête vers le ciel. Maintenant laisse le avec moi. Rentre bien chez toi! …»

Certains compagnons du prophète d´Allah lui avaient demandé de donner des renseignements sur sa personne. Il leur dit à ce propos:«je suis celui qui a été promis à mon père Ibrahim (Abraham) si on veut bien le croire et celui qui a été annoncé par Isa (Jésus).»* Ma mère, alors qu´elle était enceinte, a vu une lumière qui émanait d´elle et qui illuminait même les lointains châteaux de Syrie. Je fus allaité chez les Banu Sa'd ibn Bakr. Alors qu´une fois, j´étais derrière notre maison avec mon frère pour garder le bétail, deux hommes habillés de blanc vinrent vers nous. Ils avaient une bassine dorée avec eux qui était remplie de neige. Ils se sont emparés de moi et m´ont ouvert la poitrine. Ils me prirent mon cœur, ils le fendirent et y prirent un morceau noir. Ceux-ci le jetèrent**. Ils nettoyèrent alors mon cœur et mon corps avec de la neige jusqu’´à ce qu´ils soient sans tâche. A la fin, l´un dit à l´autre: «compense-le contre dix de son peuple!» Il fit ainsi et je les compensais. Maintenant, il dit: «compense-le contre cent de son peuple, mais je compensais aussi les cent.» Il dit à la fin: «compense-le contre mille de son peuple.» Et lorsque j´eus tout compensé, il dit:«laisse-le! Même si tu mettais tout son peuple d´un côté de la balance, il le compenserait aussi!»

* Jésus a prédit beaucoup de faux prophètes et de faux messies (voir Matthieu 24, 14-24). Les musulmans prennent à tort pour eux-mêmes plusieurs prophéties concernant la venue de Mohamed (Deutéronome 18, 15).
** Cette histoire décrit la vocation et la purification de Mohamed comme prophète. Depuis ce temps là, il s´appelle Mustafa le purifié.
Il n´était pas pur en lui-même. Son cœur devait d´abord être purifié. Il ne reçut pas un nouveau cœur, un cœur de chair comme Dieu l´avait prédit dans Ezéchiel 36, 26-27. Le cœur de Mohamed est resté le même comme l´ancien.
Cette histoire concerne indirectement la purification de Mohamed du péché originel. L´Islam ne croit cependant pas à l´existence du péché originel (comparez avec Romains 5, 12-21). Néanmoins Mohamed s´est reconnu comme pécheur. Mohamed a du demandé pardon pour ses péchés trois fois dans le Coran (sourates al-Ahzab 33,38; Ghafir 40,55 et Mohammed 47,19).
Jésus a vécu sans péché. Il était saint comme Dieu et libre du péché originel. Il a été conçu par le Saint-Esprit. Même le Coran n’indique aucunement que Jésus a péché alors que pour les prophètes importants, des péchés sont nommés. Le Coran et la tradition de l´Islam confirment plusieurs fois l´innocence de Jésus de différentes manières (sourate Maryam 19,19).

L´envoyé d´Allah a dit:«il n´y a pas de prophète qui n´ait pas été berger auparavant». Et quand on lui demanda, et toi? Il répondit:«moi aussi, j´étais aussi un berger». En outre l´envoyé d´Allah a dit à ses compagnons:«je suis le plus pur des Arabes d´entre vous.* Je suis un Quraischite et j´ai vécu comme nourrisson parmi les Banu Sa'd.»

* Arabe: al-'Arab, désigne les nomades de la presqu´île arabique contrairement aux habitants devenus sédentaires des villes et des villages. Ceux-ci ne se sentaient pas arabe mais se nommaient plutôt avec le nom des clans concurrents ou des tribus.
Mohamed se sentait comme un bédouin. Il a gardé les troupeaux dans sa jeunesse dans les steppes arides.

Certains prétendent – seul Allah le sait – Halima a perdu l´envoyé d´Allah dans la foule en allant vers sa mère à la hauteur de La Mecque et elles ne pouvaient plus le trouver. Elle alla vers Abd al-Muttalib et s´en rapporta à lui. Celui-ci alla vers le sanctuaire et pria à Allah pour qu´il le lui rende. Il est rapporté que, Waraqa ibn Nawfal et un autre Quraischite l´avaient retrouvé à la hauteur de La Mecque et l´auraient rapporté à Abd al-Muttalib. Celui-ci le prit sur ses épaules et tourna autour du sanctuaire en recommandant Allah de le protéger et pour prier pour lui. Il le rendit après à sa mère.

Un érudit (transmettant les traditions) m´a raconté: Halima était encore motivée pour une autre raison, qu´elle n´avait pas donné à sa mère, de lui rapporter Mohamed. Alors qu´elle était de retour vers La Mecque, après son sevrage, elle rencontra quelques Abyssiniens chrétiens. Ils le regardèrent de tous les côtés et la questionnèrent. Ils lui dirent:«nous voulons prendre l´enfant avec nous et l´apporter à notre roi. Nous connaissons le futur de cet enfant et nous savons qu´il aura un jour un haut rang.» Celui qui me raconta cette histoire, rapporta en plus, qu´elle eut beaucoup de mal pour se défaire de ces Abyssiniens.

1.04.4 -- La mort de la mère de Mohamed, Amina, et de son grand-père, Abd al-Muttalib (env. 576 et 578 après JC)

Le messager d´Allah vécut sous l´assistance d´Allah et sous la protection de sa mère et de son grand-père. Allah le laissa grandir comme une belle plante jusqu´à ce qu´il est atteint l´objectif prévu dans sa grâce. Sa mère mourut lorsqu´il eut l´âge de six ans.

Abd Allah ibn Abi Bakr raconta:«la mère du messager d´Allah mourut à Abwa* entre La Mecque et Médine, lorsqu´il eut six ans. Elle avait visité sa famille, les Banu 'Adi ibn al-Nadjdjar, avec lui et mourut sur le chemin de retour vers La Mecque.**»

* Abwa' se trouve à environ 200 km au nord de La Mecque près de la mer rouge sur le chemin vers Médine.
** Mohamed était déjà, à sa naissance, orphelin de père et à six ans, orphelin de père et de mère. Personne ne pouvait s´occuper de lui comme une mère prend soin de son enfant. Déjà dans les premiers mois de sa vie, il fut donné en nourrice dans une tribu bédouine, où une nourrice le prit en charge pour l´allaiter à la place de sa mère. Il resta toujours un vide et une soif d´amour dans le cœur de Mohamed.
Pour Jésus, Dieu, son père, a nommé Joseph comme un père adoptif fidèle qui prit soin de lui. Sa mère lui resta aussi fidèle dans la persécution et fut au pied de la croix lorsqu´il mourut.

Le messager d´Allah vécut alors chez son grand-père Abd al-Muttalib. Celui-ci avait mis son lit près de la Ka'ba. Ses fils étaient assis autour du lit et attendaient jusqu´à ce qu´il vienne; mais aucun d´eux ne s´asseyait sur le lit par crainte de lui. Un jour le messager d´Allah vint et s´assit sur le lit- il était encore un enfant. Son oncle a voulu le chasser mais Abd al-Muttalib dit:«laisse mon fils! Par Allah, il occupera un jour un rang élevé.» Il le laissa s´asseoir près de lui et se laissa caresser le dos par lui. Quoiqu´il fasse, cela le lui plaisait. Lorsque le messager d´Allah eut huit ans, Abd al-Muttalib mourut.

Lorsque Als Abd al-Muttalib sentit sa mort venir, il appela ses six filles Safiyya, Barra, Atiqa, Umm Hakim al-Baida, Umaima et Arwa, et leurs dit: pleurez-moi avant que je meure, afin que j´entende ce que vous voulez dire de moi. Sa fille Safiyya composa:

«Une nuit, une voix plaintive annonça une lourde calamité à cause d´un homme, je versa des larmes qui tombèrent comme des perles le long de mes joues sur un homme vraiment noble qui était en tout supérieur aux esclaves; sur un homme généreux doué de hautes vertus; sur un père excellent, héritier de toute bonté; sur un fidèle dans sa maison qui ne ménage aucun effort, qui est ferme et qui n´a pas besoin de soutien; qui était puissant, de bonne stature, qui trouva louange et obéissance parmi sa race, d´une origine majestueuse, brillante et vertueuse; qui répandait la bénédiction sur les hommes comme une pluie centennale, d´origine noble sans faute; qui était cher aux yeux du Seigneur et des esclaves; il était très doux, descendants d´hommes nobles, gracieux et généreux, fort comme un lion.

Est-ce qu´un homme pourrait vivre éternellement grâce à son origine – l´immortalité n´est pour personne – il resterait jusqu´à sa dernière nuit immortel par sa grande gloire et son noble origine.»

Les autres filles pleurèrent aussi leur père encore en vie et composèrent des vers glorieux sur lui, cependant chacune essayait de renchérir l´autre. Les amis du mourant vinrent aussi pour le louer et le glorifier.

Abd al-Muttalib, qui ne pouvait plus parler, fit comprendre en hochant de la tête, qu´il voulait être pleuré ainsi.

Après la mort de Abd al-Muttalibs, son fils al-'Abbas devint maître de la source Zamzam. Il était celui qui laissait boire les pèlerins bien qu´il ait eu des frères plus âgés que lui. Il fut confirmé dans ses droits par le messager d´Allah. Ces droits sont conservés dans sa lignée jusqu´à ce jour-là.

1.04.5 -- Mohammed chez son oncle Abu Talib (à partir d´env. 578 après JC)

Après la mort d’Abd al-Muttalibs, le messager d´Allah vint chez son oncle Abu Talib comme l´avait recommandé Abd al-Muttalib. Son père Abd Allah était en effet un frère jumeau Abu Talibs. Leur mère s´appelait Fatima. Elle était une fille d’Amr ibn Aids. Abu Talib prit soin du messager d´Allah après la mort de son grand-père et le garda auprès de lui. Un devin qui venait souvent à La Mecque, prophétisa une haute vocation pour le garçon. Ceci se passa ainsi: Comme Abu Talib était en chemin avec plusieurs jeunes hommes, le devin aperçu le messager d´Allah. Cependant son attention fut attirée par quelque chose d´autre. Lorsqu´il l´eut achevée, il redemanda à le voir et voulait qu´on aille le chercher. Comme Abu Talib remarqua que le devin cherchait à voir le garçon avec convoitise, il le cacha. Celui-là dit alors: malheur à vous! Amenez-moi le garçon que j´ai vu tout à l´heure, par Allah, il aura une haute position. Abu Talib partit cependant avec lui.

Abu Talib voulut plus tard faire un voyage de commerce en Syrie avec une caravane. Il était prêt à partir lorsque le messager d´Allah se blottit tendrement contre lui qu´il se laissa attendrir et dit: «par Allah, je vais le prendre avec moi et il ne me quittera plus!» C´est ainsi qu´il parla, il voyagea ainsi avec lui. Il s´arrêtèrent en chemin comme d´habitude dans un cloître. Le moine s´appelait Buhaira (ou Bahira). Il connaissait les écritures et la religion des Chrétiens, il habitait depuis toujours dans ce cloître. Un livre était gardé dans sa cellule qui servait à enseigner les moines. Cela se transmettait de l´un à l´autre. Chaque fois qu´Abu Talib était passé par là auparavant, le moine ne lui avait jamais parlé de ce livre ni ne s´était présenté à lui. Cette fois-là, il laissa préparer un repas car – comme on le dit – il aperçu de sa cellule comme un nuage qui donnait de l´ombre au dessus du messager d´Allah au milieu de la caravane et comme ce nuage donnait de l´ombre sur l´arbre sous lequel il s´était installé avec la caravane. Même les branches de l´arbre se penchaient sur le messager d´Allah afin de mieux le protéger. Lorsque le repas fut prêt, Buhaira alla vers la caravane et invita tous les jeunes et vieux, les esclaves et les hommes libres pour le repas.

Un des Quraischites dit alors:«il est remarquable que jusqu´à présent, tu nous as jamais invité, pourquoi aujourd´hui?» Buhaira répondit: «C´est ainsi comme tu le dis, mais aujourd´hui, vous êtes mes invités. Je veux vous honorer avec un repas, à laquelle vous êtes tous invités.» Tous vinrent vers lui, seul le messager d´Allah resta sous l´arbre dans le camp à cause de sa jeunesse. Lorsque Buhaira ne trouva pas parmi les invités celui qu´il avait remarqué auparavant, il leurs dit:«Vous les Quraischites, aucun de vous ne doit manquer et rester dans le camp, qui ne puisse trouver une place ici.» Ils répondirent:«seulement un garçon, le plus jeune de toute la caravane, est resté au camp.» Il répondit à ceci: «appelez-le, il doit venir manger avec vous!»

Un des Quraischites appela: «par Lat* et Uzza**, ce n´est pas juste de notre part que nous ayons laissé le fils d´Abd Allahs au camp!» Il partit au camp vers lui, l´embrassa et l´amena avec lui vers les autres. Buhaira le regarda et chercha les caractéristiques qu´il espérait trouver sur son corps. Lorsque le repas fut terminé et que les invités se furent dispersés, Buhaira se placa devant lui et jura par Lat et Uzza, de lui répondre à ses questions. Il lui jura par Lat et Uzza parce que les Quraischites en avaient l´habitude.

* Al-Lat, la femme d´Allah, elle était la déesse de la tribu des Banu Thaqif, qui était aussi nommée al-Rabba, la maîtresse.
** AI-'Uzza, la fille de al-Lats, était la déesse de la tribu des Quraischites et des Kinana, elle était en dehors de La Mecque. Les statues des deux déesses furent détruites après la conquête de La Mecque.

Il est rapporté que Mohamed lui avait dit: «ne me demande pas en jurant d´après Lat et Uzza mais par Allah, rien ne m´est plus détestable que ces deux déesses.» Buhaira lui répondit:«Maintenant je te jure, par Allah, que tu répondes à mes questions.» Mohamed répondit:«Pose les questions que tu veux!» Il lui posa alors des questions sur son état actuel pendant son sommeil, sur son aspect extérieur et sur d´autres choses. Le messager d´Allah répondit à toutes ses questions, cela correspondait en tout à ce que Buhaira savait de lui. Il regarda sons dos et trouva entre ses épaules à l´endroit où il était écrit, le sceau de la prophétie. Il vit la marque de ventouses. Il alla vers Abu Talib et lui demanda:«est-ce que le garçon appartient à ta famille?» Il répondit: «C´est mon fils. – il n´est pas ton fils, ce garçon n´a plus besoin de père. – non, c´est mon neveu. – et son père? – il est mort pendant la grossesse de sa mère. – tu as dit la vérité. Va avec le garçon à la maison et cache le devant les juifs, car si, par Allah, ils le reconnaissent comme je l´ai reconnu, ils lui feront du mal. Ton neveu aura un jour une haute fonction. Pour cela, dépêche-toi de retourner avec lui à la maison!*»

* la rencontre entre Buhaira et Mohamed sera rejeté par plusieurs Islamistes comme une apologie chrétienne, que les musulmans utiliseraient pour expliquer la connaissance biblique de Mohamed.

Abu Talib fit ainsi, dès qu´il eut terminé ses affaires en Syrie.

Le messager d´Allah grandit et Allah le protégea et le garda des errements du paganisme, parce qu´il l´avait choisi comme son messager. C´est ainsi qu´il devint un des hommes les plus excellents de son peuple: aucun ne pouvait le surpasser en courtoisie, en bonnes manières et en noble origine. Il était le voisin le plus agréable, le plus loyal et fidèle et se tenait à l´écart de toutes les propriétés détestables qui pouvaient humilier un homme. Il était sublime en ce qui concerne tout cela et conciliait en lui tant de vertus que son peuple l´a appelé «le fidèle».

Lorsque «la guerre des sacrilèges» fut déclenchée, Mohamed avait 20 ans. La guerre prit ce nom car quelques commandements sacrés furent transgressés par les Kinana et les Qays Ailan. Le commandement des Quraischites et des Kinana était Harb ibn Umaiyya ibn Abd Schams. Au début de la journée les Qays gagnaient, à partir de midi les Kinana.

1.05 -- Le mariage de Mohammed avec Khadija (environ 595 après JC)

1.05.1 -- L´antécédent

Mohamed se maria à 25 ans avec Khadija, la fille de Khuwailid ibn Asad. Khadija était une femme entrepreneur reconnue. Elle laissait les hommes faire du commerce avec ses biens et leur donnait leur part du gain. Lorsqu´elle entendit sur la fidélité, la sincérité et des bonnes mœurs de Mohamed, elle envoya quelqu´un vers lui et lui proposa de voyager vers la Syrie en son nom pour faire du commerce avec ses biens. Elle lui promit de lui donner plus de marchandises qu´elles ne donnait ordinairement à ses commerçants. Mohamed accepta sa proposition et partit avec ses marchandises accompagné par un serviteur de Khadija nommé Maysara en Syrie.

Alors qu´il se reposait à l´ombre d´un arbre près de l´ermitage d´un prêtre, celui-ci demanda à Maysara qui était l´homme qui était sous l´arbre. Maysara lui répondit:«C´est un Quraischite, un habitant de la région sainte.» Le prêtre lui dit: «celui qui est actuellement sous l´arbre ne peut être qu´un prophète!» Quand Mohamed eut vendu la marchandise qu´il avait amenée et acheté d´autres marchandises, il repartit avec Maysara vers La Mecque. Maysara vit, comme il avait été rapporté, deux anges pendant la chaleur de midi, qui regardait Mohamed sur son chameau et qui répandait de l´ombre sur lui. Lorsqu´ils arrivèrent à La Mecque, Khadija vendit la marchandise qu´il avait rapportée et cela doubla sa fortune. Maysara lui raconta aussi ce que le prêtre lui avait dit et aussi les ombres que les anges avaient répandues. Lorsque Khadija, une femme intelligente, noble et bonne qu´Allah avait destiné pour une grande grâce, entendit cela, elle appela Mohamed, comme on l´avait prétendu, et lui dit:«Mon cousin, je veux t´avoir pour moi à cause de notre parenté, à cause de ta considération parmi ton peuple et à cause de ta fidélité, de ta sincérité et de tes bonnes manières.» A la fin, elle se proposa à lui comme épouse.*

* Khadija avait quarante ans, Mohamed 25 ans lorsqu´ils se marièrent. Khadija avait été mariée auparavant avec deux hommes et avaient eu des enfants de ses deux maris qu´elle apporta dans son ménage. Son premier mari était décédé; son deuxième mari l´avait congédiée. Elle avait une forte personnalité et était une commerçante et entrepreneur avec une grande réussite.
En considérant Khadija, la femme avant l´Islam avait dans la péninsule arabique, une plus grande importance que ce que les enseignants de l´Islam veuillent bien l´admettre. Ceux-ci prétendent que c´est d´abord l´Islam qui a donné à la femme sa dignité. En fin de compte, c´est le contraire.
Tant que Mohamed était marié avec Khadija, il ne prit pas d´autres femmes. Mohamed recherchait peut-être dans Khadija un remplacement de sa mère qu´il a perdue quand il était jeune, car en tant qu´orphelin il avait eu peu d´amour maternel. Mohamed trouva le moyen de se marier avec sa patronne. Il devint riche par ce mariage et habita au centre de La Mecque.
Jésus préféra ne pas se marier. Il savait qu´il devait mourir à trente ans comme agneau de Dieu pour les péchés du monde. Il ne voulait pas laisser une famille sans ressource et voulait consacrer tous ses efforts pour le rachat des hommes.

1.05.2 -- Le couple de Mohamed et ses enfants avec Khadija (après env. 595 après JC)

Khadija était à l´époque la femme la plus renommée des Quraischites, tant par ses origines que par sa grande richesse. Tout le monde dans le peuple l´enviait. Elle était la fille de Khuwailid ibn Asad, et sa mère était Fatima, la fille de Zaid ibn al-Assam.

Mohamed fit part de sa demande en mariage à son oncle. Son oncle Hamza ibn Abd al-Muttalib alla avec lui chez Khuwailid ibn Asad et lui demanda la main de sa fille et le mariage fut contracté. Mohamed lui donna comme dot 20 jeunes chameaux. Elle était la première femme que Mohamed épousa. Il ne se maria pas avec une deuxième femme jusqu´à sa mort. Elle était la mère de tous ses enfants à l´exception d´Ibrahims.* Elle lui donna naissance à al-Qasim, pour cette raison on l´appela Abu al-Qasim, al-Tayyib, Zainab, Ruqayya, Umm Kulthum et Fatima. AI-Qasim était le fils ainé, après vint al-Tayyib, et enfin al-Tahir. La fille ainée était Ruqayya, après vint Zainab, puis Umm Kulthum, et enfin Fatima. Les trois fils moururent dans le paganisme, les filles vécurent toutes dans l´Islam, le reconnurent comme prophète et s´exilèrent avec leur père.**

* la mère d´Ibrahim était Maria, la copte. Abd Allah ibn Wahb a raconté de Ibn Lahiat, que Maria, la mère d´Ibrahim, l´esclave du messager d´Allah que al-Muqawqas lui avait donné en cadeau, était issue de Hafr dans la région d´Ansina.
** La mort de ses trois fils fut tragique pour Mohamed. Il n´avait pas d´héritier. En Orient, ceci est un coup du sort du à la colère de Dieu ou bien une conséquence de magie noire. Mohamed était riche et reconnu, mais intérieurement faible et avec beaucoup de questions.

Khadija, la fille de Khuwailid, avait raconté à son cousin Waraqa ibn Nawfal* ce que Maysara lui avait dit au sujet du prêtre et de l´ombre que les anges avaient répandu. Waraqa, un chrétien, qui avait étudié les écritures minutieusement lui répondit:«Si cela est vrai, Mohamed est donc le prophète de notre peuple; car je sais qu´un prophète est attendu et que le temps est venu.» il avait attendu cela depuis longtemps et s´était demandé:«combien de temps cela devra-t-il durer?»

* Waraqa ibn Nawfal était le responsable d´une petite église chrétienne à La Mecque et avait vraisemblablement participé au mariage de Mohamed avec Khadija. La tradition islamique confirme qu´il y avait une église chrétienne à La Mecque avant l´Islam.

1.06 -- TEST

Cher lecteur,
Lorsque vous aurez étudié cette brochure attentivement, vous pourrez répondre facilement aux questions suivantes. Si vous avez répondu à 90 % des questions des onze brochures avec succès, vous pouvez obtenir un certificat de notre centre:

Etudes approfondies
de la vie de Mohamed dans la lumière de l´évangile

Comme encouragement pour son service futur pour le Christ.

  1. Pourquoi est-il important pour un chrétien de s´informer de la biographie de Mohamed?
  2. Que rapporte Ibn Hischam sur le grand-père de Mohamed, Abd al-Muttalib?
  3. Pourquoi y avait-il une dispute au sujet du puits Zamzam à La Mecque? Comment fut réglée cette dispute?
  4. Pourquoi Abd al-Muttalib voulait tuer son fils? Comment Abdallah s´est sauvé de ce sacrifice?
  5. Pourquoi la sœur de Waraqa ibn Nawfals a défendu à Abdallah ce qu´elle lui avait promis auparavant? Quelle raison nomme Ibn Hischam? Voyez-vous une autre raison? Comment jugez-vous cette histoire?
  6. Quelle bénédiction reçut Halima bint Dhu'aib lorsqu´elle sevra le nourrisson Mohamed?
  7. Pourquoi le visage de Mohamed fut défiguré lorsque deux hommes lui ouvrirent la poitrine? Est-ce que le visage d´un homme est défiguré lorsqu´on lui enlève ses péchés? Pourquoi Halima voulait le rendre à sa mère?
  8. Que fit Mohamed lorsqu´il vécu chez son oncle Abu Talib? Comment cela l´a-t-il préparer pour son activité future?
  9. Quel est le sceau de la prophétie que Buhaira a vu entre les épaules de Mohamed?
  10. Le moine Maysara dit: Seuls des prophètes se placent sous cet arbre. Combien d´hommes, croyez-vous, se sont placé sous cet arbre? Que signifie cela?
  11. Comment fut-il possible à Mohamed de se marier avec Khadija?
  12. Qui est Waraqa ibn Nawfal?
  13. Les trois fils de Mohamed de Khadija (al-Qasim, al-Tayyib et al-Tahir) sont morts avant l´Islam. Que croyez-vous au sujet de leur sort: le paradis ou l´enfer?

Chaque participant à ce test peut, pour répondre à ces questions, utiliser toute brochure quelconque qu´il a en sa possession et poser des questions à toute personne de sa confiance qu´il connait. Nous attendons vos réponses écrites, y compris votre adresse complète sur papier ou bien par E-mail. Nous prions pour vous à Jésus que notre Seigneur vivant vous appelle, vous envoie, vous dirige, vous réconforte, vous protège et qu´il soit avec vous tous les jours de votre vie!

Réunis dans le service de notre Seigneur Jésus-Christ
Abd al-Masih et Salam Falaki

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